Yvette Benayoun-Nakache

personnalité politique française

Yvette Benayoun-Nakache
Fonctions
Députée française

(5 ans et 6 jours)
Élection 1er juin 1997
Circonscription 4e de la Haute-Garonne
Législature XIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Jean Diebold
Successeur Jean Diebold
Biographie
Date de naissance (77 ans)
Lieu de naissance Toulouse (Haute-Garonne, France)
Nationalité Française
Parti politique PS (1981-2008)Indépendante (2008-2014)
Profession Secrétaire médicale

Yvette Benayoun-Nakache, née le à Toulouse (Haute-Garonne), est une femme politique française.

Biographie modifier

Jeunesse modifier

Yvette Benayoun-Nakache naît à Toulouse. Son père travaille comme infirmier-major à l'Office national industriel de l'azote (ONIA), sa mère à la Poste[1]. Elle est par ailleurs la nièce d'Alfred Nakache[2]. Elle grandit dans le quartier de la Patte-d'Oie. Secrétaire médicale de profession, elle est militante syndicale à la Confédération française démocratique du travail (CFDT).

Carrière politique modifier

En 1981, elle adhère au Parti socialiste (PS). Le , elle est élue députée pour la XIe législature (1997-2002), dans la quatrième circonscription de la Haute-Garonne, où elle est opposée à Jean Diebold, un proche du maire de Toulouse, Dominique Baudis[3]. Elle fait partie du groupe PS et se trouve dans la majorité parlementaire de la « gauche plurielle » qui soutient le gouvernement Jospin entre 1997 et 2002. En 2001, lors des élections municipales de Toulouse, elle est élue conseillère municipale sur la liste du socialiste François Simon, pourtant battue par Philippe Douste-Blazy.

L'année suivante, dans le contexte de défaite de Lionel Jospin à l'élection présidentielle et de débâcle de la « gauche plurielle » aux élections législatives, elle est battue par Jean Diebold et ne retrouve pas son mandat de députée.

Lors des élections municipales de 2008 à Toulouse, elle rejoint en sixième place la liste du maire sortant, Jean-Luc Moudenc, soutenu par l'UMP[4]. Pour cette raison, elle est exclue du Parti socialiste le , tout comme Robert Gély[5], et ses anciens camarades socialistes réclament sa démission de ses mandats en cours[6]. Le 16 mars 2008, quoique la liste de Jean-Luc Moudenc soit battue par le candidat socialiste, Pierre Cohen, elle est élue conseillère municipale sans étiquette.

En 2014, à la fin de son dernier mandat politique, celui de conseillère municipale, elle renonce à tout activité[7].

Mandats modifier

Assemblée nationale
Conseil régional de Midi-Pyrénées
  • Conseillère régionale de 2004 à 2010
Commune de Toulouse
  • Conseillère municipale de 2001 à 2014

Notes et références modifier

  1. Éric Coorevits, « TEMOIGNAGE. Anniversaire AZF : il y a 20 ans, la mobilisation de tous bords politiques », France 3 Occitanie, 21 septembre 2021.
  2. Céline Nony, « En souvenir du nageur d'Auschwitz », L’Équipe,‎ , p. 40.
  3. Stéphane Thépot, « En Haute-Garonne, inversion du score au bénéfice d'une socialiste », Le Monde, .
  4. « Le PS à la conquête de la ville rose », Associated Press, (consulté le )
  5. Sébastien Marti, « Le maire sortant annonce sur sa liste « Toulouse pour tous » la présence des deux conseillers municipaux socialistes. Polémique à gauche », La Dépêche du Midi, .
  6. « Les anciens camarades de Benayoun-Nakache exigent sa démission », La Dépêche du Midi,
  7. Pascal Pallas, « Yvette Benayoun-Nakache arrête la politique », ActuToulouse,

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier