Wikipédia:Lumière sur/Histoire de la cité scolaire Augustin-Thierry

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Le bâtiment Lunier, en mai 2012.
Le bâtiment Lunier, en mai 2012.

L’histoire de la cité scolaire Augustin-Thierry commence avec la création, par lettre patente, d'un collège royal à Blois par Henri III en 1581 et continue jusqu'à nos jours, malgré plusieurs interruptions et changements de locaux.

Ouvert le , le premier collège de Blois est d'abord implanté dans une maison du quartier du Bourg-Neuf, situé en dehors des murailles de la ville. L'établissement est ensuite déplacé, en 1601, dans la rue Bretonnerie, sur le site de la poste centrale actuelle. Tenu par des laïcs jusqu'en 1622, le collège royal est alors confié à la Compagnie de Jésus, qui en perd la direction lorsqu'elle est expulsée de France en 1764.

Fermé en 1793 par les révolutionnaires, le collège n'est recréé qu'en 1804, sous la forme d'une école communale secondaire, promue au rang de collège en 1808. Désormais implanté dans l'ancien couvent du Bourg-Moyen, l'établissement accueille une bonne partie de la bourgeoisie blésoise. Son nom actuel lui est attribué le pour rendre hommage à l'un de ses plus célèbres élèves, l'historien blésois Augustin Thierry (1795-1856). Détruit dans un incendie provoqué par les bombardements allemands au début de la Seconde Guerre mondiale, le collège connaît alors plusieurs années d'itinérance sous l'égide de l'occupant.

En 1944-1946, l'établissement est finalement déplacé au no 13 de l'avenue de Châteaudun, dans des locaux auparavant affectés à l'asile départemental de Loir-et-Cher. Promu au rang de lycée d'État en , Augustin-Thierry connaît plusieurs décennies de forte croissance et atteint son apogée à la fin des années 1980 : il accueille alors environ 2 600 élèves et étudiants. Devenu cité scolaire avec la création d’un collège d’enseignement général (1963) et d'une section technique (1964), Augustin-Thierry joue un rôle primordial dans l'ouverture internationale de Blois, grâce à la mise en place de jumelages avec les villes britannique de Lewes et allemande de Waldshut. Il contribue également longtemps au dynamisme culturel de la préfecture de Loir-et-Cher, par l'intermédiaire de bals, de représentations théâtrales ou de comédies musicales.