Vagondo Diomandé

officier et homme politique ivoirien

Vagondo Diomandé, né le 1er janvier 1960 est un officier et homme politique ivoirien. Il est ministre de la Sécurité et de la Protection civile, puis ministre de l'Intérieur et de la Sécurité dans les gouvernements Coulibaly III/Bakayoko, Achi I, Achi II et Beugré Mambé.

Vagondo Diomandé
Illustration.
Fonctions
Ministre ivoirien de l'Intérieur et de la Sécurité
En fonction depuis le
(4 ans, 7 mois et 16 jours)
Président Alassane Ouattara
Premier ministre Amadou Gon Coulibaly
Hamed Bakayoko
Patrick Achi
Robert Beugré Mambé
Gouvernement Coulibaly III/Bakayoko
Achi I et II
Beugré Mambé
Prédécesseur Sidiki Diakité
Chef d'état-major particulier du président de la République

(5 ans et 9 mois)
Biographie
Nom de naissance Vagondo Diomandé
Date de naissance (64 ans)
Lieu de naissance Sokourala (Côte d'Ivoire)
Nationalité Ivoirienne
Parti politique Indépendant
Diplômé de École normale supérieure
École des forces armées
Profession Officier
Distinctions Officier de l’Ordre national

Vagondo Diomandé

Biographie modifier

Famille et études générales modifier

Issu d’une famille de paysans, Vagondo Diomandé est originaire de Sokourala, un village situé dans la localité de Biankouma, au nord-ouest de la Côte d’Ivoire[1],[2],[3]. Sa mère est de Kabakouma[1]. Il obtient le baccalauréat série B (option sciences économiques) en 1980 et intègre la même année, l’École normale supérieure d’Abidjan (ENS). Il y décroche en 1983 un certificat d’aptitude pédagogique pour collèges d’enseignement général[2],[4]. Vagondo Diomandé a pour épouse Koné Amy[5],[6]. Il parle aussi bien le français, l’anglais, l’espagnol et le japonais[2],[3].

Formation militaire modifier

Elève officier à l'École des forces armées de Bouaké de 1983 à 1985, il y effectue un stage d'application d'infanterie sanctionné d’un diplôme de chef de section d’infanterie en 1986. Il effectue ensuite entre 1986 et 1987 un stage d’application à l’École d'application de l'infanterie de Montpellier et un stage de chef de section TAP à l’École des troupes aéroportées de Pau où il obtient un certificat d’aptitude aux fonctions de chef de section des troupes aéroportées[3]. Chef de section TAP à la première compagnie parachutiste d’Akouédo à partir de juin 1987, il effectue un stage de section commando au Centre national d'entraînement commando de Mont-Louis en 1989, d’où il sort avec un brevet de chef de section des techniques commando[2],[3], un diplôme de spécialité de lutte anti-terroriste et un directorat de mise en œuvre des explosifs. Il suit plus tard - entre 1990 et 1991 - un cours de perfectionnement des officiers subalternes à l’École des forces armées de Bouaké avant d’être affecté en février 1994, au Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) d'Abidjan. Il effectue une formation initiale de l’officier des sapeurs pompiers entre 1995 et 1996, à la Brigade des sapeurs pompiers de Paris, puis un stage de formation aux techniques de management d’un service de secours et d’incendie à la Brigade des sapeurs-pompiers de Tokyo entre septembre et novembre 1996. Il écope d’un certificat de chef de garde incendie (sapeur pompier), d’un diplôme de secourisme et d’un certificat de prévention contre les risques de panique durant les années passées au sein des sapeurs pompiers militaires. Il suit par la suite un cours d’état-major à l’École des forces armées de Bouaké entre octobre 1996 et février 1997, sanctionné par un diplôme d’officier d’état-major[2],[3]. Il y fait également une formation préparatoire à l’entrée à l’École supérieure de guerre, de Septembre 1998 à décembre 1999. À l’École de maintien de la paix de Zambakro, il obtient en 2001, un diplôme de stage PC multinational de brigade a l’issue d’un stage.

En 2002, il suit un cours international militaire de droit des conflits armés à l’Institut international de droit humanitaire de San Remo (Italie), puis fait un stage de commando des opérations secours (COS) à la Brigade des sapeurs pompiers de Paris, où il obtient les diplômes suivants : diplôme du cours avancé du droit International des conflits armés ; diplôme de commandant des opérations de secours. De mai à décembre 2003, il prend des cours d’instructeur de droit international humanitaire à San Remo, sanctionné d’un diplôme d’instructeur bilingue (anglais et français). Vagondo Diomandé est enfin titulaire d’un diplôme de conduite des opérations interarmées qu’il obtient en 2004.

Fonctions occupées modifier

Fonctions militaires modifier

Vagondo Diomandé a occupé plusieurs postes dans sa carrière militaire. Sous-lieutenant en 1985, il est promu lieutenant le 1er octobre 1986, alors qu’il encadre de juin 1986 à aout 1987 des élèves sous-officiers d’active à l’ENSOA de Bouaké. Entre Juin 1987 et février 1991, il est chef de section TAP et commandant de compagnie à la 1ere Compagnie parachutiste d’Akouédo. Promu capitaine en octobre 1990, il devient aide de camp du Premier ministre Alassane Ouattara de février 1991 à décembre 1993. Il va occuper ensuite le poste de Commandant de compagnie d’incendie et de secours-GSPM Abidjan, de février 1994 à décembre 1999. Pendant ce temps, il est élevé au grade de commandant en janvier 1998 ; puis devient de décembre 1999 à octobre 2000, l’aide de camp du président de la république de Côte d’Ivoire, le général Robert Gueï. Accusé d’avoir pris part au « complot du cheval blanc », il est emprisonné[1] puis réaffecté au GSPM d'Abidjan, où il occupe d’abord la fonction d’officier supérieur adjoint (chef de cabinet) GSPM- Abidjan, de octobre 2000 à mai 2008. Il est promu lieutenant-colonel en janvier 2007, puis devient commandant en second du groupement des sapeurs pompiers militaires, de mai 2008 à mai 2011.

Après la crise politique ivoirienne de 2011, Alassane Ouattara nomme Vagondo Diomandé commandant du Groupement de sécurité du président de la République (GSPR). Fonction qu’il va occuper de mai 2011 à novembre 2013 et durant l’exercice dans lequel il devient colonel en août 2011, puis colonel-major en août 2012. Devenu général de brigade en août 2013, Il sera nommé chef d’état-major particulier du président de la République en décembre de la même année. Il est promu général de division en décembre 2016[7], puis général de corps d'Armée en décembre 2018[8].

Fonctions politiques modifier

Le 4 septembre 2019, Vagondo Diomandé est nommé à la tête du ministère de la Sécurité et de la Protection civile au sein du gouvernement dirigé par Amadou Gon Coulibaly puis par Hamed Bakayoko. Il est reconduit au poste de ministre de l'Intérieur et de la Sécurité au sein des deux gouvernements successifs dirigés par Patrick Achi (Achi I & II)[3], puis au sein du gouvernement dirigé par Robert Beugré Mambé[9].

Distinctions modifier

Décorations ivoiriennes modifier

Décoration étrangères modifier

Notes et références modifier

  1. a b et c « Diomandé Vagondo, le « Monsieur sécurité » d’Alassane Ouattara – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consulté le ).
  2. a b c d et e « Qui est DIOMANDÉ Vagondo - Abidjan.net Qui est Qui ? », sur business.abidjan.net (consulté le )
  3. a b c d e et f République de Côte d'Ivoire, « Vagondo Diomandé, Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile »   [PDF], sur gouv.ci (consulté le )
  4. Fratmat, « Général Vagondo Diomandé : de l’ENS d'Abidjan au ministère de la Sécurité… », sur Atoo.ci, (consulté le )
  5. « L’épouse du ministre Vagondo Diomandé offre plus de 2 millions FCFA aux femmes de Biankouma | 7info », sur | 7info, (consulté le )
  6. « Cohésion et autonomisation : Madame Vagondo Diomandé invite les femmes de Kouto à prôner la paix et le rassemblement | IVOIRECHO » (consulté le )
  7. « Communiqué de la Présidence de la République relatif à la promotion du Général Vagondo DIOMANDE – Présidence de la république de Côte d'ivoire » (consulté le )
  8. « Côte d‘Ivoire: Vagondo Diomandé promu général de corps d’armée », sur www.afrique-sur7.ci (consulté le )
  9. « CÔTE D'IVOIRE: LE NOUVEAU GOUVERNEMENT COMPTE 33 MINISTRES DONT 2 MINISTRES DÉLÉGUÉS », sur GOUV.CI (consulté le )
  10. « Côte d’Ivoire: Trente-quatre (34) personnalités distinguées par la Grande chancelière - Abidjan.net News », sur news.abidjan.net (consulté le )