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Cyclofix
Création 2015
Dates clés 2015 : création de Cyclofix
Fondateurs Alexis Zerbib
Forme juridique Société par actions simplifiees avec président et Directeur Général
Slogan Faites réparer votre vélo sans vous déplacer.
Siège social 3 cours du marché saint Antoine 75012 Paris
Drapeau de la France France
Direction Président Alexis Zerbib Directeur général : Stephane Folliet
Actionnaires Decathlon [1]
Activité Livraison
Filiales
Effectif 20 (2021) [2]
Site web (fr + en) Site officiel

Cyclofix, est une entreprise technologique France qui développe et exploite des Applications mobiles de mise en contact d'utilisateurs avec des prestataires/livreurs réalisant des services de réparation de vélos en mobilité.

L'entreprise est basée dans la ville Paris, en France. Son applications est commercialisées dans plus de 6 métropoles françaises.

Elle a été fondée par Alexis Zerbib.

Organisant initialement une activité commerciale régulière de vente de service de réparation de vélos avec livreurs travaillant en tant qu'indépendant, la société fait l'objet polémiques sur les réseaux sociaux.

Les controverses portent sur ses pratiques, où la libre concurrence qu'elle défend se heurte à des accusations de concurrence déloyale et de travail dissimulé de la part des prestataires de la société & professionnels qui se réclament du respect de la réglementation sociale, fiscale et administrative en vigueur.

En particulier, ses prestataires/livreurs en province ne sont pas liés à la société Cyclofix par un contrat de travail, ne sont donc pas salariés et ne sont donc pas couverts par les cotisations sociales pour les assurances maladies, chômages, retraites, ils sont souvent sous le statut d'auto-entrepreneur.

Elle est l'exemple du principe dit de l'ubérisation[3] pour la réparation de vélo à domicile.

Histoire

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Lancement à Paris

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Croissance par levées de fonds

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En octobre 2020, Alexis Zerbib annonce une levée de fonds de 5 millions d'euros,[4], auprès de Decathlon.

Sélection des livreurs

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Critères

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Controverse

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En octobre 2020, Alexis Zerbib annonce que le modèle économique de Cyclofix est celui de Doctolib et non de Uber [5].

Or le modèle est bien celui de Uber dans la mesure ou les prestataires/livreurs sont des auto-entrepreneur et qu'ils ne paient pas un abonnement à Cyclofix (comme les médecins avec Doctolib) mais qu'ils acceptent des courses via l'application de Cyclofix.

Il s'agit ainsi bel et bien d'un modèle Uber.

En France

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Loi travail

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La loi du 8 août 2016, dite « Loi Travail », crée un nouveau titre dans le code du travail qui porte sur « les travailleurs utilisant les plateformes de mise en relation par voie électronique » (art. L. 7341-1). Elle s'applique à Cyclofix en tant qu'entreprise qui met en relation à distance, par voie électronique, des personnes en vue d’un service. Cette loi s’inscrit dans ce que l’on appelle couramment l’« uberisation » de l'économie. Elle rend plus difficile la possibilité de recours pour les livreurs afin d'être requalifiés salariés de Cyclofix en s'appuyant sur l'ancien code du travail.

Le 4 mars 2020, la Cour de cassation a annoncé la requalification en contrat de travail de la relation contractuelle entre la société Uber et un de ses anciens chauffeurs. La Cour estime qu'il existe un lien de subordination entre le chauffeur et la plateforme de mise en relation entre clients et chauffeurs de VTC et que le statut de travailleur indépendant du chauffeur est "fictif". Un travail indépendant tient« à la possibilité de se constituer sa propre clientèle, la liberté de fixer ses tarifs et la liberté de définir les conditions d'exécution de sa prestation de service »[6],[7].

Liens externes

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  1. [2]
  2. [3]
  3. « Qu'est-ce que l'ubérisation ? », sur Vie publique.fr, (consulté le )
  4. « Decathlon séduit par cyclofix », sur French Web, .
  5. « Velo du concepteur au réparateur un business toujours plus florissant », sur French Web,
  6. « La justice française reconnaît un contrat de travail entre Uber et un ex-chauffeur », sur france24, (consulté le ).
  7. « Pour la justice, un chauffeur Uber est un salarié et non un travailleur indépendant », La Dépêche, (consulté le ).