Utilisateur:Ruyblas13/Chapelle Notre-Dame de la Chevalette
Chapelle de la Chevalette | |||||
Vue de la facade ouest de la chapelle de la Chevalette | |||||
Présentation | |||||
---|---|---|---|---|---|
Nom local | Notre-Dame de la Chevalette Notre-Dame de Fondettes[1]. |
||||
Culte | Catholique | ||||
Type | Chapelle | ||||
Rattachement | Paroisse de Saint-Symphorien Diocèse de Tours |
||||
Début de la construction | XVIe siècle ou XVIIIe siècle | ||||
Fin des travaux | XIXe siècle (extension de la nef) | ||||
Style dominant | Moderne | ||||
Géographie | |||||
Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Arrondissement | Tours | ||||
Département | Indre-et-Loire | ||||
Commune | Fondettes Vallières |
||||
Coordonnées | 47° 23′ 23″ nord, 0° 35′ 50″ est | ||||
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Europe
| |||||
modifier |
La chapelle de la Chevalette, également connue sous le nom de Notre-Dame de la Chevalette ou Notre-Dame de Fondettes, est un édifice religieux de culte catholique voué à la Sainte Vierge. Cette chapelle, probablement érigée au cours du XVIIIe siècle, est située sur le territoire de Fondettes, dans l'ancienne commune devenu quartier de Vallières, en Indre-et-Loire.
Localisation
modifierLocalisation
modifier
|
La chapelle et le site de la Chevalette sont localisés dans le quartier et ancienne commune de Vallières, un territoire qui s'intègre dans la partie méridionale la commune de Fondettes[2],[3], une ville située au sein de l'arrondissement de Tours, département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire[4].
Le monument religieux est longé par la rue des Pivottières, sur sa partie orientale, à proximité de la rue de Vallières, l'un des principaux axes routiers de la ville de Fondettes.[4]. Par ailleurs, l'édifice s'inscrit dans la quasi-continuité d'un chemin vicinal connu sous le nom de « Le Clos du Moulin à vent »[4].
Le site et lieu-dit de la Chevalette, qui se développe à flanc de coteau, présente un sous-sol constitué de tuffeau, lequel se révèle être, par endroit, affleurant. Une couche géologique de type argileux datant de l'époque Tertiaire, vient se superposer à cette craie cée à fine granulométrie[5]. Au niveau de ce coteau, la chapelle se place, quant à elle, à la moitié de son denivelé]][6].
Histoire
modifierÀ l'époque gallo-romaine, une voie antique, la Via Andegavencis, itinéraire reliant Andegavencis (actuelle ville d'Angers), à Tours, traversait le territoire de Fondettes, en passant au bas de l'ancien oppidum de Montboyau, puis à proximité de la villa de Martigny, pour continuer ensuite sur le site ou lieu-dit de la Chevalette, à l'emplacement de l'actuelle chapelle ; et enfin se prolonger jusqu'à la villa de Châtigny[6].
La chapelle Notre-Dame de la Chevalette, était à l'origine voué au culte de Saint Julien. Ultérieurement l'édifice a été placé sous le vocable de la Sainte Vierge[7]. Bien qu'il est fait l'objet de remaniements, tels que des travaux d'extension de sa nef et l'aménagement d'une nouvelle toiture au cours du XIXe siècle, cet édifice religieux aurait été probablement édifié pendant XVIIe siècle[7]. Toutefois, certains auteurs, tel que l'historien Pierre Audin, attribuent la construction de la chapelle de la Chevalette au XVIe siècle[6]
Description et mobilier
modifierImage externe | |
Satue Vierge à l'enfant vue générale sur le site de la Base mémoire |
L'édifice religieux, pourvu d'une unique nef central, dispose d'une style architectural relativement dépouillée[7].
Néanmoins, la petite chapelle fondettoise est comporte un mobilier dont la pièce principale, une représentation de la Vierge, a été confectionnée sous la forme d'une sculpture[7],[8]. La présence de cette Vierge à l'enfant a occasionné de nombreux pèlerinages au niveau local et ce, à partir de la période l'Ancien Régime jusqu'au début du XXe siècle[7],[8],[9]. La dernière de ces processions religieuses, traditionnellement effectué le 8 septembre, « le jour de la Bonne Dame », s'est déroulée en 1985[9].
Cette œuvre, dédiée à la Vierge et confectionnée à partir d'un matériau pierreux, affecte une posture trappue[8]. En outre, le visage de cette représentation comporte peu de détails[8]. Sa tête est couverte d'un voile blanc, enserré par une couronne[8]. Dans son giron, appuyé sur la main gauche du personnage, se niche un enfant tenant ce qui pourrait être une fleur recouverte d'or[8]. Depuis le , la sculpture de la Vierge à l'enfant de Notre-Dame de la Chevallette est inscrit sur la liste des objets patrimoniaux de France[8].
Description
modifierNotes et références
modifierNotes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- Philippe Barbarin, Pascal-Raphaël Ambrogi et Dominique Le Tourneau, Dictionnaire encyclopédique de Marie, Desclée De Brouwer, (lire en ligne), page 2199.
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesMontoux-loc-196
- Localisation du manoir, p. 195.
- Contributeurs d'openstreetmap, « Chevalette : Fondettes, Indre-et-Loire. », sur Site du géoportail openstreetmap (consulté le ).
- Chevalier 1868, p. 350.
- {{chapitre | prénom1 = Pierre | nom1 = Audin | titre = Voies antiques et habitats gallo-romains entre Tours et Ingrandes de Touraine | sous-titre chapitre = I - La route d'Angers | auteurs ouvrage = Pierre Audin et al. | titre ouvrage = Bulletins de la [[Société archéologique de Touraine | éditeur = Société archéologique de Touraine | lien éditeur = Socité archéologique de Touraine | tome = 37 | lieu = Tours | année = 1975 | pages totales = 739 | passage = page 546 | consulté le = 05 avril 2017 | lire en ligne = http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65529772/f70.image.r=Busserolle%20Chevalette?rk=42918;4}}.
- Gandy et Menuet 1994, p. 132 à 136.
- Guy Du Chazeau, « Sculpture - statue : Notre-Dame de la Chevalette », sur Site du Ministère de la Culture et de la Communication, (consulté le ).
- Jacques Fenenant et Maryse Leveel, Le folklore de Touraine : dictionnaire des rites et coutumes, éditions C.L.D., , 466 p. (lire en ligne), page 346.
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Jean-Jacques Bourassé (dir.) et al., La Touraine, son histoire et ses monuments., A. Mame, , 610 p. (lire en ligne).
- Jacques-Xavier Carré de Busserolle, Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine. : Mémoires de la Société archéologique de Touraine., t. III, Tours, Société archéologique de Touraine, , 425 p. (lire en ligne [PDF]), pages 8 à 58, 81 à 87, 106 à 137, 159 à 226..
- C. Chevalier (dir.) et al., « Fondettes », dans C. Chevalier (directeur d'ouvrage) et al., Annales de la Société d'Agriculture : sciences, arts et belles-lettres du département d'Indre-et-Loire., vol. 47 à 48, Tours, Imprimerie Ladevèze, (lire en ligne), pages 349 à 352.
- Jean-Mary Couderc (dir.), Dictionnaire des communes de Touraine, Chambray-lès-Tours, C.L.D., , 967 p. (ISBN 2-85443-136-7).
- G. Gandy, L. Menuet et al., Fondettes : entre Loire et Gâtine., Chambray-lès-Tours, Éditions C.L.D., .
- Pierre Leveel, La Touraine disparue et ses abords immédiats., Chambray-lès-Tours, C.L.D. éditions, , 344 p. (lire en ligne).
- Charles Loizeau de Grandmaison, Archives ecclésiastiques antérieures à 1790 : inventaire sommaire de la série H - Clergé régulier - H1 987, Archives départementales de Tours, , 358 p. (lire en ligne [PDF]).
- Louis Loiseau de Grandmaison, Bulletins et mémoires de la Société archéologique de Touraine : Les registres de l'état-civil du canton de Tours-Nord - I., t. XLIV, Tours, Société archéologique de Touraine, , 414 p. (lire en ligne).
- Robert Ranjard, La Touraine archéologique : guide du touriste en Indre-et-Loire., Imprimerie de la Manutention, , 733 p. (ISBN 2 855 54017 8).
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Jean-Paul Pineau, « Notre-Dame-de-Chevalette : entre histoire et légendes », publications de Fundetta, (lire en ligne, consulté le ).