Utilisateur:Ruyblas13/Brouillon/Oppidum de Cordeloy (Hérrisson, Allier)

Oppidum Biturige de Cordes-Chateloi à Hérisson
Oppidum de Hérisson
Image illustrative de l’article Ruyblas13/Brouillon/Oppidum de Cordeloy (Hérrisson, Allier)
Vestiges d'un mur fortifié entourant l'oppidum de Cordes-Chateloi, à Hérisson. Ces ruines, situées sur un vaste éperon rocheux domine la commune allieroise et son église.
Localisation
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Montluçon
Canton Huriel
Site archéologique Oppidum
Coordonnées 46° 30′ 34″ nord, 2° 42′ 44″ est
Altitude 300 à 327 mètres m
Superficie 19 ha
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Oppidum Biturige de Cordes-Chateloi à Hérisson
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Oppidum Biturige de Cordes-Chateloi à Hérisson
Histoire
Protohistoire Hallstatt final « D »
Protohistoire Époque laténienne
Antiquité Époque gallo-romaine
Haut Moyen Âge Époque mérovingienne
Internet
HAL - archives ouvertes [1]
ubprehistoire [2]
Sources
[3]
[4]
[5]

L'oppidum de Cordes-Châteloi est localisé au sein du hameau éponyme « Chateloi »[6] , un lieu-dit distant d'environ 1,5 kilomètres au nord-ouest du centre-ville de la commune d'Hérisson, dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes[3]. Construite sur un vaste éperon rocheux, la cité protohistorique surplombe les alentours, dont la plaine alluviale formée par la confluence des eaux de la « Louise » et de l'Aumance[3]. Placé ainsi en situation de castramétation, le complexe proto-urbain bénéficie d'une position stratégique. Un sentier, localisé à l'extrémité bout du plateau de Chateloi permet d'accéder aux vestiges de l'oppidum[3].

Bien que limitrophe avec d'autres territoires de la Gaule Chevelue, tels que ceux des Arvernes et des Éduens, l'oppidum de Cordes-Chateloy appartient à la civitates des Bituriges Cubes (en latin, Biturii Cubi)[3]. La cité antique se place ainsi à environ 77 km d'Avaricum, l'antique centre politique des Bituriges. Sa situation géographique, au Sud-Est du territoire Biturige, fait de l'oppidum de Cordes-Chateloy une cité au statut dit d'equoranda[Note 1]. Au cours l'âge du fer, la ville secondaire de Cordes-Chateloy constitue un « nœud » stratégique, à la fois politique et économique : plusieurs voies d'importance la traverse[3]. La fondation de la cité gauloise est attribuée pour le début de l'époque laténienne (« La Tène A1 », Ve siècle av. J.-C.)[3]. La ville allieroise connaît une occupation constante jusqu'à la guerre des Gaules, au milieu du Ier siècle av. J.-C., période pendant laquelle, elle subie, à l'instar des autres cités bituriges, un important incendie[3].

L'oppidum est constitué d'un éperon barré, encadré dans ses limites septentrionales et occidentales par une succession de falaises qui dominent la vallée de l'Aumance[3]. La cité biturige est par ailleurs protégée dans ses frontières orientales et méridionales par un imposant tallus composé de roches et de terre, et doublé d'un vaste fossé[3]. L'ensemble de ces fortifications, de forme semi-circulaire, se développent sur une longueur totale de 840 mètres. À cet effet, le premier périmètre d'enceinte de l'oppidum entoure une surface globale avoisinant 19 ha[3].

Les toutes premières fouilles du complexe protohistorique sont réalisées en 1576, par le géographe et topographiste Nicolas de Nicolay (1517-1583)[3]. L'une des campagnes d'exploration du site archéologique les plus significatives est effectuée à la fin des années 1960 (en ) sous la direction de Michel Moreau[3]. Ces investigations, obtenues par technique de sondages, mettent en évidence une tour de taille remarquable, et élevée au centre d'un édicule baptisé « Babylone », ainsi qu'un large murus gallicus[3]. Des investigations ultérieures ont également permis d'exhumer de nombreux artéfacts, tels que des tessons de céramiques ou de poteries, des occurrences monétaires, et des lames d'épées, certaines sous forme complète, d'autre dans un état fragmenté[3].

Contexte géographique

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Découverte et fouilles

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Histoire

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Monuments

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Les fortifications

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La tour

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Autres monuments

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Notes et références

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  1. Autrement dit une ville secondaire, ou ville d'arrière-poste[3].

Références

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  1. David Lallemand et M. Moreau, « L'oppidum de Cordes-Chateloi à Hérisson : Premiers résultats des fouilles archéologiques conduites sur la porte de Babylone. », Bulletin des Amis de Montluçon, vol. 57,‎ , pages 113-134 (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Oppidum Biturige de Cordes-Chateloi Hérisson (Allier) : Fouille archéologique programmée de la porte de Babylone (1er juin – ) », sur ubpréhistoire, Département et Conseil Général de l'Allier, (consulté le )
  3. a b c d e f g h i j k l m n o et p David Lallemand et Michel Moreau, « L’oppidum de Cordes-Châteloi à Hérisson : Premiers résultats des fouilles archéologiques conduites sur la porte de Babylone () », dans David Lallemand, Michel Moreau et al., Murus celticus : Architecture et fonctions des remparts de l'âge du Fer (actes de la table ronde internationale, 11 et et Communication en séance du ), Centre archéologique européen du Mont-Beuvray, Glux-en-Glenne. Glux-en-Glenne : BIBRACTE, Centre archéologique européen, Stephan Fichtl éditions, , 279 p. (lire en ligne), pages 113 à 134.
  4. David Lallemand, « Hérisson, oppidum de CordesChateloi (Allier) : fouille de la porte de Babylone », dans David Lallemand et al., L'âge du Fer dans la boucle de la Loire, vol. AFEAF 32, R.A.C.F., (lire en ligne), pages 75 à 87.
  5. David Lallemand, « Découverte d'une porte monumentale sur l'oppidum de Cordes-Chateloi à Hérisson / Discovery of a great gate in the oppidum of Cordes Chateloi at Hérisson », Revue archéologique du centre de la France, vol. tome 43,‎ , pages 247-251 (DOI 10.3406/racf.2004.2964, lire en ligne, consulté le ).
  6. Ce petit hameau de la ville d'Hérisson est également dénommé « le Castel de l'œil ».

Bibliographie

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  • David Lallemand, « Découverte d’une porte monumentale sur l’oppidum de Cordes-Chateloi à Hérisson », R.A.C.F, vol. Tome 43,‎ , pages 247 à 251 (ISSN 1951-6207, lire en ligne, consulté le ).
  • Sophie Krausz, « La topographie et les fortifications celtiques de l’oppidum biturige de Châteaumeillant-Mediolanum (Cher) », Revue archéologique du Centre de la France, vol. Tome 45-46,‎ 2006-2007 (lire en ligne, consulté le ).
  • Sophie Krausz, « La sculpture celtique anthropomorphe à Châteaumeillant (Cher) : découverte récente d’une main en grès », Revue archéologique du centre de la France, vol. Tome 48,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • Jean-Michel Desbordes, « Un problème de géographie historique : le Mediolanum chez les Celtes. », Revue archéologique du Centre de la France, vol. tome 10, no fascicule 3 et 4,‎ , pages 187 à 201 (DOI 10.3406/racf.1971.1736, lire en ligne, consulté le ).
  • Yves Menez, « Les céramiques fumigées ("Terra Nigra") du Bourbonnais : Étude des collections de Néris-les-Bains et Châteaumeillant. », dans Yves Menez et al., Revue archéologique du Centre de la France, vol. tome 28, t. fascicule 2, (DOI 10.3406/racf.1989.2595, lire en ligne), pages 117 à 178.
  • Christophe Batardy (dir.), Olivier Buchsenschultz (dir.) et Françoise Dumazy (dir.), Le Berry antique : Atlas 2000, vol. 21 (supplément de la revue archéologique du centre de la France), , 192 p. (lire en ligne).
  • Charles Picard, « Circonscription de Paris (Sud). », Gallia, CNRS éditions, vol. tome 17, no fascicule 2,‎ , pages 293 à 325 (lire en ligne, consulté le ).
  • Olivier Buchsenschutz (dir.), Marie-Bernadette Chardenoux, Pierre-Yves Lambert, Stéphane Verger, Thierry Lejars et Katherine Gruel, L'Europe celtique à l'âge du Fer : ( VIIIe-Ier siècles av. J.-C. ), Paris 14e, puf( Presses Universitaires de France ), coll. « Nouvelle Clio », 2015 ( deuxième édition ), 496 p. (ISBN 978-2-13-057756-0, ISSN 0768-2379).
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  • Nicolas Laubry, « Aspects de la romanisation en Gaule et en Germanie : les monuments et les inscriptions funéraires sous le Haut Empire », dans Bernadette Cabouret-Laurioux, Jean-Pierre Guilhembet et Yves Roman (directeurs d'ouvrage), Rome et l’Occident : IIe s. av. J.-C. au IIe s. apr. J.-C., Presses Universitaires du Mirail, (ISBN 978-2-8107-0052-3, lire en ligne), pages 281 à 305.
  • Thierry Lejars, « Lieux de cultes et pratiques votives en Gaule à La Tène ancienne : Clermont  », dans Thierry Lejars, Christine MENNESSIER-JOUANNET (dir.), Anne-Marie ADAM (dir.) et Pierre-Yves MILCENT (dir.), La Gaule dans son contexte européen aux IVe et IIIe siècle av. n. è : Actes du XXVIIe colloque international de l’Association Française pour l’Etude de l’Âge du Fer (Clermont-Ferrand, 29 mai-1er juin 2003)- Thème spécialisé, Clermont-Ferrand, MONOGRAPHIES D’ARCHÉOLOGIE MÉDITERRANÉENNE, (lire en ligne), pages 273 à 280.
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  • José Gomez de Soto, Pierre-Yves Milcent, Jean-Philippe Baigl, Alexis Gorgues, Pierre Moret, Olivier Nillesse et Christophe Sireix, « La France du Centre aux Pyrénées (Aquitaine, Centre, Limousin, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes) : Cultes et sanctuaires en France à l'âge du Fer », Gallia, Gallia, vol. 3, t. 60, no 1,‎ (DOI 10.3406/galia.2003.3145, lire en ligne, consulté le ).
  • Stephan Fichtl, La ville celtique, les oppida de 150 avant J.-C. à 15 après J.-C., ERRANCE, 2005 (édition augmentée), 267 p. (ISBN 2-87772-307-0)
  • Emmanuel Arbabe, Du peuple à la cité : Vie politique et institutions de la Gaule chevelue depuis l'indépendance jusqu'à la fin des Julio-Claudiens, Université Paris I Panthéon - Sorbonne, École de Doctorat d'Histoire; sous la direction de François Chausson., thèse de doctorat en histoire soutenue le 12 mars 2013, 619 p. (lire en ligne).