Utilisateur:Patlambert8/Brouillon

Marcus Child

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Marcus Child est né en décembre 1792 à West Boylstone, au Massachussetts. Il a été marié à Lydia F. Chadwick en 1819 et ils ont eu deux enfants. Il est mort le 6 mars 1859 à Coaticook, au Bas-Canada. Il a fait des études en pharmacie. Il a été un pharmacien, un homme d’affaires, un fonctionnaire, un juge de paix, un administrateur scolaire et un homme politique. Pendant les rébellions des patriotes, il a été député, maître des postes et juge de paix[1] [2] [3] [4]

 
La division du Buckinghamshire en Townships en 1792

Avant les rébellions des patriotes

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En 1812, il s’est installé dans le comté de Stanstead dans la région des Cantons-de-l’est, après avoir quitté le Vermont, et travailla comme pharmacien. Il commença à s’intéresser à la vie politique et dès 1822, il s’éleva contre l’union du Haut-Canada et du Bas-Canada. En 1829, il débute sa carrière politique comme député réformiste à la chambre d’assemblée du Bas-Canada et sa principale contribution a été d’obtenir une aide financière pour la fondation des deux premières écoles secondaires des Cantons-de-l’Est, la fondation le Stanstead Seminary et de la Charleston Academy. En 1830, il est nommé juge de paix et maîtres des postes. Il est également devenu administrateur et secrétaire du séminaire et secrétaire de la Stanstead County Bible Society la même année. Il fut inspecteur d’écoles de 1815 à 1840, ainsi qu’administrateur de l’école locale de l’Institution royale de Stanstead pour l’avancement des sciences de 1822 à 1829. En décembre 1833, il se porta candidat dans Stanstead à l’élection partielle, qu’il ne remporta pas, car un grand nombre de supporteurs de Child ne pouvait voter. L’Assemblée changea cette décision, et en février 1834, Child occupa son siège. Il eut seulement le temps de voter pour les Quatre-vingt-douze Résolutions avant d’être inscrits sur la liste des radicaux comme candidat de Stanstead aux élections d’automne. En 1835 et 1836, il fut nommé membre du comité permanent de l’Assemblée sur l’éducation et les écoles, qui avait pour but d’examiner la situation de l’enseignement [5] [6] [7] [8] Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu. [9] [10]

Pendant les rébellions des patriotes

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Child appuie la cause des Patriotes jusqu’aux rébellions de 1837-1838. Son ardeur pour la cause des patriotes vient principalement de son opposition contre la British Land Company, une compagnie britannique fondée en 1834 qui contrôlait plus de 570 000. Ils excluent les franco-catholiques, escroquent les colons anglophones et n’aménagent pas de routes, pas de services, ni de bureau d’enregistrement pour les hypothèques. Les pratiques de cette compagnie insurgeaient la majorité de la population de la région de l’Estrie, formé de 90% d’anglophone. L’ardeur pour la cause patriote contre la Grande-Bretagne diminua en 1835, tandis que celle de Child diminua un peu avant les rébellions dues au fait qu’il a perdu son emploi en tant que maître des postes à la suite de la défaite subie lors des élections partielles en janvier 1837 [11] [12] [13] [14] [15]

Après les rébellions des patriotes

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Il soutient tout de même les patriotes et en aide quelques-uns à traverser la frontière pendant le conflit. Il refusa également de prêter le serment d’allégeance au roi d’Angleterre en soutenant qu’il l’avait déjà fait à l’automne 1837. En novembre 1838, il s’enfuit au Vermont pour éviter d’être arrêté. Il revient au Bas-Canda au début des années 1840 et remporta les élections de l’Assemblée législative de 1841. Il s’occupa principalement de favoriser le développement agricole du Canada. En 1845, Child devint doyen des magistrats du comté de Stanstead et inspecteur d’écoles. Child se présenta une dernière fois comme candidat et subit une défaite écrasante. Il continua de défendre les intérêts de Stanstead. En 1855, il alla s’installer à Coaticook où il y mourut en 1859 d’une inflammation des poumouns à la suite d’une maladie [16] [17] [18] [19]

Notes et références

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  1. Laporte, Gilles (2015). La brève histoire des patriotes, Septentrion, Québec, p.207
  2. Laporte, Gilles (2000). Marcus Child, les patriotes de 1837@1838, http://www.1837.qc.ca/1837.pl?out=article&pno=biographie18 (Consulté le 10 mars 2017).
  3. Laporte, Gilles (2004). Patriotes et loyaux, Septentrion, Québec, p.357
  4. Little, J.I [s.d.]. Marcus Child, Dictionnaire biographique du Canada, http://www.biographi.ca/fr/bio/child_marcus_8F.html (Consulté le 10 mars 2017).
  5. Laporte, Gilles (2015). La brève histoire des patriotes, Septentrion, Québec, p.207
  6. Laporte, Gilles (2000). Marcus Child, les patriotes de 1837@1838, http://www.1837.qc.ca/1837.pl?out=article&pno=biographie18 (Consulté le 10 mars 2017).
  7. Little, J.I [s.d.]. Marcus Child, Dictionnaire biographique du Canada, http://www.biographi.ca/fr/bio/child_marcus_8F.html (Consulté le 10 mars 2017).
  8. Bédard, Éric (2012). L’histoire du Québec pour les nuls, First Editions, Québec, p. 124 à 126
  9. Gossage, Peter et J.I Little (2015). Une histoire du Québec : entre tradition et modernité, Hurtubise, Montréal, p.25-113 à 116
  10. Laporte, Gilles (2004). Patriotes et loyaux, Septentrion, Québec, p.357
  11. Dickinson, John A. et Brian Young (2003). Brève histoire socio-économique du Québec, septentrion, Québec, p.185
  12. Laporte, Gilles (2015). La brève histoire des patriotes, Septentrion, Québec, p.207
  13. Laporte, Gilles (2000). Marcus Child, les patriotes de 1837@1838, http://www.1837.qc.ca/1837.pl?out=article&pno=biographie18 (Consulté le 10 mars 2017).
  14. Little, J.I [s.d.]. Marcus Child, Dictionnaire biographique du Canada, http://www.biographi.ca/fr/bio/child_marcus_8F.html (Consulté le 10 mars 2017).
  15. Laporte, Gilles (2004). Patriotes et loyaux, Septentrion, Québec, p. 357
  16. Laporte, Gilles (2015). La brève histoire des patriotes, Septentrion, Québec, p. 207
  17. Laporte, Gilles (2000). Marcus Child, les patriotes de 1837@1838, http://www.1837.qc.ca/1837.pl?out=article&pno=biographie18 (Consulté le 10 mars 2017).
  18. Little, J.I [s.d.]. Marcus Child, Dictionnaire biographique du Canada, http://www.biographi.ca/fr/bio/child_marcus_8F.html (Consulté le 10 mars 2017).
  19. Laporte, Gilles (2004). Patriotes et loyaux, Septentrion, Québec, p. 357