Utilisateur:Odusseus65/Brouillon

Je ne prétends pas répondre au nom de l’auteur, mais la réponse est pourtant claire : les Grecs ne concevaient rien qui s’approche du péché chrétien car ils n’imaginaient pas qu’un dieu puisse se préoccuper de ce qu’ils pensaient dans le secret de leur âme. Pour saisir cette différence fondamentale de perspective, on peut lire le fameux « Mythe et pensée chez les Grecs » de JP Vernant : « […] nul enseignement, nulle doctrine susceptibles de donner à cette participation affective d’un moment, assez de cohésion, de consistance et de durée pour l’orienter vers une religion de l’âme »[1]. En revanche, les Grecs se préoccupaient beaucoup d’éthique au sens de ce qu’il convient de faire ou de ne pas faire pour le bien commun. Ici, je ne peux éviter de recommander la lecture de l’Éthique à Nicomaque d’Aristote[2]. D'ailleurs, sauf si l'auteur de l'article y voit un inconvénient, je propose d'ajouter ces quelques lignes à son excellent article sur l'Hubris. --Odusseus65 (discuter) 15 mai 2015 à 19:28 (CEST)

  1. Jean-Pierre Vernant, "Mythe et pensée chez les Grecs", chap. 6, Paris, La Découverte, 2008, ISBN/978-2-7071-4650-2
  2. Aristote, "Éthique à Nicomaque"