Utilisateur:Mohati/Brouillon


Les Russes en Isère modifier

Entre 1917 et 1922 de nombreux russes ont immigrés partout en France et dans la région Rhône-Alpes et notamment en Isère, où ils ont crées de petite société russe.

Le château de l'Orgère modifier

 
Chateau de l'Orgère
 
Chapelle Funéraire Orthodoxe au cimetère de Rives

Rives est une petite ville située dans le département de l’Isère à quelques kilomètres de la ville de Grenoble. Après les vagues d'immigration suite à la révolution de 1917 en Russie en 1917 et de la guerre civile qui a suivi, beaucoup de russes ont immigré dans la région Rhône-Alpes pour essayer de trouver une vie normale et d’échapper à la répression qui sévit en Russie en cette période.

Le château de l'Orgère a accueilli de 1924 à 1970 les Russes travaillant dans la petite ville et dans ses alentours. La main-d’œuvre qui arrive tout droit de Russie est qualifiée et beaucoup ont reçu une éducation. Quelques-uns deviennent des professeurs de langues étrangères, de musique, de danse. Les autres, particulièrement les hommes travaillent dans les papeteries Kleber qui prospéraient à cette époque. [1]Certains étaient militaires issue de l'armée blanche, les premiers temps ils gardaient sur eux leurs uniformes en ville et pendant leur travail dans les usines de la région car ils pensaient rentrer en Russie très rapidement. [2] C'était la seule armée étrangère à pouvoir garder ses armes et son uniforme sur le territoire Français en cette période. D'ailleurs dans le jardin du château, les anciens soldats de l'armée blanche s’entraînaient toujours et quelques généraux russes venaient de temps en temps leur rendre visite.

La famille Kleber a acheté le château pour ces familles venu de Russie. Entre 1924 et 1970 plus de 400 personnes logèrent dans le château. [3]Avec son parc et ses grilles la communauté russe de Rives vit en autarcie, beaucoup n'arriveront pas à se familiariser avec le français, et très vite ils créent une bibliothèque, une chapelle orthodoxe où un pope orthodoxe dit la messe tous les dimanches. D'ailleurs au cimetière de Rives on peut découvrir la chapelle funéraire de style orthodoxe qui est toujours entretenue aujourd'hui. Ils créeront en quelque sorte une petite Russie dans la ville de Rives. A partir des années Trente, les papeteries ont eu de moins en moins de travail par conséquent les russes commencent à quitter la petite ville pour trouver du travail ailleurs. Et pendant la deuxième guerre mondiale les usines sont réquisitionnées.

Aujourd'hui le château est abandonné et le parc accueille des annexes de la mairie de Rives.

[4]En 2013 une exposition photographique retraçant la vie des russes entre 1920 et 1974 a été organisée par André Moussine Pouchkin au château de l'Orgère.

Charavines modifier

[5]Charavines est petite commune située au bord d'un lac (lac de Paladru) et a une quarantaine de kilomètres de la ville de Grenoble. A Charavines dans les années 20 et 30 la communauté Russe de l'Isère envoyée leurs enfants faire du camping.

Référence modifier

  1. (en) Oleg Ivachkevitch, Mémoire des Russes en Oisans: histoire des "Blancs" de Gallipoli, Grenoble, France, Ed. de Belle-donne,
  2. Exposition photographique par André Moussine Pouchkin
  3. Exposition photographique par André Moussine Pouchkin
  4. (en) Oleg Ivachkevitch, Mémoire des Russes en Oisans: histoire des "Blancs" de Gallipoli, Grenoble, France, Ed. de Belle-donne,
  5. (en) Oleg Ivachkevitch, Mémoire des Russes en Oisans: histoire des "Blancs" de Gallipoli, Grenoble, France, Ed. de Belle-donne,