Utilisateur:Marcel Terrasse/Brouillon

Apollo Brown
Nom de naissance Erik Vincent Stephens
Naissance (43 ans)
Michigan, États-Unis
Genre musical hip-hop
Années actives Depuis 2007
Labels http://www.mellomusicgroup.com/

Apollo Brown, de son vrai nom Erik Stephens, est un beatmaker américain né le 20 juin 1980 à Grand Rapids, Michigan. Il est depuis la fin des années 2000 un acteur majeur de la scène hip-hop de Détroit, et plus largement des États-Unis.

Biographie modifier

Les débuts (1980-2008) modifier

Erik Stephens est né dans une famille ouvrière de Grand Rapids, Michigan. Il découvre le hip-hop en 1991 avec la sortie du premier album de Main Source : Breaking Atoms qui deviendra sa référence et une grande source d’inspiration. Il s’initie au beatmaking à Détroit en 1996, grâce au logiciel Cool Edit, qu’il utilise encore[1].

Après avoir été diplômé en Administration des Affaires, Erik forme le groupe Black Day in July en compagnie d’un camarade de classe et Bronze Nazareth. L’aventure s’arrête lorsque chacun des membres décide de continuer une carrière solo.

Au milieu des années 2000, Erik décide d’arrêter sa carrière pensant ne pas avoir sa place dans les productions hip-hop formatées qu’il entend à la radio[2]. Cette coupure durera deux ans. Il revient en 2007 et sort sa première compilation en téléchargement gratuit : Skilled Trade. Il s’agit d’une compilation d’instrumentaux non-achevés qu’il a réalisés dans les années 2000. Il sort un nouvel album d’instrumentaux deux ans plus tard : Make Do.

2009 : Premiers succès modifier

La carrière d'Apollo s'accélère en 2009 : après le relatif succès de Make Do, il remporte le Detroit Red Bull Big Tune Championships (un concours pour beatmakers) et participe aux phases finales à Atlanta. Il intègre à la fin de l’année le label Mello Music Group. Une semaine après avoir signé son contrat, il est licencié de son travail au cours d’un licenciement collectif[3].

Parcours avec Mello Music Group modifier

Pour Apollo Brown, 2010 marque le début d’une grande régularité et productivité, le producteur sort au minimum deux projets par an et beaucoup de collaborations. The Reset est une compilation de reworks avec de nombreux featurings (Oddisee, Stik Figa, Finale, etc.), vient ensuite Brown Study, résultat d’une collaboration entre Appolo et la rapeuse Boog Brown puis Gas Mask, un album sorti avec son groupe The Left composé de Journalist 103 et DJ Soko.

En 2011, Apollo sort un nouvel album d’instrumentaux qui sera en top des ventes de l’année : Clouds, puis Daily Bread, un nouvel LP en collaboration avec Hassan Maackey, un MC new yorkais. Trophies, issu de son travail avec O.C. (ancien rappeur de D.I.T.C.) rafle la première place du classement des 20 meilleures sorties Rap de l’année 2012 selon DJ Premier[4]. Guilty Simpson participe à l’album Dice Game sorti à la fin de 2012.

En 2013, Apollo se voit confier le remix de l’album Twelve Reasons to Die de Ghostface Killah (membre du Wu Tang). Cette Brown Tape, initialement annoncée exclusivement sur cassette voit également le jour sur CD. Apollo s’associe ensuite à deux MC peu connus pour former Ugly Heroes et sortir un album éponyme en mai. Il s’agit de Verbal Kent (MC de Chicago) et Red Pill (MC de Detroit). Apollo déclare au sujet de cette collaboration : « […] people would always ask me, ‘yo, why would you go from working with O.C. and doing this Ghost project and working with Guilty, to working with two kind of virtually unknown MCs?’ For me, it’s all about making good music. I’m not one of those people who are stuck on status and stuff. »[5](« Les gens me demandaient toujours : ‘yo, pourquoi t’es passé de travailler avec O.C., Guilty Simpson et ce projet avec Ghostface à un travail avec deux MC quasiment inconnus ?’ Pour moi, il s’agit juste de faire de la bonne musique. Je ne suis pas ce genre de personne bloqué sur les statuts et tout. »)

Apollo Brown tient son pseudonyme de l’association du nom du dieu de la musique dans la mythologie grecque : Apollon, et de Brown (marron en anglais) comme une référence à James Brown mais aussi un marqueur identitaire[6].

Style modifier

Les productions d'Apollo Brown sont généralement associées au boom bap, mais il innove en proposant un style personnel reconnaissable à la fréquence et à la sonorité des beats[7]. Les samples qu'il utilise sont majoritairement issus de musique soul, mais on y retrouve également des samples de rock, funk, pop, country, etc.

On retrouve chez le producteur de Detroit une forte influence de DJ Premier, présenté régulièrement comme un mentor ; Apollo déclare également s'inspirer de l'atmosphère particulière de Détroit[8], la « Motor City », qu'il s'efforce de représenter à travers ses albums et concerts.

Discographie modifier

  • 2007 : Skilled Trade
  • 2013 : The Brown Tape

Notes et références modifier