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Yannick Kraemer, né le 17 septembre 1961 à Wissembourg, dans le nord de l'Alsace, est un coiffeur et dirigeant du groupe international de coiffure Kraemer.

Biographie modifier

Yannick Kraemer apprend le métier de coiffeur chez son père, dans le salon familial à Hatten, près de Wissembourg. Après son service militaire, il retourne chez lui en Alsace, avec l’ambition de faire évoluer l’entreprise de son père. Mais ce dernier l’encourage à parfaire sa formation à Strasbourg et à Paris.

En 1981, il fait ses débuts chez Dessange à Strasbourg auprès de Antoine Hubert, dit Tony, star et précurseur de la coiffure qui prend le jeune coiffeur prometteur sous son aile et l’emmène souvent à Paris. Lors de cette période formatrice très riche, Yannick Kraemer fait la rencontre d’une figure d’exception : Bruno Pittini, alors directeur artistique chez Dessange. Ce pionnier favorise la créativité à tous les niveaux avec des coupes déstructurées et une finition floue qui s’imposent comme la tendance du moment au début des années 80. À son contact, Yannick Kraemer se sent conforté dans le métier et envisage de monter sa propre affaire à Strasbourg.

Le 7 décembre 1987, Yannick Kraemer ouvre son premier salon², rue des Serruriers, derrière la place Gutenberg à Strasbourg, à deux pas de la Cathédrale.

En mars 1988, il construit son développement en reprenant le salon de son père à Hatten, puis ouvre des salons à Haguenau, Schiltigheim, Saverne et Obernai entre 1988 et 1991, ainsi qu’à Strasbourg.

Après l’expérience, durant huit années, d’un salon berlinois qui lui a permis de coiffer les actrices et acteurs de la Berlinale tels que Penelope Cruz, Antonio Banderas, Pedro Almodovar, ou encore Roman Polanski, il se sent l’envie de voler de ses propres ailes. En 2000, il lance ses premiers salons sous le nom de Kraemer : il s’inspire de son mentor, Bruno Pittini, malheureusement disparu en 1995, pour créer un nouveau concept qui assouplit la notion de « franchise » : approche personnelle de la décoration du salon et liberté créative sont placées au cœur d’une philosophie qui fustige l’uniformisation de la consommation à l’échelle planétaire.

En grand voyageur, Yannick Kraemer intègre à sa pensée le meilleur de ce qu’il rencontre à l’étranger, en Asie³ notamment, l’accueil, les soins et les massages qu’il développe comme une marque de fabrique dans ses salons français. Il est également le concepteur en 1996 d’un bac d’un genre nouveau, le Palanquin, qui favorise une position allongée durant le lavage des cheveux et les soins du visage, avec un siège ergonomique destiné à épouser les formes du corps. Aujourd’hui, ce Palanquin orne bon nombre des salons à travers le monde.

L’opportunité en 2003 de s’associer pour racheter les salons chinois du groupe SOHO lui ouvre un nouveau marché à l’international⁴. Le concept Kraemer, ainsi que la légitimité d’une marque française en plein développement – la première à entrer sur le marché chinois –, séduisent d’autant plus la Chine que les échanges de pratique sont encouragés dans la Kraemer Academy, créée à Canton dès 2008, sur le modèle d’un d'une académie, à Strasbourg.

Après la Chine, vient la Thaïlande en 2007, puis l’Espagne dès 2012, avec un salon vitrine du savoir-faire Kraemer à Murcia, la Turquie avec un salon sur Bağdat Caddesi et le Maroc avec un salon sur la prestigieuse Avenue Mohamed VI, Marrakech. En 2016, Yannick Kraemer signe avec le groupe Kraemer Paris des accords pour la création de salons en Corée du Sud avec l’ambition que chaque salon ouvert soit porteur d’une influence sur l’industrie de la beauté dans le pays et au Japon, avec un premier salon amiral inauguré à Fukuoka le 7 décembre 2017, soit 30 ans précisément après l’inauguration du premier salon strasbourgeois de Yannick Kraemer.

Lors de sa carrière, dans son salon parisien rue Paul Louis Courier, se sont fait coiffés Zinédine Zidane, Emmanuelle Seigner, Adriana Karembeu, Sophie Marceau et bien d'autres encore⁵.

À titre personnel, subjugué par la découverte dans les années 80 de l’œuvre de Jean-Michel Basquiat lors d’un voyage à New York, Yannick Kraemer est devenu un grand amateur d’art contemporain : il s’intéresse beaucoup à la Figuration libre et des artistes comme Robert Combas (d’autres noms ?), dont il collectionne les œuvres.

La marque Kraemer Paris modifier

Le groupe Kraemer Paris est présent avec 200 salons dans 11 pays, sur 4 continents : en France, Chine, Thaïlande, Corée du Sud, Japon, Espagne, Suisse, Allemagne, Maroc, Turquie et au Canada⁶.

Kraemer Paris compte 1 700 collaborateurs à travers le monde et coiffe plus de 2 millions de clients par an.

Par ailleurs, Kraemer Paris développe 3 gammes de produits : une gamme vendue dans les salons en Europe (nombre de références ?) ; une gamme de produits naturels, Kraemer Signes de Beauté Botanic en Chine destinée au réseau de distribution de parapharmacie chinois des magasins Watsons du groupe A.S. Watson ; une troisième gamme de cinq références produite aux États-Unis à destination du groupe Hôtel Emporium.

Kraemer Paris commercialise également des accessoires capillaires professionnels.

Notes et références modifier

2. Yannick Kraemer : “La coiffure, c’est l’art de la beauté”, sur https://www.parismatch.com/Vivre/Mode/Yannick-Kraemer-La-coiffure-c-est-l-art-de-la-beaute-1297082 3. https://www.latribune.fr/regions/grand-est/le-coiffeur-kraemer-multiplie-les-implantations-en-asie-838470.html 4. https://www.topmusic.fr/actu/2373-yannick-kraemer-bientot-a-la-tete-de-200-salons.html 5. https://www.strasbourg.eu/-/webmag-yannick-kraemer-coiffe-le-monde 6. https://www.lalsace.fr/bas-rhin/2014/11/17/yannick-kraemer-a-la-conquete-du-monde