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L'Antidesign est un mouvement apparu en Italie pendant les années 1960, en réaction à ce que de nombreux designers d'avant-garde considéraient comme le langage appauvri du modernisme, l'accent mis sur le style et l'esthétique de la bonne forme par de nombreux grands fabricants et designers renommés. Ce sentiment d'insatisfaction face à la diminution de plus en plus répandue de la pertinence sociale du design aux dépens de l'entreprise capitaliste avait été de plus en plus répandue au cours des années 1950, en particulier dans le cadre du Triennale de Milan. Cela s'est également reflété dans les débats économiques, politiques, sociaux et culturels plus vastes qui ont frappé l'Italie dans les années soixante.

Ettore Sottsass Jr était un acteur clé de la perspective antidesign, de même que les groupes Radical Design, Archigram et Superstudio, qui ont tous exprimé leurs idées dans la production de prototypes de meubles, d'expositions et la publication de manifestes. L'Antidesign cherchait à exploiter le potentiel social et culturel du design plutôt que d'adopter le style pour augmenter les ventes. Là où le modernisme était caractérisé par des notions de permanence, l'Antidesign englobait l’éphémère de la pop (présentée à la Biennale de Venise de 1964), le consumérisme et le langage des moyens de communication de masse. Là où la palette moderniste était généralement assourdie par une prédominance de noirs, de blancs et de gris, les acteurs de l'Antidesign exploraient le riche potentiel de la couleur. Là où le modernisme admirait l'intégrité des propriétés des matériaux, l'Antidesign a embrassé l'ornement et la décoration. En outre, là où le modernisme était enclin aux concepts du Good Design et où l'adage «la forme suit la fonction», l'Antidesign a examiné le potentiel d'expression du kitsch, de l'ironie et des distorsions d'échelle, caractéristiques qui allaient devenir des caractéristiques du postmodernisme et des caractéristiques importantes du Groupe de Memphis.


This movement originated in Italy in the 1960s as a reaction against what many avant‐garde designers saw as the impoverished language of Modernism, the emphasis placed on style and the aesthetics of good form by many leading manufacturers and celebrated designers. This sense of dissatisfaction with the increasingly widespread diminution of the social relevance of design at the expense of capitalist enterprise had been increasingly aired during the 1950s, particularly in the context of the Milan Triennali. It was also mirrored in the wider economic, political, social, and cultural debates that gripped Italy in the 1960s.

Ettore Sottsass Jr was a key exponent of the Anti‐Design outlook, as were the Radical Design groups Archigram and Superstudio, all expressing their ideas in the production of furniture prototypes, exhibition pieces, and publication of manifestos. Anti‐Design sought to harness the social and cultural potential of design rather than embrace style as a means of increasing sales. Where Modernism was typified by notions of permanence, Anti‐Design embraced the ephemerality of Pop (shown at the Venice Biennale of 1964), consumerism, and the language of the mass media; where the Modernist palette was generally muted with a prevalence of blacks, whites, and greys, Anti‐Design explored the rich potential of colour. Where Modernism admired the integrity of material properties in their own right, Anti‐Design embraced ornament and decoration. Furthermore, where Modernism inclined to concepts of Good Design and the adage ‘form follows function’, Anti‐Design considered the expressive potential of kitsch, irony, and distortion of scale, characteristics that were also to become hallmarks of Postmodernism and important features of Memphis design.

  • Dictionnaire du design. Italie. p. 366.

ANTI-DESIGN : mouvement de design du milieu des années 1960 qi s'élevait contre les doctrines de la bonne forme et du fonctionnalisme. Entre autres produits : siège-sac Sacco et fauteuil base-ball Joe de De Pas, d'URbino et de Lomazzi, siège Blow de Giatti, Paolini et Teodoro. Anti-DEsign et Radical Design ont des doctrines assez voisines, mais le véritable Radical Design et ses protagonistes (entre autres, Archizoom, Superstudio) poursuivaient des objectifs politiques.



Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • (en) Charlotte Fiell, Peter Fiell, Design of the 20th Century, Cologne, Taschen, (ISBN 3-8228-5873-0)
  • Renato de Fusco, Made in Italy. Storia del dsign italiano. p. 234 --> Radical design.
  • Dictionnaire du design. Italie. p. 366.
  • Dizionario del design italiano. p. 14.
  • Joe Colombo (catal d'expo Vitra Design Museum), p. 92.

Sitographie

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