Utilisateur:Eshko Timiou/Bac à sable

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Le second Gouvernement Duplessis est assermenté le et la 22e législature débute le . Le nouveau gouvernement s’empresse de démanteler la commission d’assurance-maladie, qui disparaît en avril 1945, et d'éliminer la taxe de vente, abolit en décembre 1945. En mai 1945, le gouvernement mets aussi sur pied l'Office d’électrification rurale, un organisme parallèle qui retire à Hydro-Québec le dossier de l'électrification rurale et sanctionne la loi 50 qui donne des baux de 20 ans aux compagnie privées désirant développer l'industrie minière dan le Nord du Québec.

Sur le plan constitutionnel, Duplessis s'oppose à la « centralisation » des pouvoirs et des compétences provinciales vers le fédéral et aux politiques keynésienne du gouvernement du Canada. Le , le Fleurdelisé devient le drapeau officiel du Québec.

Tout comme durant son premier mandat, Duplessis mène plusieurs offensives antisyndicales. Visiblement inspiré par le Maccarthysme, le gouvernement Duplessis dépose en , la loi 19 qui refuse la certification aux syndicats qui acceptent des « communistes »[2] dans leurs rangs. Cette loi est immédiatement suivie par la loi 20 qui vise à retirer la certification à tout syndicat d’employés publics dont un membre ou plusieurs auraient encouragé la tenue d’une grève. Les deux lois sont sanctionnés. Le gouvernement intervient également pour briser plusieurs conflits de travail comme la grève de l'amiante à Asbestos en 1949, la grève du textile à Louiseville en 1952 et la Grève des mineurs de Murdochville 1957. En plus de s'attaquer au droit d'association, Duplessis s'attaque à liberté de religion, principalement aux témoins de Jéhovah, en déposant la loi 38 qui interdit d’émettre, par quelque média que ce soit, de façon publique des propos injurieux à l’encontre d’autres religions et de ses fidèles, ou de diffuser de tels propos tenus par d’autres que soi. Bien que cette loi sanctionnée le 28 janvier 1954 ne sera jamais invoqué contre des témoins de Jéhovah, des modifications à la loi sur la cité et des villes et le code municipal permettront à des villes du Québec démettre des milliers de constats d'infractions contre le groupe religieux.


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Le second Gouvernement Duplessis est assermenté le et la 22e législature débute le . Le nouveau gouvernement s’empresse de démanteler la commission d’assurance-maladie, qui disparaît en avril 1945, et d'éliminer la taxe de vente, abolit en décembre 1945. En mai 1945, le gouvernement mets aussi sur pied l'Office d’électrification rurale, un organisme parallèle qui retire à Hydro-Québec le dossier de l'électrification rurale et sanctionne la loi 50 qui donne des baux de 20 ans aux compagnie privées désirant développer l'industrie minière dan le Nord du Québec.

Sur le plan constitutionnel, Duplessis s'oppose à la « centralisation » des pouvoirs et des compétences provinciales vers le fédéral et aux politiques keynésienne du gouvernement du Canada. Le , le Fleurdelisé devient le drapeau officiel du Québec.

Tout comme durant son premier mandat, Duplessis mène plusieurs offensives antisyndicales. Visiblement inspiré par le Maccarthysme, le gouvernement Duplessis dépose en , la loi 19 qui refuse la certification aux syndicats qui acceptent des « communistes »[3] dans leurs rangs. Cette loi est immédiatement suivie par la loi 20 qui vise à retirer la certification à tout syndicat d’employés publics dont un membre ou plusieurs auraient encouragé la tenue d’une grève. Les deux lois sont sanctionnés. Le gouvernement intervient également pour briser plusieurs conflits de travail comme la grève de l'amiante à Asbestos en 1949, la grève du textile à Louiseville en 1952 et la Grève des mineurs de Murdochville 1957. En plus de s'attaquer au droit d'association, Duplessis s'attaque à liberté de religion, principalement aux témoins de Jéhovah, en déposant la loi 38 qui interdit d’émettre, par quelque média que ce soit, de façon publique des propos injurieux à l’encontre d’autres religions et de ses fidèles, ou de diffuser de tels propos tenus par d’autres que soi. Bien que cette loi sanctionnée le 28 janvier 1954 ne sera jamais invoqué contre des témoins de Jéhovah, des modifications à la loi sur la cité et des villes et le code municipal permettront à des villes du Québec démettre des milliers de constats d'infractions contre le groupe religieux.

2 modifier

Le , le gouvernement dépose un projet de loi créant un impôt provincial sur le revenu.


  • : loi qui autorise les orphelinats à se convertir en asiles psychiatriques. Beaucoup d'orphelins et de faux-orphelins (enfants illégitimes de parents encore vivants) seront alors déclarés fous sous de faux prétextes confondant manques de connaissances avec retard mental puis retard mental avec trouble psychiatrique, cela afin d'obtenir de plus grandes subventions, alors que les orphelinats manquent d'argent. Plus tard, les victimes de cette fraude seront appelés Orphelins de Duplessis
  • : la conférence fédérale-provinciale porte sur une éventuelle création d'un programme d'assurance-santé refusé par Duplessis.
  • : le rapport de la Commission Tremblay sur les problèmes constitutionnels énonce que le fédéral devrait se limiter aux taxes indirectes alors que les taxes directes seraient prélevées par les provinces; celles-ci devraient également assumer la responsabilité des mesures de sécurité sociale.
  • ; Duplessis annonce la constitution de l’Office de l’autoroute Montréal-Laurentides, un projet de $40,000,000. L'Autoroute des Laurentides mise en service en 1958, fut la première autoroute québécoise.


  1. « Solidnet | CP of Canada, PEOPLE'S VOICE - Issue of October 1-15, 2022 », sur www.solidnet.org (consulté le )
  2. Selon le chef de l’Union nationale, le communisme, « c’est la synthèse de la déloyauté, de l’athéisme, de la canaillerie. […] Le communisme, c’est la synthèse de la trahison. Le communisme est la négation de tout ce que nous chérissons et des principes moraux qui nous sont les plus chers. »
  3. Selon le chef de l’Union nationale, le communisme, « c’est la synthèse de la déloyauté, de l’athéisme, de la canaillerie. […] Le communisme, c’est la synthèse de la trahison. Le communisme est la négation de tout ce que nous chérissons et des principes moraux qui nous sont les plus chers. »