Utilisateur:Charlotte Bourd./Brouillon

Le mot "Cabaret" (Français: [kabarε]) est une forme de divertissement théâtral avec de la musique, des chansons, de la danse, des récitations ou du théâtre. Elle se distingue principalement par ses salles de spectacles (pubs, restaurants ou boîtes de nuit disposant d'une scène pour effectuer les performances). Souvent en train de dîner ou de boire, les spectateurs restent la plupart du temps à leurs tables et ne dansent pas. Les spectacles commencent généralement par une annonce du maître de cérémonie (MC). Les spectacles, réalisés par un ensemble d'acteurs et en raison de leurs origines européennes, s'adressent souvent (mais pas toujours) à public mature et avant-gardiste. Aux États-Unis le strip-tease, le burlesque, les spectacles de drag ou les chanteurs solistes accompagnés d'un piano sont souvent assimilés au cabaret tout comme les lieux qui les abritent.

Publicité de 1896 pour une tournée du premier spectacle de cabaret français, Le Chat Noir.

Étymologie modifier

A l'origine, ce terme vient de camberete ou cambret qui signifiait "petite pièce" dans la langue picarde ou wallon au XIIeme siècle. Les premières traces du mot "kabaret" ont été trouvé dans un document datant de 1275 à Tournai. Le terme est utilisé à partir du XIIIeme siècle en moyen néerlandais pour qualifier une auberge ou restaurant bon marché {caberet, cabret)[1]. Le mot "cambret" est probablement lui-même dérivé d'une forme plus ancienne de chambrette, de petite chambre, ou du normand "chamber" signifiant taverne, elle-même dérivée du latin "camera" signifiant "toiture arquée"[2].

Par pays modifier

Les Cabarets français et les tavernes modifier

Les cabarets sont apparus à Paris vers la fin du XVeme siècle. Ils se distinguaient des tavernes car on y servait des repas et du vin, la table était recouverte d'une nappe et le prix se calculait à l'assiette et non au verre[3]. Ces lieux n'étaient pas spécialement associés au divertissement, même si des musiciens y jouaient parfois[4]. Très tôt, les cabarets furent considérés comme meilleurs que les tavernes; à la fin du XVIeme siècle, ils deviennent un endroit privilégié pour sortir. Au XVIIeme siècle, une nette distinction est faites lorsque les tavernes furent limitées à vendre du vin et plus tard à servir des viandes rôties. Les cabarets étaient aussi fréquemment utilisés comme des lieux de rencontres par les écrivains et les artistes. Des écrivains comme La Fontaine, Molière et Jean Racine étaient connus pour fréquenter le cabaret le Mouton Blanc rue du Vieux Colombier et plus tard la Croix de Lorraine dans la rue moderne de Bourg-Tibourg.

En 1773, les poètes français, les peintres, les musiciens et les écrivains commencèrent à se retrouver dans un cabaret appelé Le Caveau situé rue Buci, dans lequel ils composèrent et chantèrent des chansons. Le Caveau continua sont activité jusqu'en 1816, année au cour de laquelle il fut forcé de fermer suite à des chansons écrites par ses clients, qui se moquaient du gouvernement royal[3]. En 1803, le Théâtre Latin est créée par Napoléon Bonaparte, alors consul de France, et devient un lieu à la mode fréquenté par une clientèle hétéroclite composée d'artistes, bourgeois, intellectuels, étudiants ouvriers, commerçants et aristocrates. Avec son atmosphère de "Comédie Humaine" et sa grande salle au sous-sol surnommée "l'abreuvoir littéraire" qui accueille des auteurs comme Balzac, Alexandre Dumas et Propère Mérimé, le Théâtre Latin se transforme en Paradis Latin en 1889. Il connaîtra un grand succès qui s'arrêtera au XXeme siècle, avec la popularité croissante du quartier de Montmartre.[5]

 
Le Café des Aveugles dans les caves du Palais-Royal (Début du XIXeme siècle)

Les cabarets français comme salles de spectacles modifier

Au XVIIIeme siècle, le café-concert ou café-chantant apparaît et propose des plats allant de pair avec de la musique, des chanteurs ou des magiciens. Le plus célèbre était le Café des Aveugles dans les caves du Palais-Royal de Paris, qui avait un petit orchestre composé de musicien mal-voyants. Au début du XIXeme siècle, plusieurs cafés-chantants apparaissent dans la ville. Le plus connu était le Café des Ambassadeurs (1843) sur les Champs-Élysées et l'Eldorado (1858) sur le boulevard de Strasbourg. En 1900, il n'y avait pas moins de 150 cafés-chantants à Paris[3].

Le premier cabaret au sens moderne du terme était Le Chat Noir, dans le quartier bohème de Montmartre, créée en 1881 par Rodolphe Salis, un agent théâtral et entrepreneur[6]. Il combinait la musique et d'autres divertissements avec des commentaires et des satires sur la politique[7]. Le Chat Noir réunissait la richesse et la renommée de Paris avec les bohémiens et les artistes de Montmartre et Pigalle. Leur clientèle était un mélange d'écrivains et de peintres, de journalistes et d'étudiants, d'employées et de bons vivants, de mannequins et de prostituées et de grandes dames à la recherche d’expériences exotiques[8]. "L'hôte était Salis lui-même. S’appelant lui-même « gentleman-cabaretier », il commençait chacun de ses spectacles par un monologue moquant la richesse, ridiculisant les députés de l'Assemblée Nationale et en faisant des blagues sur les événements du jour. Le cabaret était trop petit pour la foule qui essayait d'entrer; le 10 juin 1885 à minuit, Salis et ses clients descendirent dans la rue pour aller dans un club plus grand au 12 rue de Laval, qui avait un décors décrit comme "Une sorte de Beyrouth avec des influences de Chine". Après avoir fini ses études au Conservatoire, le compositeur Erik Satie gagna sa vie en jouant du piano au Chat Noir.

 
Le compositeur Eric Satie jouant du piano au Chat Noir (1880)

En 1896,  il y avait 56 cabarets et cafés avec de la musique à Paris et une douzaine de music-hall. Les cabarets n’avaient pas une très bonne réputation; en 1897 une critique écrivait « ils vendent des boisson à 15 centimes avec des verres qui, pour la plupart ne valent rien. [9]» Les cabarets traditionnels, avec des monologues, des chansons et un décors, ont été remplacés par des salles plus spécialisée; comme la Boite a Fursy (1899), spécialisée dans l’actualité, la politique et la satire. Certaines étaient simplement théâtrales, produisant des scènes de pièces courtes. D’autres étaient spécialisées dans le macabre ou l’érotique. Le Cabaret de la fin du Monde employait des serveurs habillés en Dieu grecs ou romains et présentait des tableaux animés entre l’érotique et le pornographique[10]. À la fin du siècle, il y avait seulement quelques cabarets vintage restants, dans lesquels les artistes et les bohémiens étaient réunis. Ils incluaient le Cabaret des noctambules rue Champollion sur la rive gauche; le Lapin Agile à Montmartre; et Le Soleil d'or au coin du quai et boulevard Saint-Michel, où les poètes comme Guillaume Apollinaire et André Salmon se retrouvaient pour partager leur travaux.[10] Le music-hall est d’abord apparu à Londres et arrive à Paris en 1862. Il proposait des productions musicales et théâtrales plus luxueuses, avec des costumes élaborés, des chants et des danses. Les théâtres de Paris craignant la concurrence avec les music-hall, firent adopter une loi par l’Assemblée Nationale interdisant les artistes de music-hall de porter des costumes, de danser, de porter des perruques ou de jouer des dialogues. La loi fut récusée en 1867 par le propriétaire du music-hall Eldorado lorsqu’il fit appel à une ancienne actrice célèbre de la Comédie Française sur scène pour réciter des vers de Corneille et Racine. Le public prit parti pour les music-hall et la loi fut abrogée.[11]

 
Le Moulin Rouge en 1893

Le Moulin Rouge ouvre en 1889 après sa création par le Catalan Joseph Oller. L’imitation du moulin rouge sur le toit permettait qu’on le voit de loin et le lieu devint le lieu de naissance du French Cancan. Grâce à lui, les chanteuses Mistinguett,  Édith Piaf et le peintre Toulouse-Lautrec, qui créait des affiches pour la salle devinrent célèbres. En 1893, l’Olympia, aussi dirigé par Oller fut le premier à être appelé music-hall; il fut suivit par l’ouverture de Alhambra Music Hall en 1902, et du Printania en 1903. Le Printania ouvert seulement en été, proposait un grand jardin de musique pouvant accueillir douze mille spectateurs, et organisait des dîners-spectacles avec vingt-trois spectacles différents, mettant en scène des chanteurs, acrobates, cheveux, mimes, jongleurs, lions, ours et éléphants à raison de deux spectacles par jour.[11]

 
Josephine Baker aux Folies Bergère (1927)

Au XXeme siècle, la concurrence avec les films força les music-hall à proposer des spectacles encore plus spectaculaires et complexes. En 1911, le producteur de l'Olympia de Paris, Jacques Charles, créait un grand escalier comme un cadre pour ses spectacles, concurrançant son grand rival les Folies Bergère créée en 1869. Ses têtes d’affiches étaient la chanteuse et danseuse américaine  Josephine Baker. Le  Casino de Paris dirigé par Henri Varna succédant à Leon Volterra, présentait plusieurs chanteurs français célèbres comme Mistinguett, Maurice Chevalier et Tino Rossi.[11]

En 1946, Le Lido ouvre sur les Champs-Élysées et fait appel à Édith Piaf, Laurel & Hardy, Shirley MacLaine, Marlene Dietrich, Maurice Chevalier et Noël Coward. En 1951, le Crazy Horse apparait et propose du strip-tease, de la danse et de la magie. L’Olympia de Paris resta pendant de longues années une salle de cinéma avant de redevenir un music-hall et une salle de concert en 1954 , faisant appel à des artistes comme Piaf, Dietrich, Miles Davis, Judy Garland, et Grateful Dead. Une poignée de music-hall existent aujourd’hui à Paris et sont fréquentés majoritairement par des touristes; les cabarets traditionnels existent aussi, et l’ont peu y trouver de la musique et de la satire.

Cabaret néerlandais (dés 1885) modifier

Au Pays-bas, cabaret ou kleinkunst (littéralement: "small art ») est une forme populaire de divertissement, souvent jouée dans les théâtres. La naissance du cabaret néerlandais est souvent associée au 19 août 1895[12]. A Amsterdam, il y a une Kleinkunstacademie (Français: Ecole de Cabaret). C’est souvent un mélange entre le stand-up, le théâtre et la musique, incluant souvent des thèmes sociaux et des satires politiques. Au vingtième siècle, les « trois grands » étaient Wim Sonneveld, Wim Kan et Toon Hermans. De nos jours, plusieurs spectacles populaires de « cabaretier »  (artistes de cabarets) sont diffusés à la télévision nationale, surtout lors du nouvel an durant lequel vous pouvez choisir entre plusieurs spectacles de cabarets dans lesquels le cabaretier fait souvent référence aux évènements de l’année passée.[13]

Cabaret allemand (dés 1901) modifier

De l’allemand Kabarett développé à partir de l’année 1901 grâce à la création de l'Überbrettl (premier cabaret allemand) et à la république de Weimar milieu 1920, les spectacles des Kabarett étaient caractérisé par des satires politiques et par l’humour noir.[14] Il a en commun son atmosphère d’intimité avec le cabaret français duquel il a été importé, mais l’humour noir était un aspect typiquement allemand.[14]

Cabaret polonais (dés 1905) modifier

Voir aussi : Category:Polish cabarets

Le kabaret polonais est une forme populaire de divertissement en live (souvent télévisé) impliquant une troupe comique et composée principalement de sketches, monologues, de comédie stand-up, de chansons et de satire politique (souvent cachées derrière un double sens pour éviter la censure). Ces origines remontent à Zielony Balonik, un célèbre cabaret littéraire construit à Cracovie par des poètes locaux, écrivains et artistes durant les dernières années du partage de la Pologne (Partitions of Poland)[15][16]. Après la guerre, la Pologne est la plupart du temps associée à la troupe (souvent en tournée), et non au lieu; les spectacles de revue d’avant-guerre (avec des danseuses) ayant disparu depuis longtemps.

 
Un cabaret établi de longue date à Manhattan, New York

Cabaret américain (dés 1911) modifier

Le cabaret américain a été importé du cabaret français par Jesse Louis Lasky en 1911[17][18][19]. Aux États-Unis, le cabaret diverge car il est composé de plusieurs spectacles différents, surtout dus à l’influence de la musique Jazz. A Chicago, le cabaret se concentre sur les groupes et atteint son apogée dans les années folles durant la Prohibition, une période au cour de laquelle il était mis en avant dans les bars clandestins et les grills.

Le cabaret new-yorkais ne s’est jamais développé pour mettre en avant beaucoup de commentaires sociaux. Quand les cabarets new-yorkais jouaient du Jazz, ils avaient tendance à se concentrer sur des chanteurs célèbres comme Nina Simone, Bette Midler, Eartha Kitt, Peggy Lee, et Hildegarde plutôt que sur les musiciens instrumentaux. Les revues annuelles de Julius Monk ont établie les standards des cabarets new-new-yorkais dans les années 50 et 60. Aux États-Unis, la popularité du cabaret commence à décliner au profit des concerts de rock, des émissions de variétés à la télévision[citation nécessaire] et des théâtres de comédie. Cependant, dans certains dîner-spectacles style Las Vegas, comme au  Tropicana, il demeure avec moins de parties comédie. Cette forme d’art vie encore dans plusieurs formats musicaux, comme le format de comédie stand-up et dans les spectacles populaires de drag.

Le cabaret est actuellement[Quand ?] en train de connaître une renaissance aux États-Unis, particulièrement à La Nouvelle Orléans, Seattle, Philadelphie, Orlando, Tulsa, AshevilleCaroline du nord, et à Kansas City, Missouri, où les jeunes générations d’artistes remettent au goût du jour les anciennes formes musicales et théâtrales. Aux États-Unis et ailleurs, plusieurs groupes de cabarets contemporains présentent des combinaisons de musique originale, burlesque et des satires politique, comme les groupes Cabaret Red Light et Leviathan: Political Cabaret. Depuis 1985 à New York, les Bistro Awards récompensent des numéros de cabarets à succès, durables ou novateurs.[20]

 
Le groupe de cabarets polonais Ani Mru Mru se produisant à Edimbourg en 2007

Cabaret anglais (dés 1912) modifier

Le Cabaret Theatre Club, connu plus tard sous le nom de The Cave of the Golden Calf à été crée à Londres au 9 Heddon Street en 1912 par Frida Strindberg, qui s’est inspirée du Kaberett Fledermaus située à Vienne, sa ville natale. Elle destinait son club à être un lieux de rencontre avant-gardiste pour les écrivains bohèmes et les artistes avec son décors crée par Jacob Epstein, Eric Gill et Wyndham Lewis. Mais, il fut rapidement associé à un lieu de divertissement pour la haute société et fera faillite en 1914. The Cave était malgré tout une entreprise influente qui a introduit le concept de cabaret à Londres. Il servira de model aux générations de boîtes de nuit qui ont suivi.[21]

« Les Cabaret Club dans la Heddon Street ont été les déclencheurs de la vogue actuelle des clubs de danse….Le Cabaret Club était le premier clubs dans lequel les membres devaient arriver en tenues de soirée….Le Cabaret Club commença un système de bons, utilisables par les amis des membres pour être admis au club…. La question de légalité de ces bons a mené à une célèbre visite de la police. C’était la nuit ou un certain Duke était sorti par l’ascenseur de la cuisine…. La visite était une affaire de bonne manière.[22]

 
Sainte Bongita au spectacle de Noël 1974 à la Poor House, Stockholm

Cabaret suédois (dés les années 1970) modifier

A Stockholm, un spectacle souterrain appelé Fattighuskabarén (Poor House Cabaret) ouvre en 1974 et continue pendant 10 ans[23]. Des interprètes d’anciennes célébrités suédoises et de plus récentes comme Ted Åström, Örjan Ramberg, et Agneta Lindén commencèrent leur carrière ici.

Cabarets célèbres modifier

Voir aussi modifier

Références modifier

Bibliographie modifier

Fierro, Alfred (1996). Histoire et dictionnaire de Paris. Robert Laffont. ISBN 2-221--07862-4.

Notes et citations modifier

  1. « CABARET : Etymologie de CABARET », sur www.cnrtl.fr (consulté le )
  2. (en) « Cabaret definition and meaning | Collins English Dictionary », sur www.collinsdictionary.com (consulté le )
  3. a b et c Fierro, Alfred, Histoire et Dictionnaire de Paris, Robert Laffont, (1996) (ISBN 2-221-07862-4), page 744
  4. Jim Chevallier, A History of the Food of Paris: From Roast Mammoth to Steak Frites, (ISBN 1442272821), p. 67-80
  5. « Un lieu mythique », sur https://www.paradislatin.com/ (consulté le )
  6. (en) Meakin, Anna, « "Le Chat Noir: Historic Montmartre Cabaret" », Bonjour Paris,‎ (lire en ligne)
  7. (en) Haine, W.Scott, The Thinking Space: The Café as a Cultural Institution in Paris, Italy and Vienna., Ashgate, (ISBN 9781409438793), p. 8
  8. Fierro, Histoire et Dictionnaire de Paris, p. 738
  9. Fierro, Histoire et Dictionnaire de Paris, , p. 738
  10. a et b Fierro, Histoire et Dictionnaire de Paris, , p. 738
  11. a b et c Fierro, Histoire et Dictionnaire de Paris, , p. 1006
  12. Willem Frijhoff, Marijke Spies, Dutch Culture in a European Perspective: 1900, the age of bourgeois culture, 2004 archived 2016-05-22 at the wayback machine (lire en ligne), p. 507
  13. (nl) « Oudejaarsconference », dans Wikipedia, (lire en ligne)
  14. a et b (en) The new encyclopaedia Britannica, 1997 archivé le 28-04-2016 dans le wayback machine (lire en ligne), p. 712, Volume 2 :

    « It retained the intimate atmosphere, entertainment platform, and improvisational character of the French cabaret but developed its own characteristic gallows humour. By the late 1920s the German cabaret gradually had come to feature mildly risque musical entertainment for the middle-class man, as well as biting political and social satire. It was also a centre for underground political and literary movements. [...] They were the centres of leftist of opposition to the rise of the German Nazi Party and often experienced Nazi retaliation for their criticism of the government. »

  15. (en + pl) Zielony Balonik, The Little Green Balloon, Akademia Pełni Życia, Cracovie, archivé le 25-04-2012 dans le wayback machine
  16. Zielony Balonik. Archivé le 01-04-2012 dans le Wayback Machine 2011 Instytut Książki, Poland.
  17. Vogel, Shane, The scene of Harlem cabaret: race, sexuality, performance, 2009, archivé le 28-04-2016 dans le wayback machine, (lire en ligne), ch.1, p.39
  18. Erenberg, Lewis A., Steppin' out: New York nightlife and the transformation of American culture, 1890-1930, (1984) archivé le 11-05-2016 dans le wayback machine (lire en ligne), p. 75-76
  19. Malnig, Julie, Dancing till dawn: a century of exhibition ballroom dance, (1992) archivé le 20-05-2016 dans le wayback machine (lire en ligne), p. 95
  20. (en) Hall, Kevin Scott., « "@ the 2010 Bistro Awards" », Edge magazine,‎ 15 avril 2010 archivé le 10-07-2011 dans le wayback machine (lire en ligne)
  21. 20thcenturylondon.org.uk, « "The programme and menu from the Cave of the Golden Calf, Cabaret and Theatre Club - Explore 20th Century London". 20thcenturylondon.org.uk. Archived from the original on 28 December 2016. Retrieved 6 January 2017. », 20thcenturylondon.org.uk.,‎ archivé de l'original le 28 décembre 2016. consulté le 6 janvier 2017 (lire en ligne)
  22. G H Fosdyke Nichols, 'A Round of the Night Clubs', Wonderful London, ed. St. John Adcock 1927, p. 945
  23. « "About CabarEng - Facebook" » (consulté le )

Liens externes modifier