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Bertille de Baudinière

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Bertille de Baudinière (née en 1955 à Saint Malo) est une artiste française qui a travaillé principalement en France, au Japon et aux Etats-Unis.  Son travail sur les trois continents intègre des problématiques de nature et de société dans la recherche de nouvelles techniques et mediums. En se rapprochant des mouvements de l’abstraction lyrique et du Mono-ha, son œuvre est une fusion des civilisations de l’Extrême-Orient et de l’Occident.[1]

Biographie

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Diplômée des Beaux-Arts de Paris en 1982 sous la direction de Jean Bertholle et Olivier Debré, elle est artiste résidente à la Fondation des Etats-Unis de 1983 à 1985. En 1986 Baudinière reçoit la bourse de recherche Monbucho du gouvernement Japonais et rentre à Tokyo Geidai où elle obtient une maîtrise en 1990 sous la direction de Kazumichi Sakamoto. En 1990 elle est artiste résidente à Bemis Center for Contemporary Arts, Omaha, Nebraska.[2] Elle revient en France en 1993, retourne aux Etats-Unis de 2009 à 2012 et  désormais vit et travaille  à Paris et Long Island City, New York.[3]

A Tokyo, Bertille de Baudinière commence la série Green Earth (1989) qui sera suivie par Red Earth (1990) aux Etats-Unis et Blue Earth en France (2004) : trois études sur la Terre qu’elle reprendra à différentes intervalles jusqu’à  maintenant. Par ailleurs elle s’intéresse à l’arrivée du monde numérique (Ecrans- Lumière, Painting by Numbers, Painting by Letters, Pixels) ; des faits historiques marquants (Guantanamo, Voilage, Sécurité) ; et des observations personnelles (New York Light, Harlem, Paris Time, Planètes).[2] Elle entreprend aussi une recherche en trois dimensions en composant des matériaux récupérés -- filtres, baguettes de bois, cordes de piano -- sur des supports de chassis (Colorimétrie).[4]

Depuis son séjour au Japon, Baudinière utilise des pigments naturels (Nihonga) mélangés à la caséine et l’eau, répartis sur la toile ou sur du papier de riz, en référence à la philosophie Zen. En 2012 de retour en France, elle développe une technique nouvelle: des terres naturelles de différentes parties du monde qui, mélangées au médium, donnent des réactions chimiques différentes l’une de l’autre, selon leur composition organique.[5]

« Ce qui m’attire le plus et se reflète dans mon travail sont les oppositions, les différences, les conflits et la mobilité qui signifient la vie telle qu’elle est vécue» dit-elle.[6]

Expositions

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Parmi les expositions de Bertille de Baudinière en France on peut citer sa rétrospective à la Fondation des Etats-Unis en 2005 et Green Earth en 2013. A l’international: Bemis Center, Islip Art Museum et Resobox aux Etats-Unis ; Tamura Gallery et Tomura Gallery à Tokyo ; Arte Noah et Museum Zündorfer Wehrturm en Allemagne.

Ses œuvres appartiennent aux collections suivantes : la Fondation des États-Unis et la Fondation Danielle Mitterrand en France ;  le musée de Landau, Allemagne ; Bemis Center et la QCC Art Gallery – City University of New York aux Etats-Unis.

Ses peintures ont illustré des articles dans Le Monde diplomatique à trois reprises, y compris Violence, imprimée en première page après l’attaque du 11 septembre aux États-Unis.

Liens externes

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Site de Bertille de Baudinière: http://www.bertille-baudiniere.com/

Green Earth, lelivredart: http://www.lelivredart.com/project/bertille-de-baudiniere-green-earth/

Références

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  1. (fr + en + ja) Green Earth (postface Ellen Nettles), Paris, lelivredart, (ISBN 978-2-35532-202-0), p. 63-65
  2. a et b (fr + en) Elisabeth Lièvre-Crosson, L'art et la manière De Baudinière, Blue Earth (catalogue retrospective), Paris,
  3. (en) « Bertille de Baudinière », sur MOMA PS1 Studio Visit (consulté le )
  4. (en) « Japanese influenced painting: Bertille de Baudinière », sur artstomarket (consulté le )
  5. (fr + en + ja) Green Earth (préf. Bernard Point), Paris, lelivredart, (ISBN 978-2-35532-202-0), p. 3-5
  6. (en) « Bertille de Baudinière », sur artsy.net (consulté le )