Olivier Debré

peintre français
Olivier Debré
Olivier Debré en 1995.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Olivier Philippe Debré
Nationalité
Formation
Activité
Père
Mère
Fratrie
Enfant
Parentèle
Autres informations
A travaillé pour
Mouvement
Maître
Distinction
membre de l'Académie des beaux-arts (1999)

Olivier Debré, né le à Paris où il est mort le [1], est un peintre français, représentant majeur de l’abstraction lyrique.

Il est le fils du professeur Robert Debré, le frère de Michel Debré, le père de Patrice Debré et Sylvie Debré-Huerre, et l'oncle de Bernard Debré et de Jean-Louis Debré.

Biographie modifier

 
Lycée Montaigne (Paris).
 
Robert Debré.
 
Jeanne Debat-Ponsan.

Famille et formation modifier

Troisième enfant de Robert Debré et de Jeanne Debat-Ponsan (fille du peintre Édouard Debat-Ponsan), le jeune Olivier est un bon élève au lycée Montaigne à Paris[2].

Il passe ses vacances à Nazelles dans la propriété de son grand-père maternel, Édouard Debat-Ponsan, puis, à partir de 1933, dans le domaine Les Madères acquis par son père à Vernou-sur-Brenne, dont il hérite avec sa sœur en 1978 et où il a installé depuis lors un de ses ateliers.

Après avoir passé la seconde partie de son baccalauréat de philosophie, il s'inscrit en 1937 pour des études d'architecture à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de son oncle Jacques Debat-Ponsan, et s'inscrit à la Sorbonne pour une licence d'histoire qu'il obtient en 1942. Il fréquente l'atelier de Le Corbusier[3].

Premières œuvres modifier

En juin 1937, il subit un choc en voyant, exposé au pavillon de l’Espagne de l’Exposition internationale à Paris, le Guernica de Pablo Picasso. Georges Aubry, dont la galerie est située rue de Seine à Paris, l'encourage en l'exposant le premier. Il est remarqué par Dunoyer de Segonzac et Picasso[4] qu'il rencontrera en 1941, ce dernier l’invitant à son atelier 7, rue des Grands-Augustins pendant l’hiver 1942-1943. C'est à cette époque que Georges Aubry expose ses premières toiles abstraites.

Entre 1940 et 1943, il rejoint son père et son frère dans la résistance des maquis[5]. En 1944, il épouse Denise Coulon, qui est l'arrière-petite-fille d'Eugène Scribe et la petite-nièce de Camille Pelletan, avec qui il aura deux enfants, Patrice et Sylvie. Il peindra dans la propriété familiale de sa femme à Saint-Georges-de-Didonne ainsi que sur le port de Royan jusqu'à sa mort. Durant la Seconde Guerre mondiale, son art est marqué par l'expression graphique. Le dessin lui permet de traduire toute l'horreur de la guerre : Le Mort de Dachau, Le Sourire sadique du Nazi, Le Mort et son âme. En 1946, il installe un atelier à Cachan, il y peint une toile de 8 m de long : La Vérité et la Justice poursuivant le crime. Il rencontre André Lanskoy.

En 1949, il présente sa première exposition personnelle à la galerie Bing, à Paris, marchand de Chaïm Soutine et de Modigliani. À l'automne, Olivier Debré installe un second atelier au 11, rue de Saint-Simon à Paris. Il est invité pour la première fois au Salon d'automne auquel il est resté fidèle. C'est à cette époque qu'il fait la connaissance de ses grands aînés, les peintres abstraits Hans Hartung, Gérard Schneider, Serge Poliakoff, Maria Helena Vieira da Silva. Il réalise ses premiers Signes-personnages[4],[6].

Le temps du succès modifier

Autour de 1950, il privilégie la matière et les couleurs sourdes. Olivier Debré expose à New York à la Perspective gallery. Il est invité au Salon de mai auquel il participera jusqu'à sa mort. En 1951 la librairie-galerie la Hune présente pour la première fois les gravures d'Olivier Debré. L'année suivante, il participe à son premier Salon d'octobre qui regroupe les peintres les plus significatifs de l'art non figuratif et abstrait. Il y côtoie Geneviève Asse, Claude Bellegarde, Francis Bott, Jean Degottex, Pierre Dmitrienko, Jacques Doucet, Jacques Germain, Charles Lapicque, Jean Messagier, Kumi Sugaï, Zao Wou-Ki, parmi d'autres. 1953 correspond à une période charnière dans l'œuvre d'Olivier Debré qui délaisse les signes-personnages pour les signes-paysages qui sont alors, restitue Pierre Cabanne, « lieu de rencontre de ses sensations directement ressenties sur la nature et d'une pensée tendue vers la pleine et exacte connaissance »[7]. C'est à cette époque qu'il prend conscience des possibilités multiples offertes par la technique de la lithographie qu'il n'a jamais cessé de pratiquer[4]. Il participe pour la première fois en 1954 au salon Comparaisons. En 1956, Michel Warren organise sa première exposition individuelle à Paris. L'année suivante, la seconde exposition chez Michel Warren le fait figurer « désormais en bonne place parmi les chefs de file de l'École de Paris », écrit John Prossot dans Apollo dont la couverture reproduit le tableau exposé. Après un voyage en Espagne, il expose, en 1959, à la Phillips Gallery à Washington. Il rencontre Franz Kline, Mark Rothko et Jules Olitski[8]. En mai, première exposition personnelle à la Knoedler Gallery aux États-Unis, avec une préface de Pierre Courthion. Il participe à Peintres d'aujourd'hui au Palazzo delle Arti à Turin.

Au tournant des années 1960, il revient au paysage, sa peinture est plus fluide avec des ponctuations de concrétions épaisses qui délimitent et créent l'espace. Il qualifie alors sa peinture d’abstraction fervente car elle symbolise l'émotion ressentie devant le paysage. En 1960, il expose à la galerie Knoedler à Paris. La presse se fait l'écho de cet événement[4]. Durant l'été, il séjourne en Vénétie avec sa famille[4]. L'année suivante, il effectue un nouveau voyage en Espagne avec son fils Patrice. En 1962, il voyage en Grèce avec sa famille. À l'automne, une exposition de ses œuvres a lieu au musée de l'Athénée à Genève. Il participe pour la première fois au Salon Grands et Jeunes d'aujourd'hui à Paris. Il expose un bahut en bois sculpté posé sur un socle de métal à l'exposition « Antagonismes 2-L'objet » au musée des arts décoratifs à Paris.

En 1963, double exposition à la galerie Knoedler à Paris puis à New York. C'est le poète Francis Ponge qui écrit le texte pour les deux catalogues, dont Pour Olivier Debré[9]. La presse se fait largement l'écho de cet événement en France comme aux États-Unis ; à cette occasion, Olivier Debré retourne à New York où il rencontre Mark Rothko pour la seconde fois.

La consécration internationale modifier

Le temps de la maturité correspond aux grandes réalisations pour des commandes et à la reconnaissance internationale. Ainsi, 1965 marque la réalisation de grandes toiles de 1,8 × 8,8 m et 1,8 × 15 m pour le lycée Cordouan de Royan. Il participe à de nombreuses expositions itinérantes en Amérique latine et en Europe de l'Est. La première exposition personnelle d'Olivier Debré à Oslo se tient à la galerie Haaken A.Christensen en 1966. Il voyagera et peindra en Norvège jusqu'à la fin de sa vie. Une exposition rétrospective qui se tient au musée du Havre est abondamment relayée dans la presse. Une exposition a lieu à Francfort, à la galerie Appel und Fertsch[4].

À partir de 1967, Olivier Debré participe à de nombreuses expositions collectives et personnelles ; il figure à l'exposition internationale de Montréal « Expo 67 ». Il réalise une gigantesque peinture de 5 × 2,5 m, Signe d'homme, pour le pavillon français. C'est l'époque où paraît la première monographie consacrée au peintre par Pierre Courthion. Olivier Debré reçoit plusieurs commandes pour des établissements d'enseignement, lycées et facultés. En 1970, il réalise sa première exposition au Japon, à la Nippon Gallery à Tokyo. Daniel Abadie présente sept de ses grandes toiles au Prieuré de Vivoin et signe la préface du catalogue[4]. Olivier Debré participe en 1971 au concours d'architecture pour le Centre Georges-Pompidou en présentant deux projets. Il continue à recevoir de nombreuses commandes et à faire des expositions personnelles. Ainsi, une rétrospective de ses œuvres a lieu au musée d'art et d'industrie et à la maison de la culture et des loisirs de Saint-Étienne, exposition reprise en partie au musée Picasso à Antibes. En 1975-1976, il fait partie, avec Pierre Alechinsky, Hans Hartung, François Heaulmé, Roberto Matta, Zoran Mušič, Edouard Pignon et Pierre Soulages, de l'exposition itinérante en France Trente créateurs organisée par André Parinaud.

De 1980 à 1985, Olivier Debré le chef d'atelier de peinture murale à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris[10]. Il réalise une céramique pour le mur extérieur de l'hôtel Nikko à Paris. De nombreuses expositions personnelles lui sont consacrées en France et à l'étranger, à Washington, au Danemark, à Houston. Il crée les décors et costumes de la pièce Racines pour le festival d'Avignon. Une rétrospective a lieu dans les musées d'Orléans et de Metz en 1985-86. Plusieurs expositions personnelles se tiennent à l'étranger, à Dakar, à Stockholm, à Genève, à Luxembourg. Olivier Debré accorde une importante donation de 170 estampes à la Bibliothèque nationale de France, et réalise le rideau de scène et de fer de la Comédie-Française, qui est inauguré en 1987 par le ministre de la culture, François Léotard et par Jean Le Poulain. Deux ans plus tard, on inaugure le rideau de l'Opéra de Hong Kong commandé par la fondation Louis-Vuitton pour la création. Ses dessins d'après-guerre sont exposés au musée d'Art et d'Histoire de Saint-Denis en 1990, avec une préface de Bernard Noël. L'année suivante, le peintre reçoit une commande de la Régie immobilière de la ville de Paris, par l'intermédiaire de son directeur, Michel Lombardini, pour un immeuble d'ateliers d'artistes et de logements dans le 13e arrondissement de Paris, 54 rue Albert, inauguré en 1993. Olivier Debré gagne le concours pour la construction, à Compiègne, de l'église Notre-Dame de la Source[11].

 
Obélisque en hommage à Charles de Gaulle, Montréal.

La consécration du peintre est également marquée par l'inauguration d'une salle Olivier Debré au musée des beaux-arts de Tours en 1992. Dans le parc Lafontaine à Montréal, est inauguré par Jacques Chirac le Mémorial du général de Gaulle commandé à Olivier Debré par le maire de Paris et offert à la ville de Montréal pour le 350e anniversaire de la cité québécoise. On inaugure également cette année-là le mur extérieur de la Villa Kujoyama à Kyoto, et l'année suivante, la céramique destinée au temple Daikakuji à Kyoto. L'année 1994 voit l'inauguration de quatre sculptures en acier pour l'entrée du tunnel sous la Manche. Le peintre réalise des fontaines pour les Autoroutes du Sud de la France.

Les dernières années modifier

Une rétrospective des œuvres d'Olivier Debré a lieu en 1995 à la galerie nationale du Jeu de Paume à Paris, Daniel Abadie étant le commissaire et directeur[12]. À cette occasion, il décore vingt vases en porcelaine de Sèvres en collaboration avec la manufacture nationale de Sèvres en une série de pièces uniques qui sera vendue par le musée et la Manufacture. La rétrospective est présentée dans de nombreux pays. Le peintre réalise les vitraux pour la chapelle Saint-Maudé de La Croix-Helléan dans le Morbihan. En 1996 a lieu à Paris l'inauguration théâtre des Abbesses, œuvre de l'architecte Vandehove, où Olivier Debré réalise le rideau et les toiles tendues des galeries des balcons latéraux. L'année suivante, c'est la première à l'Opéra Bastille du spectacle Signes avec les décors et les costumes d'Olivier Debré, spectacle dans lequel Carolyn Carlson a signé la chorégraphie. Ce ballet est inscrit dans le répertoire de l'Opéra et est repris régulièrement. Enfin, en 1998, Olivier Debré réalise le rideau de scène de l'Opéra de Shanghai.

Le 17 mars 1999, quelques mois avant sa mort en juin, Olivier Debré est élu membre de l'Institut de France, à l'Académie des beaux-arts, au fauteuil précédemment occupé par le peintre Georges Cheyssial[4]. À son décès[13],[14],[15], un hommage lui est rendu le 5 juin devant son atelier des Madères à Vernou-sur-Brenne et le 9 juin à la Comédie-Française. Il repose au cimetière de Nazelles[4]. Son épouse, Denise Debré, est décédée le 12 septembre 2013 à 90 ans.

L'art d'Olivier Debré modifier

Abstraite et solidement construite dans les années 1940-1950, sa peinture a évolué à partir des années 1960 vers une spatialité qui renvoie à la liberté et à l'impermanence de la nature. Grand coloriste, son intervention sur l'espace pictural exalte la couleur. Dans les années 1970, sa peinture atteint un équilibre formel dans une suite de toiles d’un format carré[4].

Olivier Debré a parfois peint de très grandes toiles en faisant glisser une sorte de pinceau-balai sur la toile au sol, peignant toujours dehors, quel que soit le temps. Il a dessiné également un timbre-poste, des vitraux, peint plusieurs rideaux de scène, pour la Comédie-Française, pour l'Opéra de Hong Kong et le nouvel Opéra de Shanghai en Chine, ainsi que les fresques murales du Théâtre des Abbesses à Paris, ce qui ne se fit pas sans remous avec le directeur Gérard Violette[16].

Il a aussi été sculpteur et illustrateur, entre autres des livres de Michel Déon, Francis Ponge, Edmond Jabès et Julien Gracq. Il a publié quelques essais artistiques, notamment pour donner sa vision de l'évolution des formes, et proposé une nouvelle architecture adaptée à la ville contemporaine.

« Une peinture, aussi éloignée soit-elle de ce qu'il est convenu d'appeler la représentation du monde, en reste une image… Toute chose qui est participe du monde, y compris mon émotion. Les peintres qui se croient de purs lyriques décrivent le paysage de leur émotion… L'important reste l'intensité du sentiment et non le sujet, fût-il la description même de l'émotion. »

— Olivier Debré[17]

Expositions modifier

Expositions personnelles modifier

 
Palais Galliera, Paris.
 
Musée des Beaux-Arts de Brest.
 
Théâtre Louis-XIV de la place Crillon, Avignon.
 
Château des ducs de Wurtemberg, Montbéliard.
 
Musée national de Chine, Pékin.
 
Château de Chenonceau, Chenonceaux.
 
Château d'Annecy.

Expositions collectives modifier

Réception critique modifier

Le peintre modifier

  • « À propos d'Olivier Debré, nous éprouvons une fois de plus tout ce que la peinture, depuis quelque temps, a décidé de nous taire pour nous dire, peut-être avec plus de force, ce dont elle désire à tout prix nous entretenir… Une sorte de figuration à l'envers qui capte et conduit notre regard à nous empêcher de voir précisément quelque chose, de façon seulement à nous permettre de ressentir principalement les douces, les si particulières rafales du lieu et de la saison. » - Francis Ponge[9]
  • « Vingt-cinq années jalonnent la courbe qui va de formes peintes dans la pâte de l'abstraction chaude de 1943 et des signes écrits dans la vivacité du geste directement au tube du début de 1944 à la fin 1948, à la reprise des empâtements monolithiques des années cinquante, à la période actuelle de grandes plages de couleur aux confins ourlés de matière, quelque peu informelle, qui sont en quelque sorte l'accent et le centre de toute son œuvre. » - Julien Alvard (en)[59]
  • « Vastes champs colorés d'Olivier Debré, qui sous-tendent des sources naturalistes, dans des compositions lyriques, essaimées d'îlots de matière justement venus aux cimes du tableau, ménageant des brèches secrètes et donnant sa marque à une œuvre déjà bien connue, fervente, enlevée, aux confins de l'abstraction. Peinture du geste et du signe, sobrement définie, aérée et pourtant d'une grande densité, qui jamais ne se coupe de ses sources originelles. » - Gérard Xuriguera[60]
  • « Debré capte les couleurs essentielles de la nature : la forêt fauve, la prairie vert pâle. Mais il ne se satisfait pas des facilités de la mode du monochrome qui, quoi qu'en disent les thuriféraires de cette technique, est un appauvrissement. Ses toiles sont plus diaprées, plus irisées que jamais. Parfois, une échancrure ouvre une échappée vers un nouvel espace, la promesse d'une future toile qui promongera celle-ci. Quelques reliefs plus sonores affleurent ces vastes étendues fluides et leur donnent des pulsions énergiques. Debré ne représente pas des paysages, il nous en imprègne. » - Pierre Mazars[22]
 
Bernard Noël
  • « Olivier Debré, par l'invention du signe-surface, a révélé que la peinture ne travaille pas des images, mais leur matière, car en celle-ci s'opère le croisement de l'impression, qui les dégage, et de l'émotion du peintre, qui s'ensuit. Le signe-surface entretient cette métamorphose permanente : il ne la représente pas, il en est le foyer où toujours se ranime l'élan dans lequel l'espace apparaît comme la matière visuelle unissant, à travers nous, le monde et nous. Mais en rendant visible cette émotion qui, avant lui, ne l'était pas, Olivier Debré l'a faite évoluer : l'espace n'est plus seulement un lieu ; étant de la matière, c'est un milieu révélateur qui compose et décompose les formes dans une danse aérienne et mentale où se dissolvent les vieilles séparations. » - Bernard Noël[61]
  • « Une peinture aux grands formats qui ouvrent l'espace de façon lyrique ; une abstraction qui à l'origine doit quelque peu à Nicolas de Staël mais qui a depuis longtemps conquis son expression particulière. L'un des thèmes favoris d'Olivier Debré est le paysage de la Loire qui lui permet de créer un champ fluide où s'épanouit la couleur. » - Gérald Schurr[23].

Le graveur modifier

  • « L'expression sculpturale qu'il donne à ses eaux-fortes n'est pas exempte de la monumentalité de ses paysages de la Loire ; il y a là le même "coulé", l'alternance de sérénité et de violence, de spontanéité et de réflexion, de formes fermées et ouvertes de ses peintures. La pointe du graveur n'est pas toujours un scalpel, elle adoucit les structures, suggère des contours, délivre des nuances ou des passages. » - Pierre Cabanne[62].

Conservation modifier

  Belgique modifier

  Brésil modifier

  Canada modifier

  Danemark modifier

  États-Unis modifier

  France modifier

 
Centre de création contemporaine Olivier Debré, Tours.

Un centre d'art au nom d'Olivier Debré modifier

En 2015, le CCC - centre de création contemporaine de Tours est devenu le Centre de création contemporaine Olivier Debré. Il s'implante en 2016 dans un nouveau bâtiment construit sur le site du jardin François Ier[64]. Le lieu n'est pas un musée consacré à Olivier Debré mais un centre d'art[65] qui fera vivre l’œuvre du peintre en la mettant en résonance avec la création artistique contemporaine[66].

Le bâtiment, imaginé par l'agence d'architecture portugaise Aires Mateus, à la suite d'un concours international organisé par Tours Métropole Val de Loire, est inauguré le 10 mars 2017 avec l'exposition Un voyage en Norvège[42], en présence du président de la République François Hollande[67] et de Sa Majesté la reine Sonja de Norvège[64].

Autres modifier

 
Collégiale Notre-Dame de Lamballe.

  Inde modifier

  Israël modifier

  Italie modifier

  Jordanie modifier

 
Galerie nationale des Beaux-Arts de Jordanie (en), Amman.

  Luxembourg modifier

  Norvège modifier

 
Musée d'Art contemporain Astrup-Fearnley.
 
Musée national de Cardiff.

  Pays-Bas modifier

  Royaume-Uni modifier

  Suisse modifier

  Taïwan modifier

Autres œuvres modifier

Espaces publics modifier

 
Station « Les Arènes », métro de Toulouse.
 
Chapelle des Pénitents blancs, Avignon.
  • D et S ou Grise lourde 1948 (Centre Pompidou Paris).
  • Sculpture « fontaine », implantée sur l'aire de Parcé-sur-Sarthe A11. Fontaine en deux parties, mettant en scène tout autant l'eau tumultueuse que le calme d'une eau paisible. Jets d'eau, grès, métal.
  • Monument commémoratif à Charles de Gaulle érigé en 1992 au parc La Fontaine de Montréal pour le 350e anniversaire de la cité québécoise : obélisque moderne et abstrait (sculpture-flamme) haut de 17 mètres en granit bleu de Vire.
  • Mur extérieur revêtu d’une céramique à la Villa Kujoyama à Kyoto, 1992.
  • Décor de la station « Les Arènes », métro de Toulouse, 1993.
  • Quatre structures en acier (demi-cylindres biseautés) peintes en rouge pour l’entrée de l’Eurotunnel à Calais, 1994.
  • Céramique pour le mur extérieur de l'hôtel Nikko à Paris.
  • Rideaux de scène et de fer : Comédie-Française de Paris[88], théâtre des Abbesses Paris, Opéra de Hong Kong, Opéra de Shanghai.
  • Lambris pour le Centre hospitalier universitaire de Liège, sérigraphie sur panneaux d'acier émaillé vitrifié, chaque panneau : 103 × 200 cm, 1978-1985, collection du musée en plein air du Sart Tilman (université de Liège).

Contributions scéniques modifier

Collections privées modifier

Contributions bibliophiliques modifier

 
James Sacré.
 
Edmond Jabès.
 
Michel Butor.
 
Mathieu Bénézet.
 
Michel Déon.
  • Francis Ponge (traduction en langue anglaise d'Annette Michelson), Pour Olivier Debré, 2 lithographies originales d'Olivier Debré, 33 exemplaires numérotés, colophon signé par l'auteur et par l'artiste, Galerie Knoedler, 1963.
  • Édith Boissonnas, Joan Brossa, Jean-Pierre Faye, John Keats, André Pieyre de Mandiargues et Jean Paulhan, Paroles peintes IV, gravures d'Olivier Debré, Antoni Tàpies, Pierre Tal Coat, Alan Reynolds (en), Roberto Matta, Philippe Lepatre et Henry Moore, édition originale présentée sous forme de feuilles flottantes, 228 exemplaires numérotés, Éditions O. Lazar-Vernet, 1970.
  • Pierre Torreilles, Pratique de la poésie, une eau-forte originale d'Olivier Debré, Fata Morgana, 1977.
  • Pierre Torreilles, Toutes les aubes conjuguées, 3 gravures signées et justifiées par Olivier Debré, colophon signé par l'artiste, 80 exemplaires numérotés, Thierry Bouchard, 1978.
  • James Sacré, Quelque chose de mal raconté, une gravure originale d'Olivier Debré, André Dimanche, Marqseille, 1981.
  • Jean-Clarence Lambert, Mu-Tei, 13 lithographies originales d'Olivier Debré, Éditions Le Limitrope, 1982.
  • Djuna Barnes, Aux Abysses suivi de La Colombe, couverture illustrée par Olivier Debré, Éditions Ryôan-ji/ André Dimanche, 1984.
  • Claude Margat, Regard dedans, frontispice d'Olivier Debré, 33 exemplaires numérotés (3 avec peinture originale, 30 avec gravure originale), Éditions Unes, 1984.
  • Bernard Noël, Le livre de l'oubli, 8 eaux-fortes d'Olivier Debré, 121 exemplaires numérotés, André Dimanche éditeur, 1985.
  • Franck André Jamme, Pour les simples, une gravure originale par Olivier Debré, Fata Morgana, 1987.
  • Ouvrage collectif, El Tretze Vents, peintures originales et estampes par Olivier Debré, Jean Degottex, Antonio Saura, Antoni Tapies…, 85 exemplaires numérotés, Éditions du Musée de Céret, 1987.
  • Patrice Huerre, Perocco le perroquet, illustrations d'Olivier Debré, L'École des loisirs, 1989.
  • Edmond Jabès, Bâtir à chaux et à sable, 14 eaux-fortes et aquatintes d'Olivier Debré, 150 exemplaires numérotés, Cercle parisien du livre, 1989.
  • Michel-Ange, Lettres familières, pointe-sèche d'Olivier Debré en 50 exemplaires numérotés et signés, L'Échoppe, Caen, 1989.
  • Bernard Vargaftig, VOICI ou un souffle à travers "Journal du regard" de Bernard Noël, 315 exemplaires numérotés (15 exemplaires avec un lavis original, 300 exemplaires avec 3 reproductions de lavis d'Olivier Debré), coll. « Voix de chants », Æencrages & Co, Baume-les-Dames, 1990.
  • Michel Butor, Sous le soleil noir, feuillets mobiles, Zoé Christiani éditeur, 1991.
  • Mathieu Bénézet, Bernard Noël et Bernard Vargaftig, Trois états du toi, poèmes accompagnés de 9 lithographies originales d'Olivier Debré, 130 exemplaires numérotés, Éditions La Sétérée/ Jacques Clerc, 1992.
  • Paul Valéry (présentation de Michel Decaudin), Poésies, 50 illustrations d'Olivier Debré, 900 exemplaires numérotés, Imprimerie nationale, 1992.
  • Dominique Grandmont, Demain, fruit du sommeil, poème (fac-similé de manuscrit) sur 32 feuillets pliés en accordéon, reproduction de peinture d'Olivier Debré au recto, Les petits classiques du grand pirate, 1995.
  • Eugène Guillevic, Ciels du quotidien, 3 eaux-fortes originales par Olivier Debré, Julius Baltazar et Roger Bertèmes, 60 exemplaires numérotés (les 12 premiers enrichis d'un dessin original à l'encre de Chine de chacun des 3 artistes), André Biren, Paris, 1996.
  • Julien Gracq, Les eaux étroites, 8 eaux-fortes d'Olivier Debré, 180 exemplaires numérotés, Les Pharmaciens bibliophiles, 1997.
  • Michel Déon, Avant-jour, 4 eaux-fortes et aquatintes d'Olivier Debré, 57 exemplaires numérotés, les 12 premiers enrichis d'un lavis original en frontispice, colophon signé par l'auteur et par l'artiste, Biren, Paris, 1998.
  • Georges-Emmanuel Clancier, Est-ce un adieu ? On a tenu, édition originale des paroles d'adieu prononcées lors des obsèques d'Eugène Guillevic le 25 mars 1997, 2 gravures originales hors texte par Olivier Debré et Julius Baltazar, 65 exemplaires numérotés, Éditions Alain Pirol, Montréal, 1999.
  • L'Ecclésiaste - Un temps pour tout (traduction de l'Hébreu d'Ernest Renan), 8 eaux-fortes et une lithographie originale d'Olivier Debré, 210 exemplaires numérotés, Les Amis du livre, Paris, 1999.

Écrits modifier

  • Impressions de voyage, galerie Ariel, 1973.
  • Bernard Noël et Olivier Debré (entretiens avec Jean-Yves Bosseur et Michel Archimbaud, Le rideau de la Comédie-Française, Librairie Séguier/ Garamont-Archimbaud, 1987.
  • L'Espace et le comportement, coll. « Envois », L'échoppe, 1990.
  • La Marche de Mme Ouvrard, 1996.
  • Couleurs et mots, Éditions du Cherche Midi, 1996.
  • L'Œuf dans le chocolat, 1997.
  • Espace pensé, espace créé, coll. « Documents », Éditions du Cherche Midi, 1999.

Hommages modifier

Prix modifier

Philatélie modifier

  • Les Postes françaises ont émis le 19 avril 1993 le timbre-poste - Europa - « Rouge rythme bleu » - Olivier Debré, d'une valeur faciale de 2,50 FF et reproduisant la toile ainsi désignée[93].

Voirie modifier

  • Le nom d'Olivier Debré a été donné à une rue des villes de Tours et de Vannes.

Élèves modifier

Références modifier

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Jean Cortot, « Notice sur la vie et les travaux de M. Olivier Debré (1920-1999) », notice lue à l'occasion de son installation comme membre de la section Peinture de l'Académie des Beaux-Arts, 11 décembre 2002.
  3. « Olivier Debré », Le Monde des arts.
  4. a b c d e f g h i et j Biographie Lydia Harambourg dans Olivier Debré, Éric de Chassey.
  5. Voir sur carcassonne.org.
  6. Dictionnaire de la peinture, article « Olivier Debré », Larousse, 2003 ; lire en ligne.
  7. Pierre Cabanne, L'Art du vingtième siècle, Éditions Aimery Somogy, 1982, p. 200.
  8. a b et c Jean-Paul Ameline, commissaire d'exposition, « Olivier Debré », musée national d'art moderne, 2003.
  9. a et b Francis Ponge, Pour Olivier Debré, Paris, galerie Knoedler, 1963, avec deux lithographies sur double page, dont la couverture ; tirage : 33 ex. numérotés.
  10. Institut de France, Académie des Beaux-arts, Notice sur la vie et les travaux de M. Olivier Debré (1920-1999) par M. Jean Cortot lue à l'occasion de son installation comme membre de la Section Peinture séance du 11 décembre 2002 ([PDF] en ligne sur academiedesbeauxarts.fr).
  11. L'Observatoire Caue, L'église Notre-Dame de la Source de Compiègne.
  12. Bernard Heitz, « Le paysage à l'âme. Olivier Debré au Jeu de paume », Télérama no 2371, 21 juin 1995, pp. 59-60.
  13. Philippe Royer, « Décès du peintre Olivier Debré », La Croix, 3 juin 1999
  14. Hervé Gauville, « Olivier Debré ne fera plus sensation - Mort du peintre qui traduisait les émotions que les paysages lui inspiraient », Libération, 3 juin 1999.
  15. Philippe Mathonnet, « Le peintre français Olivier Debré a définitivement tiré le rideau », Le Temps, 3 juin 1999.
  16. « Le Théâtre de la Ville s'étend aux Abbesses. Ouverture à Montmartre d'une autre salle subventionnée par la mairie de Paris » dans Libération du 20 novembre 1996.
  17. Pierre Courthion, « Olivier Debré », Entretiens avec dix-sept peintres non figuratifs, Calmann-Lévy, 1967.
  18. a b c et d Ariane Lemieux, Olivier Debré - Repères biographiques, Galerie Louis Carré, Paris.
  19. a b c d e f g h i j k et l Jacques Busse, « Debré, Olivier », Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.4, pp. 320-322.
  20. a b c et d Galerie Haaken, Oslo, Olivier Debré.
  21. a b c d e f et g Lydia Harambourg, L'École de Paris, 1945-1965 - Dictionnaire des peintres, Ides et Calendes, 1993.
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  74. Musée des Beaux-Arts de Nantes, Olivier Debré dans les collections
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  81. Cité de la céramique de Sèvres, Olivier Debré dans les collections
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  83. Sophie Join-Lambert, « Les œuvres d'Olivier Debré au Musée des Beaux-Arts de Tours », reportage de Cécile Lascève, La Nouvelle République, mai 2011 (source : Dailymotion ; durée : 2'43")
  84. Musée d'Art et d'Archéologie de Valence, Olivier Debré dans les collections
  85. Alexia Fabre, présentation du Musée d'Art contemporain du Val-de-Marne et de ses collections
  86. Musée d'Art contemporain Astrup-Fearnley, Olivier Debré dans les collections
  87. Bibliothèque royale des Pays-Bas, "Avant-jour" dans les collections
  88. « Portrait : Olivier Debré », émission Soir 3, 16 septembre 1987 (source : archives INA ; durée : 2'12")
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  91. Fonds de dotation Bredin Prat pour l'art contemporain, Olivier Debré dans la collection
  92. Caroline Legrand, « La collection Harel, ou les amitiés artistiques », La Gazette de l'Hôtel Drouot, 17 février 2017
  93. Timbres de France, Olivier Debré.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Sur Olivier Debré modifier

Sur la famille Debré modifier

Ouvrages généraux (période, mouvement, etc.) modifier

  • Pierre Courthion (couverture d'Olivier Debré), Art indépendant - Panorama international de 1900 à nos jours, Albin Michel, 1958.
  • Guy Weelen, La Jeune École de Paris, Le Musée de poche, 1958.
  • Raymond Nacenta, The School of Paris - The painters and the artistic climate of Paris since 1910, Oldbourne Press, Londres, 1960.
  • Jean Grenier, Entretiens avec dix-sept peintres non-figuratifs, Calmann-Lévy, 1967.
  • Pierre Mazars, Jean-Marie Dunoyer et Jean Selz, L'Année de la peinture, Calmann-Lévy, 1979.
  • Gérard Xuriguera, Regard sur la peinture contemporaine - La création picturale de 1945 à nos jours, Arted, 1983.
  • Gérard Xuriguera, Les Années 50 - Peinture, sculpture, témoignages, Arted, 1984.
  • Françoise Woimant, Marie-Cécile Miessner et Anne Mœglin-Delcroix, De Bonnard à Baselitz - Estampes et livres d'artistes, B.N.F., 1992.
  • Patrick-F. Barrer, L'Histoire du Salon d'automne de 1903 à nos jours, Arts et Images du Monde, 1992.
  • François Béalu, Cinq graveurs contemporains - Eduardo Chillida, Olivier Debré, André Marfaing, Martin Müller-Reinhart, Gérard Titus-Carmel, Les Ateliers d'art/ Offrice départemental de développement culturel des Côtes-d-Armor, 1995.
  • Marc Donnadieu, Gestes, signes, traces, espaces - Figures de la peinture moderne française dans les collections publiques françaises, éditions du Musée d'art moderne André-Malraux, Le Havre, 2007.
  • Georges Roques, Claire Maingeon et Lydia Harambourg, De l'impressionnisme à l'abstraction - Une immersion dans la peinture, éditions du Musée des Beaux-Arts de Saint-Lô, 2013.

Dictionnaires, encyclopédies, guides modifier

Filmographie modifier

  • Marc Bonnet et Sylvie Carlier, Legato, documentaire sur le ballet Signes, 1977 (visionner en ligne, durée : 23 min 37 sec).
  • Michel Dieuzaide, Olivier Debré - Le rideau français (durée : 45 min).
  • Claudio Francia, Olivier Debré - Chronique d'une abstraction, Productions Claudio Francia, 1996.

Radiophonie modifier

  • Jacques Chancel, « Entretien avec Olivier Debré », Radioscopie, France Inter, 10 mars 1976.
  • Entretiens avec Jean-Pascal Léger, France Culture, 21, 22, 23, 24 et 25 mars 1977.
  • « Entretien avec Olivier Debré », Le bon plaisir, France Culture, .
  • À voix nue, cinq entretiens avec Bernard Noël, France Culture, 1er, 2, 3, 4 et 5 mars 1993.

Article connexe modifier

Liens externes modifier