Utilisateur:BotaFlo/Brouillon/Flore du Japon

Quelques espèces représentatives de la flore du Japon (différents groupes taxonomiques et différents climats)

La flore du Japon désigne l'ensemble des espèces végétales indigènes ou naturalisées sur l'archipel japonais. Elle comptabiliserait entre 5370[1] et 5500[2] espèces de Trachéophytes[3]. En juin 2024, 4582 espèces disposent d'observations sur la GBIF[4] et 5326 taxons ont été observés sur iNaturalist[5].

Carte topographique du Japon en français

Le terme « Flore du Japon » peut également désigner un ouvrage (ou une série d'ouvrages) décrivant ces espèces.

929 espèces (~ 17%) ont été analysées sur la base des critères de la liste rouge des espèces menacées. Il en ressort que 71 espèces (~ 1,3%) y sont menacées[6].

Biogéographie

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Écorégions du Japon (selon le WWF)

La végétation du Japon peut être divisée en trois grandes régions biogéographiques[7],[8],[9] :

et

 
Carte climatique du Japon (classification de Köppen-Geiger)

De par sa situation insulaire, le climat du Japon est de type humide. La grande extension latitudinale de l'archipel lui confère des écarts de types climatiques importants, allant d'un climat équatorial pour les îles les plus méridionales, les principales îles étant partagé entre climat subtropical au sud et continental humide au nord, jusqu'à un climat subarctique restreint aux plus hauts sommets de Honshu et de Hokkaido[16].

Le versant oriental ouvert sur l'Océan Pacifique (太平洋 ( たいへいよう ), Taiheiyō?) est exposé à une mousson d'été apportée par des vents du sud-est. Ses hivers sont en revanches plus secs.

Au contraire, le versant occidental donnant sur la Mer du Japon (日本海 (にほんかい), Nihonkai?) est arrosé par une mousson hivernale du nord-ouest donnant d'abondantes chutes de neiges[17].

Sur les îles subtropicales des Ryūkyū (琉球諸島, Ryūkyū shotō?) (archipel Nansei), les typhons sont fréquents entre juillet et octobre, apportant d'importantes précipitations et des vents très forts[18].

Zone des forêts de conifères d'altitude de Hokkaidô

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Ces végétations relèvent notamment des alliances phytosociologiques du Vaccinio - Pinion pumilae dans les zones supra-forestières et du Piceion jezoensis[19].

Flore alpine observée dans la chaîne du Daisetsuzan, près du mont Asahi (旭岳)[20].

L'Épicéa de Yéso (Picea jezoensis) est donné dans sa description originale comme "Pin de l'île Jezo"[21]. Son étymologie se trouve dans le terme japonais 蝦夷 (えぞ) (Ezo?, littéralement : Terre des barbares (non Yamato) en référence aux peuples Aïnous)[22] et indique donc que sa terre natale est Hokkaido. Sa principale caractéristique est d'avoir les aiguilles aplaties dorsalement et non quadrangulaires comme la plupart des autres espèces japonaises, avec deux bandes stomatales blanches sur le côté inférieur[23].

Zone des forêts décidues de Hokkaidô

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Mont Mekunnai (Mekunnaidake) vu depuis le Mont Chise

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Il s'agit d'une zone de transition entre les forêts tempérées au sud et les forêts subarctiques au nord[24]. Ces forêts sont dominées par les chênes (notamment Quercus mongolica), les tilleuls, les frênes et des conifères avec un sous-étage de bambous nains (Sasa)[25].

La température moyenne annuelle d'Hokkaido est de 8°C et la pluviométrie d'environ 1150 mm.

Les forêts alluviales sont composées d'aulnes, de frênes et de saules[26].

Le parc national de Shikotsu-Tōya se trouve au sud-ouest de l'île[27]. On y trouve des forêts de chêne et d'érables (Quercus crispula et Acer pictum)[28].

Zone des forêts de conifères d'altitude de Honshu

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Ces végétations relèvent des alliances phytosociologiques des Vaccinio - Pinion pumilae et des Abieti - Piceion[19].

Végétation alpine :

Zone des forêts sempervirentes du Nihonkai

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Forêts de Persea thunbergii et Castanopsis cuspidata (椎, しい : shii, 円椎 つぶらじい : Tsubura jī), avec le Camélia du Japon (藪椿, やぶつばき : yabutsubaki) en sous-bois[29].

Zone des forêts décidues d'altitude du Nihonkai

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Cette écorégion est définie sur la base de l'aire occupée par l'alliance du Sasamorpho - Fagion crenatae[30]. Les forêts sont dominées par le Hêtre du Japon (Fagus crenata) et le Cornouiller du Japon (Cornus kousa), avec un sous-bois de bambous Sasa.

Cette zone semble correspondre à l'optimum écologique naturel du Cèdre du Japon (Cryptomeria japonica) (杉【すぎ】, Sugi?), cependant cette espèce à large amplitude écologique est présente sur un territoire bien plus vaste, également du fait de plantations forestières, notamment sur la côte pacifique et jusque dans les îles Nansei (et même jusqu'à Taïwan)[31].

Zone des forêts décidues d'altitude du Taiheiyō

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Il s'agit de la zone des hêtraies dominées par le Hêtre du Japon (Fagus crenata) ou le Hêtre bleu du Japon (Fagus japonica), et dans lesquelles on trouve également des Cornouillers (Cornus macrophylla, C. controversa), Sapium japonicum, ou encore des Katsura (Cercidiphyllum japonicum - 桂 かつら). Le sous-bois accueille éventuellement des bambous nains[32]. Outre les hêtraies, les conifères, notamment le Cèdre du Japon ou encore des sapins sont fortement présents.

Zone des forêts sempervirentes du Taiheiyō

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Les forêts sempervirentes des zones chaudes sont composées de Camélias, Chênes-faux-châtaigners (Castanopsis cuspidata), Aucuba, Chênes (Quercus, section Cyclobalanopsis)[33],[34], Tamaki (Machilus thunbergii), Maki (Podocarpus macrophyllus) et Isunoki (Distylium racemosum). Leur sous-bois est habité, entre autres, par des fougères et des orchidées[35].


Le Camphrier (Cinnamomum camphora - 樟 【くすのき】 (kusunoki?)) croît dans ces régions.

Zone des forêts subtropicales sempervirentes des îles Nansei

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Il s'agit de forêts feuillues sempervirentes (laurisylve) dominées par des chênes des genres Quercus, Castanopsis et Lithocarpus, en association avec (notamment) des Persea, Cinnamomum, Symplocos et Camellia[18].

Les îles Nansei sont également l'habitat de fougères arborescentes (ordre des Cyathéales) telles que Sphaeropteris lepifera, Alsophila spinulosa, Gymnosphaera podophylla, etc.[36].

Quelques espèces endémiques ou en danger des Nansei[37] :

Zone des forêts subtropicales humides d'Ogasawara

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L'archipel Ogasawara (Îles Bonin) est situé à plus de 900 km au large de Honshu (l'île principale de l'archipel Japonais).

Malgré le nom de l'écorégion, celle-ci contient aussi bien des forêts tropicales humides que sèches[38].

Quelques unes des plantes rencontrées sur l'archipel[39],[40] :

Espèces endémiques du Japon

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Du fait de l'insularité du Japon, de nombreuses espèces sont endémiques de l'archipel. Leur pourcentage est estimé à 40% du total[41].

Espèces menacées

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La Liste Rouge des espèces menacées recense pour le Japon 929 espèces de Trachéophytes[6]. Parmi celles-ci, les données sont insuffisantes pour évaluer 35 espèces (3,8%). Pour les espèces évaluées, il ressort que 805 (86,7%) ne sont pas menacées, 18 (1,9%) sont classées dans la catégorie « préoccupation mineure » et 71 espèces (7,6%) sont menacées, dont 24 en catégorie « vulnérable », 23 dans la catégorie « en danger » et 24 dans la catégorie «  en danger critique ». Aucune espèce de plante vasculaire n'est considérée comme éteinte.

Histoire de la description de la flore du Japon

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Ouvrages antérieurs au Sakoku (avant 1650)

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Premiers ouvrages durant le Sakoku

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La politique de fermeture du Japon (Sakoku ou Kaikin, de 1650 à 1842) n'empêche pas complètement aux occidentaux d'étudier le pays, notamment à travers les échanges que celui-ci maintien avec la compagnie hollandaise des Indes orientales. Ainsi, Engelbert Kaempfer, médecin allemand travaillant pour les hollandais, a été le premier occidental à publier des informations sur la flore du Japon en 1712[23],[42] puis dans une moindre mesure en 1727. Il a été suivi par Carl Peter Thunberg qui a publié une « Flora Iaponica » en latin en 1784, suivi de notes en 1794. Enfin Philipp Franz von Siebold, avec l'aide de Joseph Gerhard Zuccarini, ont publié une Flora Japonica en 3 volumes (deux volumes de texte et un volume d'illustrations) en 1835 et 1870.

Ouvrages publiés après la fin de l'isolement (après 1842)

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En 1856 le botaniste japonais Iinuma Yokusai publie une encyclopédie botanique illustrée en 20 volumes : 草木図説 (Sō-moku-zu-setsu ou Sô-Mokou-Zoussets?, littéralement : "herbe - arbre - dessin - théorie")[43]. C'est le premier traiter de botanique japonaise à adopter la classification linéenne. Elle sert de base à la publication « Énumération des plantes qui croissent spontanément au Japon » (en latin) réalisée par deux français : Adrien Planchet et Ludovic Savatier en 1875 et 1879[23],[44].

Jisaburo Ohwi, du Muséum national des Sciences du Japon (à Tokyo) a publié trois flores : une Flore du Japon (日本植物誌, Nihon Shokubutsushi?) en 1953, une Flore du Japon - Ptérydophytes (日本植物誌シダ篇?) en 1957 et une traduction en anglais, de ces deux ouvrages, combinés et augmentés, sous le titre de Flora of Japan sous l'égide de la Smithsonian Institution (Washington) en 1965[23].

Sumihiko Hatusima et Tetsuo Amano publient en 1975 une Flore des Ryukyu (琉球植物誌?), au sud de l'île d'Amami, qui connaitra une seconde édition en 1994, par la Société Biologique d'Okinawa[45].

Ouvrages et publications modernes

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De 1993 à 2020 Kunio Iwatsuki, Takashi Yamazaki, David E. Boufford et Hideaki Ōba publient en anglais une oeuvre magistrale en 4 volumes : volumes 1, 2 (a, b & c), 3 (a & b), 4 (a & b) + un livre d'index général (soit 9 livres et quelques 3357 pages au total), le tout intitulé Flora of Japan, aux éditions Kodansha, Tokyo (voir bibliographie).

Botanistes japonais proéminents

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Kunio Iwatsuki (岩槻 邦男, Iwatsuki Kunio, 15 juillet 1934) auteur de principal de la Flora of Japan (1993-2020)

Tomitarō Makino (牧野 富太郎, Makino Tomitarō, 24 avril 1862 – 18 janvier 1957)

Jinzō Matsumura (松村 任三, Matsumura Jinzō, 14 février 1856 – 4 mai 1928)

Hideaki Ohba (大場 秀章, Ōba Hideaki, 14 juillet 1943), co-auteur de la Flora of Japan (1993-2020)

Jisaburō Ohwi (大井 次三郎, Ōi Jisaburō, 18 septembre 1905 – 22 février 1977) unique auteur de la Flora of Japan de 1965.

Takashi Yamazaki (山崎敬, Yamazaki Takashi, 6 janvier 1921 – 2 février 2007), co-auteur de la Flora of Japan (1993-2020)

Iinuma Yokusai (飯沼 慾歳,19 juillet 1782 - 27 juin 1865)

Végétation

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Les forêts sempervirentes relèvent de la classe phytosociologique des Camellietea japonicae, les forêts décidues tempérées de celle des Fagetea crenatae, et les forêts de conifères d'altitude de celle des Vaccinio-Piceetea[17].

Plantes d'importance culturelle ou économique particulière

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Cerisiers (桜 / 櫻【さくら】, Sakura?)

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Les principales espèces de cerisiers à fleurs sont[46] :

Cèdre du Japon (杉【スギ】, Sugi?)

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Riz (稲【いね】, Ine?)

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Bambous (竹【たけ】, Take?)

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Le bambou moso : Phyllostachys edulis 孟宗竹 もうそうちく ou【もうそうだけ】 (Mōsō chiku ou [Mōsō dake]?)) a été introduit au Japon depuis la Chine en 1736[47].

Bibliographie

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Principaux ouvrages et publications d'importance

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classés par date de parution (sauf la Flora of Japan de Iwatsuki et al classée par nº de volumes)

  • (la) Engelbert Kaempfer, Amœnitatum exoticarum politico-physico-medicarum, vol. V, Lemgo, Henricus Wilhelmus Meyer, , 912 p. (lire en ligne).
  • (en) Engelbert Kaempfer (trad. J. G. Scheuchzer de 1727), The history of Japan, together with a description of the kingdom of Siam 1690-92 [« De beschryving van Japan »], vol. I, Glasgow, James MacLehose and Sons, , 336 p. (lire en ligne), p. 176
    • Engelbert Kaempfer (trad. en François sur la version Angloise de Jean-Gaspar Scheuchzer), Histoire naturelle, civile et ecclésiastique de l'Empire du Japon, t. I, La Haye, P. Gosse & J. Neaulme, , 217 p. (lire en ligne), p. 98
  • (la) Carl Peter Thunberg, Flora Iaponica, sistens plantas insularum iaponicarum secundum systema sexuale emedatum redactas ad XX classes, ordines, genera et species cum differentiis specificis, synonymis paucis, descriptionibus concinnis et XXXIX iconibus adiectis, Lipsiae in Bibliopolio I.G. Mülleriano, (lire en ligne)
  • (la) Engelbertus Kaempfer, Icones selectae Plantarum, quas in Japonia collegit et delineavit Engelbertus Kaempfer; ex archetypis in Museo Britannico asservatis., London, , 59 p. (lire en ligne)
  • (en) Carl Peter Thunberg, Botanical observations on the Flora Japonica, London, Linnean Society, (DOI 10.5962/bhl.title.3681)
  • Siebold, P.F. & J.G. Zuccarini, Flora Japonica sive Plantae, quas in imperio Japonico collegit, descripsit, ex parte in ipsis locis pingendas curavit. Sectio Prima, continens plantas ornatui vel usui invervientes. Lugduni Batavorum, 1835. V.1, Illustrations.
  • (de) Philipp Franz von Siebold & Joseph Gerhard Zuccarini, Florae Japonicae familiae naturales :adjectis generum et specierum exemplis selectis, Munich, 1845-46 (lire en ligne)
  • Siebold, P.F. & J.G. Zuccarini, Flora Japonica sive Plantae, quas in imperio Japonico collegit, descripsit, ex parte in ipsis locis pingendas curavit. Sectio Secunda, 1870. lire en ligne
  • (la) Adrien Franchet et Ludovic Savatier, Enumeratio plantarum in Japonia sponte crescentium hucusque rite cognitarum, adjectis descriptionibus specierum pro regione novarum, quibus accedit determinatio herbarum in libris japonicis So mokou zoussetz xylographice delineatarum, Parisiis, Apud. F. Savy, Bibliopolam, 4, via Dicta Hautefeuille, 1875 & 1879, 485 + 789 (lire en ligne)
  • (en) Jisaburo Ohwi, Flora of Japan, Washington, Smithsonian Institution, , 1067 p. (DOI 10.5962/bhl.title.43786)
  • (en) Kunio Iwatsuki, Takasi Yamazaki, David E. Boufford et Hideaki Ōba, Flora of Japan, v. 1. Pteridophyta and Gymnospermae, Tokyo, Kodansha, , 302 p. (ISBN 9784061546035)
  • (en) Kunio Iwatsuki, David E. Boufford et Hideaki Ōba, Flora of Japan, v. 2a. Angiospermae Dicotyledoneae Archichlamydeae (a), Tokyo, Kodansha, , 550 p. (ISBN 9784061546042)
  • (en) Kunio Iwatsuki, David E. Boufford et Hideaki Ōba, Flora of Japan, v. 2b Angiospermae-Dicotyledoneae: Archichlamydeae (b), Tokyo, Kodansha, , 321 p. (ISBN 9784061546059)
  • (en) Kunio Iwatsuki, David E. Boufford et Hideaki Ōba, Flora of Japan, v. 2c Angiospermae-Dicotyledoneae: Archichlamydeae (c), Tokyo, Kodansha, , 328 p. (ISBN 9784061546066)
  • (en) Kunio Iwatsuki, Takasi Yamazaki, David E. Boufford et Hideaki Ōba, Flora of Japan, v. 3a Angiospermae-Dicotyledoneae: Sympetalae (a), Tokyo, Kodansha, , 482 p. (ISBN 9784061534209)
  • (en) Kunio Iwatsuki, Takasi Yamazaki, David E. Boufford et Hideaki Ōba, Flora of Japan, v. 3b Angiospermae-Dicotyledoneae: Sympetalae (b), Tokyo, Kodansha, , 181 p. (ISBN 9784061546028)
  • (en) Kunio Iwatsuki, David E. Boufford et Hideaki Ōba, Flora of Japan, v. 4a Angiospermae-Monocotyledoneae (a), Tokyo, Kodansha, , 430 p. (ISBN 9784061546073)
  • (en) Kunio Iwatsuki, David E. Boufford et Hideaki Ōba, Flora of Japan, v. 4b Angiospermae-Monocotyledoneae (b), Tokyo, Kodansha, , 435 p. (ISBN 9784061546080)
  • (en) Kunio Iwatsuki, David E. Boufford et Hideaki Ōba, Flora of Japan, General Index, Tokyo, Kodansha, , 328 p. (ISBN 9784065214343)
  • (en) Masaomi Noriyuki, Hirofumi Kondo, Takuto Shitara, Masato Yoshikawa et Yoshinobu Hoshino, « A new formal classification for Japanese forest vegetation based on traditional phytosociological concepts », Applied Vegetation Science, vol. 24, no 4,‎ , p. 1-21 (DOI 10.1111/avsc.12611, lire en ligne  )

Herbiers

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Références

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  2. (ja) « Flora of Japanシリーズ 株式会社 講談社サイエンティフィク », sur www.kspub.co.jp (consulté le )
  3. Cet article se concentre sur les espèces de plantes vasculaires : plantes à fleur, conifères et alliés, fougères et alliés (ensemble réuni au sein d'un groupe appelé : Trachéophytes). Ne sont pas considérées (ou alors marginalement) les mousses et hépatiques (Bryophytes au sens large), ni les algues, ni les champignons et lichens.
  4. (en) « Human observations of present Tracheophyta in Japan (accepted species) »   [csv], sur www.gbif.org (DOI 10.15468/dl.pwfvz6, consulté le )
  5. « Observations of Tracheophyta in Japan, species view »  , sur iNaturalist (consulté le )
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  8. (en) Olson, D. et al., « Fichier shapefile (SIG) des écorégions terrestres du WWF »  , sur WWF - worldwidelife.org, 2001 ? (consulté le )
  9. Néanmoins, ce découpage est d'ordre biogéographique au sens large et prend en compte la répartition d'espèces animales : il ne s'agit pas d'un découpage purement phytogéographique (c-à-d. qui serait basé sur la seule répartition des végétaux). Ainsi l'opposition faite par Olson et al. entre la zone nord-orientale du Nihonkai et la zone sud-occidentale du Taiheiyô ne semble pas se justifier du point de vue de la répartition des principales essences forestières. Voir la page de discussion.
  10. (en) « Japan Forest Islands (PA47) », sur One Earth (consulté le )
  11. L'écorégion terrestre appelée en anglais "South Sakhalin-Kurile mixed forests" est représentée dans le fichier SIG diffusé par le WWF correspondant à la publication "Terrestrial Ecoregions of the World" (par Olson et al., 2001), mais ne fait pas l'objet (en juin 2024) d'une fiche sur le site One Earth où sont décrites les autres écorégions : elle y est assimilée à la zone des forêt décidues de Hokkaido (voir : https://www.oneearth.org/bioregions/japan-forest-islands-pa47/ ).
  12. Nihonkai fait référence à la Mer du Japon : 日本海 (Nihon kai)
  13. Taiheiyo (太平洋) signifie (de l'océan) pacifique
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