Utilisateur:Boisseuil/Brouillon

Jean Coladon est un peintre, dessinateur et affichiste français, né le 6 octobre 1933 à Sucy-en-Brie (France).

Biographie[1]

modifier

Diplômé en 1951 de l’École des Arts Appliqués de Paris[2], aujourd’hui nommée École Duperré, Jean Coladon commence sa vie professionnelle comme graphiste d’enseignes lumineuses pour la société Luneix-Néon[3] [4], établie depuis 1936 Cité Véron, à Paris. Dans ce petit passage, mitoyen du Moulin Rouge, résidaient deux personnalités marquantes pour lui, Jacques Prévert et Boris Vian, qu’il croisait quotidiennement sans jamais oser les aborder.

Après un long service militaire en Algérie, Jean Coladon développe enfin ses compétences comme affichiste et graphiste publicitaire, d’abord en agence, puis dans le studio qu’il crée à Paris : Studio Art 88.

Excellent aquarelliste et dessinateur surdoué, il démontre comment le dessin d’un objet est plus évocateur que sa reproduction photographique. Ainsi il illustre de nombreux ouvrages commerciaux, dont les guides édités par Reader’s Digest.

À partir de 1973, vivement encouragé par le peintre Jean-François Millan[5], il explore la peinture de chevalet parallèlement à son travail d’agence[6]. Sa première exposition date de 1975, au Salon des Artistes Français présenté au Grand Palais. En 1978, Jean Coladon crée une académie de dessin sur le corps vivant : l’APACQ (avec le sculpteur Gilles Candelier, le graveur Yves Jobert et l’actrice Nicole Fallet), association aujourd’hui consacrée au théâtre de quartier[7].

En 1982, il quitte Paris et son travail de graphiste pour ne plus se consacrer qu’à la peinture. Il vit et travaille à Moissac, dans le Tarn-et-Garonne[8].

Son travail s’inscrit depuis toujours dans l’univers le plus figuratif de la peinture contemporaine, celui qui englobe l’hyperréalisme, le surréalisme, et le symbolisme fantastique[9].

"Il est apparent que LA FEMME tient une grande place dans ma peinture. Elle n’est que le contrepoint du regard que je porte sur les agissements de cet animal qu’est l’homme." Citation de Jean Coladon, extraite de Coladon, florilège de 20 ans de peintures (p12)[10]

"Peut-être Jean a-t-il choisi la femme comme principe éternel, comme source de vie, et fatalement de mort aussi ? Peut-être veut-il parler beaucoup moins des femmes et beaucoup plus de la destinée ?" Citation de Robert Verheuge[11].

Bibliographie des livres illustrés par J. Coladon[12]

modifier
  • 1977 Guide des plantes médicinales. Sélection du Reader's Digest
  • 1982 Guide des chiens. Sélection du Reader's Digest [13]
  • 1982 Les plus belles pages de la poésie française. Sélection du Reader's Digest [14]
  • 1991 Villefranche de Rouergue, histoire et génie du lieu, de G. Bernard et G. Cavagnac. Éditions Privat [15]
  • 2000 Coladon, florilège de 20 ans de peintures de Robert Verheuge et Jean Coladon. Édition Les trois lièvres [16]
  • 2003 Moissac, de la pierre à l'aquarelle de Henri Éna et Jean Coladon (préface de Chantal Fraïsse). Édition Les trois lièvres [17]
  • 2014 Montauban flamboyante et rebelle de Guy Astoul et Jean Coladon. Édition Compagnie des écrivains du Tarn-et-Garonne [18]

Quelques expositions

modifier

Un mur peint de 110 m2 par Jean Coladon en hommage à l'affichiste Firmin Bouisset est visible à Moissac (inauguré en janvier 2000, square Firmin Bouisset)[19].

  • 1980 Galerie de l'Arc-en-terre, Paris
  • 1986 Galerie Schèmes, Lille
  • 1989 Galerie Dutilleul, Toulouse
  • 1993 Galerie Michelle Boulet, Paris
  • 1997 Galerie de la Vieille voûte, Cordes
  • 2001 Galerie Art Connection, Las Vegas et New York
  • 2005 Galerie d'Art, Castelsarrasin
  • 2011 Biennale de Saint Léonard-de-Noblat


  1. Biographie composée à partir des interviews et informations contenues dans les ouvrages critiques cités dans la biblio, sur le site de La Maison des Artistes (http://www.artistescontemporains.org/Jean-Coladon,5034.html), et dans la presse, en particulier Le Midi libre(3/10/1985), La Dépêche du Midi (22/11/1989, 12/6/2003, 17/5 et 2/10/2014), Le Petit Journal (31/5/1014)
  2. Atelier Publicité
  3. Des écritures urbaines au XXe siècle, de Philippe Artières. Editions Bayard 2010 (ISBN 978-2-227-47866-4)
  4. http://www.humanite.fr/22_11_2010-l%E2%80%99%C3%A9clat-fugace-des-n%C3%A9ons-de-la-modernit%C3%A9-les-enseignes-lumineuses-458287, et http://www.lemonde.fr/livres/article/2010/10/21/les-enseignes-lumineuses-des-ecritures-urbaines-au-xxe-siecle-de-philippe-artieres_1429100_3260.html
  5. http://www.jeanfrancois-millan.fr/
  6. Coladon, le Chantre de la femme, entretien Le Midi Libre, 3 octobre 1985
  7. http://apacq.fr/
  8. http://tourisme.moissac.fr/web/FR/618-detail-carnet-decouverte.php?ref=8943426a-c325-4939-8e65-f178e6dd6ec0&refD=1f9bdcb7-3482-42b6-bd58-29b57d2dab8d
  9. http://www.lesuniversdecoladon.fr/
  10. Édition Les trois lièvres (ISBN 2-914031-00-9)
  11. Coladon, florilège de 20 ans de peintures page 6 Édition Les trois lièvres (ISBN 2-914031-00-9)
  12. Établie d'après le catalogue de la BNF : http://catalogue.bnf.fr/servlet/RechercheEquation?host=catalogue
  13. (ISBN 2-7098-0049-7)
  14. (ISBN 2-7093-0055-1[à vérifier : ISBN invalide])
  15. (ISBN 2-7089-9065-9)
  16. (ISBN 2-914031-00-9)
  17. (ISBN 2-914031-06-8)
  18. (ISBN 978-2-9546471-7-3)
  19. http://www.moissac.fr/loisirs/917-exposition-l-jean-coladon-r