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Ressources d'aide

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Les institutions qui visent à aider les gens ayant des problèmes de santé mentale se font rares au Québec[Interprétation personnelle ?]. Principalement, il existe deux types de ressources : les institutions publiques et les institutions privées. Les institutions publiques sont principalement les hôpitaux où des psychiatres et psychologues travaillent pour le gouvernement[1]. Les institutions privées sont des établissements où les spécialistes ont leur propre bureau et travaillent pour eux-mêmes[1]. Contrairement aux institutions privées, les institutions publiques sont gratuites et accessibles à tous[1]. Le système économique mis en place par le gouvernement québécois assure des services complètement gratuits, dont les impôts[1]. Ainsi, la demande auprès des institutions publiques est beaucoup plus élevée en raison de son accessibilité et de sa gratuité. Au contraire, les institutions privées sont réservées aux gens plus aisés financièrement, en raison de leur service payant. Certains citoyens n'ont pas les moyens de se permettre des soins privés et se tournent plutôt vers les services publics. Il est ainsi possible d'éviter de débourser pour avoir accès à des soins de santé : utiliser le service public qu'offre l'État. Cela dit, les institutions publiques sont submergées de demande, ralentissant ainsi le processus de pouvoir consulter un professionnel de la santé[1]. Afin d'obtenir de l'aide pour soigner un trouble de santé mentale, il peut y avoir un temps d'attente allant jusqu'à deux ans pour voir un spécialiste au public[2]. Comme la demande est plus élevée en raison de la gratuité des soins, les spécialistes du secteur public ont une très grosse charge de travail versus leur capacité[3]. Cette charge est parfois décourageante, poussant ainsi certains professionnels à remédier à ce travail[3]. Dans certaines institutions publiques, des spécialistes quittent leur emploi en raison des mauvaises conditions de travail[3]. Principalement, les travailleurs de la santé n'ont aucun congé alloué et doivent obligatoirement faire du temps supplémentaire sous peine de congédiement[3]. Certains de ces spécialistes prennent la décision de quitter leur emploi en raison des mauvaises conditions de travail, augmentant ainsi davantage la charge de travail des spécialistes restant[3]. En raison de la charge de travail trop élevée, certains spécialistes verront la qualité de leur service diminué[4]. Certaines pratiques médicales en santé mentale sont qualifiées de "froides, expéditives et contraintes par le temps et l'espace"[4]. Les services ne sont pas basés sur l'accueil et la compréhension du patient, mais sur la rapidité de la rencontre afin de soigner le plus de patients possible en peu de temps[4]. Également, il existe un manque d'humanité de la part des spécialistes du Québec[2]. Ceux-ci apposent des diagnostics trop tôt sans même avoir fait un examen complet du patient[2]. Aussi, les patients se disent considérés comme des numéros et ont l'impression de déranger les spécialistes lors de consultations[4]. Le personnel du secteur public a tendance à prescrire de la médication de façon automatisé[4]. Certains patients disent ne pas avoir eu besoin de médicament afin de remédier à leur trouble de santé mentale malgré la prescription de médicaments de la part de leur psychiatre[4]. Plusieurs patients mentionnent avoir abandonné leur demande d'aide en raison de la longueur de l'attente auprès du service public, ainsi que l'approche utilisée par ces spécialistes[4].

Bibliographie

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Linhares, A.-M., Gorette ;. Ouimet-Savard, Tristan ;. Boucher. (2019). C’est fou la vie, pourquoi en faire une maladie ? Genèse et perspectives d’avenir du Mouvement Jeunes et santé mentale. Reflets, 25(2), 137‑145. https://doi.org/10.7202/1067047ar.

Piat, M., Ricard, N., Lesage, A. & Trottier, S. (2005). Le point de vue des responsables des ressources de type familial sur les transformations des services de santé mentale au Québec. Santé mentale au Québec, 30(2), 209–231. https://doi.org/10.7202/012146ar.

Service populaire de psychothérapie (2021). La différence entre le SPP, les institutions publiques et le privé. https://spp-laval.qc.ca/la-difference-entre-le-spp-les-institutions-publiques-et-le-prive/#.

Veilleux, M., Caroline ;. Molgat. (2010). Que signifie être jeune adulte aujourd’hui ? Les points de vue de jeunes adultes ayant reçu un diagnostic de maladie mentale. Reflets, 16(1), 152‑179. https://doi.org/10.7202/044446ar.

Notes et références

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  1. a b c d et e « La différence entre le SPP, les institutions publiques et le privé – Service populaire de psychothérapie » (consulté le )
  2. a b et c Gorette Linhares, Tristan Ouimet-Savard et Anne-Marie Boucher, « C’est fou la vie, pourquoi en faire une maladie? Genèse et perspectives d’avenir du Mouvement Jeunes et santé mentale », Reflets : revue d’intervention sociale et communautaire, vol. 25, no 2,‎ , p. 137–145 (ISSN 1203-4576 et 1712-8498, DOI 10.7202/1067047ar, lire en ligne, consulté le )
  3. a b c d et e Myra Piat, Nicole Ricard, Alain Lesage et Sylvie Trottier, « Le point de vue des responsables des ressources de type familial sur les transformations des services de santé mentale au Québec », Santé mentale au Québec, vol. 30, no 2,‎ , p. 209–231 (ISSN 0383-6320 et 1708-3923, DOI 10.7202/012146ar, lire en ligne, consulté le )
  4. a b c d e f et g Caroline Veilleux et Marc Molgat, « Que signifie être jeune adulte aujourd’hui? Les points de vue de jeunes adultes ayant reçu un diagnostic de maladie mentale », Reflets : revue d'intervention sociale et communautaire, vol. 16, no 1,‎ , p. 152–179 (ISSN 1203-4576 et 1712-8498, DOI 10.7202/044446ar, lire en ligne, consulté le )