Utilisateur:Arcyon37/Murs de Rome
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D'Aurélien à Honorius
D'Aurélien à Honorius (traitement en cours => 100%)
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modifier- 9 : le 2 oct. 1847, transfert par Pie IX de la gestion du pomerium, des murs et des portes de Rome du gouvernement pontifical à la commune de Rome qui prend dès lors en charge la sauvegarde et les réparations du MA.
- 9-10 : dernières décennies du XIXe, de nombreuses brèches sont ouvertes dans le MA pour y faire passer de nouvelle voies rendues nécessaires par l'extension de Rome.
- 10 : Récemment la Sovrintendenza Capitolina a initié le projet “Progetto Osservatori Mura Aureliane”. Recours au SIG, avec nombreux partenaires. Prise en compte de la dégradation du MA par les agents atmosphériques. Etude débouchant sur la publication du présent ouvrage (2.vol.).
- 11 : collaboration Sovrintendenza Capitolina et universités de Rome. 2 conférences donnant lieu à la publication des 2 volumes selon découpage chronologique de l'histoire du MA.
- 13 : 2 grandes phases de construction, sous Aurélien à partir de 217 et sous Honorius entre 401 et 403.
- 14 : phases de réparation intermédaires entre Aur. et Honor. mal connues.
- 14 : construction d'Aur. initiée en 271 avant son départ en campagne contre Zénobie, reine de Palmyre. Aucune source relative à cette période n'est antérieure à la seconde moitié du IVe siècle.
- 14 : fin de la construction sous le règne de Probus selon Zoxime (plausible) mais plus probablement terminé à la mort d'Aur. en 275.
- 14 : structure de la muraille : épaisseur 3,5 à 3,7 m, deux parements de brique avec nucléus de morceaux de tuf liés au mortier. Fondation sans parement un peu plus large que le mur lui-même. Hauteur 7 m mais 8 m en comptant le parapet et le crénelage. Longueur 18837,5 m selon Lanciani. Non
- 15 : 400 (plus vraisemblablement 383) tours carrées espacées de 29,6 m (100 pieds) le long de la courtine. Base pleine mais chambre de guet au niveau du chemin de ronde. Non
- 15 : la longueur du mur prend en compte une section de 4 600 m environ sur la rive droite du Tibre, mais la muraille y est moins épaisse (1,20 m) et moins haute (5 à 6 m). Cette section ressemble aux réparations faites par Hon., mais difficile de penser qu'aucune défense n'ait été prévue par Aur. dans ce secteur. Hypothèse probable : les crues du Tibre ont rapidement emporté la muraille d'Aur. sur la rive droite puis reconstruction intégrale sous Hon.
- 15 : 16 portes principales (3 dans le Trastevere) au passage des grandes voies consulaires et 16 portes secondaires au passage de voies moins importantes plus 5 ou 6 poternes entre la ville et le Champ de Mars.
- 15-16 : répartition des portes principales en 3 groupes selon Richmond :
- portes de première classe sur les voies les plus fréquentées : Portuense, Ostiense, Appia et Flaminia. Façade en travertin, double ouverture, 2 tours de flanquement semi-circulaires. Non
- portes de seconde classe : Latina, Tiburtina, Nomentana et Salaria. Façade en briques, ouverture simple, 2 tours de flanquement semi-circulaires. Non
- portes de troisième classe : ex. Metronia et Asinaria. Simple ouverture dans la courtine entre 2 tours carrées. Difficiles à distinguer des porte secondaires et poternes. Non
- 16 : la reconstruction honorienne double la hauteur de la courtine, 6 m au-dessus du chemin de ronde primitif. Deux types de murs honoriens : là où le relief le permet, mur de 6 pieds romains avec chemin de ronde, et deux meurtrières par travée (entre 2 tours) au niveau de chemin de ronde primitif. Sinon (plus répandu) galerie couverte dans l'épaisseur du mur d'Aur. avec 7 meurtrières ouvertes intérieurement sur autant d'arches. Portes et tours rehaussées d'un étage. Réfection des façades des portes principales en travertin ou en marbre, construction de tours semi-circulaires au niveau de certaines portes secondaires.
- 17 : la surélévation d'Hon. s'accompagne presque toujours d'un arasement de la muraille aur. au niveau du chemin de ronde, avec disparition du parapet et du crénelage. Parfois la muraille est reprise au niveau du sol. Le niveau de destruction est horizontal sur de longues sections, suggérant une préparation du chantier bien en amont de la reconstruction. Quand le parapet et le crénelage sont conservés, c'est sans doute parce qu'il sont encore en bon état au début du Ve siècle.
- 17-18 : phase de construction chronologiquement comprise entre Aur. et Hon. caractérisée par l'emploi de l'opus vittatum (cf. courtine près de la porta Maggiore) se substituant au parement aurélien probablement dégradé.
- 18 : chronologie difficile à établir car l'opus vitattum du IVe siècle est semblable à celui des VIe et VIIe siècles et le parement en briques d'Aur. se confond parfois avec celui d'Hon.
- 18 : Chronographe de 354 : mention du début de creusement d'un fossé sous Maxence (306-312) mais jamais achevé. Pas de référence directe à la muraille. À partir de cette unique source, Richmond attribue à Maxence les reconstructions d'Honorius
- 18-19 : Par contre, en Italie, les reconstructions intermédiaires sont attribuées à Maxence dès lors que la principale reconstruction est sans conteste liée à Honorius.
- 19 : problème : Si Maxence a bien commandé des travaux sur la muraille, pourquoi est-il mentionné juste pour le fossé ? la datation de l'opus vittatum (briques et blocs de tufs) est impossible à la décennie près et peut-être même au siècle près. sur une section de mur, 2 interventions entre Aur. et Hon. Peu plausible qu'elles soient toutes 2 attribuées à Maxence. L'une au moins ne peut pas être faite sous son règne, et peut-être même aucune des deux.
- 21 : pas de solution définitive au pb de datation des phases intermédiaires.
- 21-23 : deux textes antiques (inscription dédicatoire sur la porta Tiburtina et extrait du panégyrique écrit à l'occasion du consulat d'occident d'Hon. en 404) confortent l'hypothèse de la reconstruction par Hon. Technique de construction des parements typique de l'époque d'Hon.
- 26 : phases de construction Aur. et Hon. attestées ; entre les deux, peu probable que Maxence ait conduit des restaurations à la muraille 30 ans seulement après sa construction. Il est plus probable d'imaginer des interventions limitées à l'époque des usurpateurs Magnence (années 350) et Eugène (années 390) pour réparer en urgence les dommages les plus importants.
- 29 : début 271 groupe de guerriers germaniques franchissant les Alpes : crainte du souvenir d'Hannibal. Victoire Aur. à Fano. Aur. souhaite réunifier l'empire et reprendre sa partie orientale à Zénobie reine de Palmyre. Décision de reconstruire un mur à Rome prise sans doute entre mars 271 (victoire d'Aur. sur les Barbares) et l'été 271 (départ pour Palmyre). Rôle de la muraille : défensif mais aussi rassurant pour la population qui voit partir une partie de l'armée loin de Rome. Non
- 30 : Le mur est peut-être aussi le symbole de la volonté d'une réforme de la société, voulue plus contrôlée militairement et plus hiérarchisée.
- 31 : Le mur peut être un moyen pour Aur. de rependre en main la société romaine (concept de "défense interne") avant de partir pour Palmyre.
- 32-33 : grand chantier employant peut-être 10 000 personnes dont les corporations sont ainsi contrôlées par le pouvoir (empereur et administration) sous le prétexte du chantier après 40 ans d'absence d'une autorité centrale forte (anarchie militaire).
- 37 : la crainte des invasions barbares même si elles ont été repoussées, a pu être le prétexte choisi par Aur. pour reprendre en main la société romaine, et la muraille a pu être un marqueur de cette volonté.
- 37-38 : la hauteur modeste de la muraille d'origine montre qu'elle n'a pas seulement une utilité défensive.
- 38 : doublement de hauteur, obturation de portes secondaires permettent à un nombre réduit de défenseurs de tenir un siège mené avec des moyens sophistiqués. Reconstruction d'Hon. dans un but tactique et militaire. Entre 271 et 403, aucune mention de la muraille ne semble être faite pour mettre en valeur son rôle. Tout change par la suite et en 404 Claudien vante la beauté et l'utilité de la muraille. Les façades des portes principales sont refaites en pierres blanches et reçoivent des inscriptions dédicatoires.
- 39 : la reconstruction d'Hon. s'inscrit peut-être aussi dans la lignée des enceintes monumentales et ostentatoires construites dans de grandes villes (Constantinople, Milan...) à partir de la seconde moitié du IIIe siècle.
- 43 : Antonio Nibby premier auteur moderne en 1820 à décrire la muraille qu'il attribue à Hon., pensant que celle d'Aur. a complètement disparu mais en 1892 Rodolfo Lanciani distingue bien les 2 phases. Première étude synthétique due à Léon Homo en 1904.
- 43-44 : 1930, Ian Richmond caractérise l'architecture des 2 projets mais attribue la phase 1 à Aur. puis Probus et la phase 2 à Maxence.
- 45 : phase de construction de l'époque de Maxence pas impossible, mais non identifiée sur la muraille. Non
- 58-59 : une étude des briques de parement montre que le mur à l'époque d'Aurélien, est parementé de briques de plus petite dimension que d'autres édifices contemporains, et que ces briques pénètrent moins dans l'épaisseur dur mur, ce qui peut expliquer les écroulements nombreux de ce parement. Non
- 59-60 : Le parement de la partie basse est hétérogène d'un secteur à l'autre ; celui de la partie haute est homogène, comme si les briques avaient été choisies. Dans les 2 cas, il s'agit de briques de remploi.
(Note : plus de 40 pages de l'ouvrage sont consacrées à la méthode employée pour cette étude, le choix des échantillons et l'analyse statistique des résultats ; je ne les ai pas résumées, faute aussi de tout comprendre en détail ).
- 112 : le tracé des aqueducs préexistants a pu conditionner, mais seulement localement, celui du mur : ils sont déjà une limite physique et sont construits sur des terrains publics, ce qui évite des expropriations supplémentaires pour implanter le mur. Le tracé du mur ne se superpose exactement à un aqueduc que sur le Via Casilina avec l'aqueduc de l'Aqua Claudia. Sinon, les tracés sont proches et parallèles. L'emplacement des portes Maggiore (point de jonction de 2 aqueducs) et Tiburtina (point de rencontre de 3 aqueducs) semble conditionné par la présence d'ouvrages qui, dans les aqueducs, permettaient déjà le passage de voies et sont réutilisés dans le MA. Non
- 114 : le chantier d'Hon. ne se résume pas à une simple surélévation du MA : il faut réparer les dommages et maintenir la fonctionnalité du système. Deux questions : quels sont les travaux engagés et quel est l'état de conservation du mur à ce moment. Etudier l'intégration du projet d'Hon (galerie inférieure, chemin de ronde découvert et tours à deux étages).
- 114 : structure : noyau interne et parement en briques et blocs de tufs en lits alternés. Briques de remploi de taille et couleurs variées. Les différences de niveau sont rattrapées en jouant sur l'épaisseur des joints de mortier. Les monuments abandonnés (thermes, édifices de spectacle) et peut-être le mur d'Aur. lui même ont certainement fournis une grande partie des briques de remploi. Non
- 115 : première étape de la reconstruction : arasement du crénelage du MA. Non
- 115-116 : plus d'un siècle après sa construction, la MA. n'est plus adaptée aux besoins. Le modification la plus voyante sous Hon. est l'augmentation d'épaisseur de la muraille et des tours généralement en gagnant vers l'intérieur de la ville ; elle passe de 2 m à environ 3,70 m. Dans ce schéma les arcades longitudinales des niches prennent appui sur le nouveau mur, tandis que les arches transversales s'appuient d'un côté sur le veux mur, de l'autre sur le nouveau (parti audacieux de faire reposer les 2 pieds d'une même structure sur deux murs qui ne sont que partiellement solidaires).
- 116 : les tours semblent renforcées pour leur permettre de supporter les charges liées à leur surélévation, soit par épaississement de leurs parois, soit par ajout de murs de refend : observations ponctuelles qu'il pas possible de généraliser à l'ensemble des tours de l'enceinte ni de lier à la présence d'une galerie couverte.
- 116-117 : selon la nature du mur sous-jacent, diverses solutions sont appliquées : simple mur continu avec meurtrières construit sur le précédent s'il servait de remblai ou élargissement pour permettre l'installation de la galerie couverte (cas le plus général). Non
- 118 : difficulté à installer le galerie couverte en raison des variations de direction de l'ancien mur, dans le plan horizontal comme vertical.
- 118-119 : l'examen de la face externe montre que plusieurs équipes ont travaillé simultanément sur des sections de longueur assez constante. Les jonctions entre les chantiers s'imbriquent les unes dans les autres pour assurer une meilleure cohésion (témoin d'une bonne organisation préalable).
- 119 : le choix des briques de parement semble se faire chantier par chantier, avec une attention particulière au niveau des meurtrières (briques de même taille)
- 119 : remploi de matériaux pour des raisons économiques. Non
- 120 : description de la muraille d'Hon. (p. 120-130) basée sur l'observation de la section comprise entre la Porta Metronia et la Porta San Paolo. Signes d'utilisation de grattoirs ou de matériaux abrasifs pour nettoyer et régulariser la surface des parements anciens conservés.
- 121 : les terres cuites architecturales utilisées dans la phase Hon. sont de dimensions plus variables que celles de la phase Aur. et on y trouve aussi des tuiles retaillées aux dimensions convenables. La muraille Hon. est construite avec moins d'attention dans le détail que le mur Aur mais sa solidité n'est pas inférieure.
- 122 : le respect de l'horizontalité des lits dans la reconstruction Hon. repose plus souvent sur l'épaisseur des joints en mortier comme facteur de rattrapage. Non
- 122 : reconstruction d'Hon. caractérisée par deux chemins de ronde, un couvert et un découvert, et un recours fréquent aux voûtes auparavant limitées aux tours. Chemin de ronde interne abrité de l'ennemi et favorable au déplacement des archers mais réduction du volume de l'enceinte (vide de la galerie). La reconstruction de chaque segment de mur entre 2 tours demande environ 1 500 m3 de maçonnerie.
- 123 : voûtes = avantage en terme de volume de maçonnerie mais surcoût dû aux travaux préparatoires et délai de réalisation plus long : les cintres supportant les voûtes en construction ainsi que leurs supports sont un obstacle à la circulation sur le chantier et le paralysent jusqu'à ce que ces cintres puissent être retirés. Impossible de se dispenser de ces cintres vu la technique utilisée (voûte en op. caementicium).
- 123 : surélévation composée d'un mur extérieur épais de 1.15 m renforcé intérieurement par des cloisons transversales (septa) larges de 1.30 m et espacées de 3.20 m. Ces cloisons sont traversées par un passage large de 1.20 m (chemin de ronde inférieur) et supportent le chemin de ronde supérieur. Sur la courtine présence de voûtes en berceau et de voûtes en cul-de-four. Voûtes composées de morceaux de tuf, de matériaux de récup. et de brique souvent disposées radialement.
- 125 : deux impératifs : utiliser le maximum de matériaux de récup. et progresser au plus vite.
- 125-126 : voûtes en berceau généralement hautes de 1.20 m à 4.80 m pour les plus grandes.
- 126-127 : les voûtes en cul-de-four couvrent les niches au fond desquelles sont percées les meurtrières.
- 127-130 : les tours sont composées de 2 étages. étage inférieur donnant de plain-pied sur la galerie couverte ; voûté en berceau et muni d'un escalier à 3 volées donnant accès à la chambre supérieure. Celle-ci se trouve au niveau du chemin de ronde supérieur ; elle est couverte d'une voûte en pavillon à 8 pans.
- 134 : la MA est, avec quelques ponts et la Cloaca maxima, le seul ouvrage antique de Rome à avoir conservé la même fonction sans interruption jusqu'au 20/09/1870 (transmission de la responsabilité du pape à la commune). Elle perd alors son rôle militaire. Arrêt de l'entretien, dégradation, récupération par les propriétés limitrophes.
- 135 : ouverture de dix brèches pour faire passer des voies. Végétation envahit le mur qui devient invisible. La structure architecturale de l'enceinte n'est pas modifiée, mais elle devient moins "lisible".
- 136 : intérêt archéologique à partir des travaux de Richmond (1930)
- 136-137 : lors de la phase Aur. des édifices précédents sont incorporés ou démontés et remontés dans la muraille. Sous Hon. surélévation par remploi de matériaux et apport de nouveaux. Nombreuses modifications au Moyen Âge mais encore plus au XVe siècle (et mieux documentées) : reconstruction de portes, nouveau parement plaqué sur le noyau de sections entières. Non
- 137 : à partir de 1870, changement d'optique : on ne répare plus, on détruit les portes et murailles qui gênent l'extension urbaine. La structure architecturale du mur n'est pas affectée en soi mais elle devient moins "lisible". Au début du XIXe siècle, la disparition de la section longeant la rive gauche du Tibre entre la Porta del Popolo et le pont Sisto passe inaperçue.
- 137-138 : En 1999, la préparation du Jubilé de l'an 2000 est l'occasion de démolir des ruines de la muraille pour faire passer le défilé de la cérémonie puis créer un jardin public à l'emplacement des déblais accumulés depuis des siècles.
- 138 : matériaux composant le mur élaborés sur une période allant du Ier siècle av. J.-C. (compte-tenu des édifices intégrés au mur) à aujourd'hui mais chronologie des réparations difficile à établir ce qui complique les travaux de restauration.
- 139 : pratique de la restauration variable selon les points de la muraille. 1) élimination des agents de dégradation (végétation par ex.) - 2) nettoyage et décapage léger des surfaces - 3) restauration structurelle.
- 140 : évolution des techniques de restauration vers des réparations plus ponctuelles et plus discrètes.
- 141-143 : nécessité de mieux étudier le MA. pour le restaurer au plus juste et le faire connaître au public
- 149-150 : projet de réalisation ligne métro. À partir de 2013, fouilles sur une section de muraille proche de la Porta Asinaria. Deux tours et 14 arches du chemin de ronde inférieur.
- 150-151 : mise en évidence des 2 phases de construction. Chemin de ronde supérieur disparu dans des travaux du XVIIIe siècle. Au Moyen Âge, modifications liées à la proximité de la basilique Saint-Jean-de-Latran.
- 151-159 : description très détaillée des modifications apportées à un court segment de mur jusqu'au XIXe siècle : intérêt encyclopédique pour WP ?
- 159-160 : proposition de mise en valeur avec création d'un jardin contre la face interne et deux parcours piétons franchissant la Porta Asinaria.
- 163 : la position stratégique de le Porta Appia explique qu'elle ait toujours entretenue, réaménagée à de nombreuses reprises et donc bien conservée. Intérêt de l'étude de sa contre-porte car ce dispositif a disparu dans bien d'autres cas. Pas de fondement archéologique à l'affirmation selon laquelle les contre-portes remontent à l'époque d'Hon.
- 164 : ne pas exclure aussi qu'elles remontent à Aur. même si peu probable.
- 164-188 : étude détaillée de la Porta Appia à faire dans le cadre de l'article dédié.
- 188 : selon Richmond, les contre-portes remontent à une phase intermédiaire entre Aur. et Hon. Possible, à vérifier, même si la technique architecturale employée ne correspond à celle utilisée à cette époque (alternance de rangées de briques et de blocs de tuf.
- 189 : la ressemblance entre le porta Appia d'origine et sa contre-porte est forte : même époque ? Le placage en marbre de la Porta Appia remonte à Hon. ou bien plus tard, au VIe siècle ? Dernière possibilité évoquée : contre-porte construite sous Hon. et réaménagée au VIe siècle : hypothèse aussi valable pour d'autres contre-portes.
- 193 : intérêt de la technique du SIG pour étudier un monument comme le Mur d'Aur. (19 km, plus de 1 million de m3 de maçonnerie, utilisation et réaménagement continus pendant 1600 ans).
- 195 : intégrer relevés 3D à l'étude SIG.
- 196 : objectif du projet "SIG 3D du mur d'Aurélien" : fournir un outil utile à l'étude planimétrique et spatiale de tous les aspects de la muraille.
- 205 : projet encore en cours d'élaboration (à la date de rédaction de l'ouvrage) qui permettra des analyses de synthèse sur le mur d'Aur. comme par exemple de regrouper tous les secteurs ayant fait l'objet de travaux à un moment donné, d'effectuer des mesures directement sur le modèle 3D ou d'interroger une base de données complète pour n'importe quelle requête.
- 209-210 : résultats d'une étude dans le cadre d'une thèse architecture-restauration 2012-2014 sur l'expérimentation de méthodes de relevé sur la Porta Latina et la Caserne de la Garde prétorienne : relevés 3D, élaboration d'un modèle de représentation à partir de ces données, organisation des données SIG.
- 211-218 : description hyper-détaillée de la méthodologie employée.
- 218 : Porta Latina de type 2. Parement en pierre de taille de travertin. Surmontée d'un attique à 5 fenêtres. Ouverture principale remaniée et plus petite que celle d'origine. Double système de fermeture : à l'extérieur herse coulissant dans des rainures et à l'intérieur porte en bois à 2 battants.
- 220 : surélévation de l'époque hon. Non
- 221 : escalier interne d'accès à la galerie supérieure remplacé par un escalier externe. Porte murée et dégagée à plusieurs reprises ; définitivement rouverte en 1911.
- 221-222 : nombreuses restaurations et remaniements lors des pontificats successifs jusqu'à Pie IX (rien après puisque le pape cède la charge des murs à la ville)
- 222 : CP (caserne de la Garde prétorienne) créée par Tibère en l'an 23 à l'extérieur des murs (Serviens à l'époque). Enceinte : premier grand édifice de Rome en briques, long de 1,5 km. Non
- 223 : construction du MA s'accompagne d'un remaniement des castra. Idem sous Hon.
- 226 : mur du castrum de Tibère large de 2,30 m et haut de 3,20 m maxi. Parapet avec merlons tous les 3 mètres environ. Surélévation en 69 puis vers 215 sous Caracalla.
- 226-227 : en 215 aussi, aménagement des portes avec des arches dans la partie supérieure pour loger des balistes. Différence visible entre phase Aur. et Hon. : absence de trous de boulins dans la première.
- 233 : en 2014, restauration d'une portion de mur Via delle Mura Latine comprise entre 2 tours. Etude sur l'époque allant du IIIe au XIXe siècle, jusqu'au début de la commune de Rome. Nettoyage préliminaire de la muraille.
- 234 : sécurisation du mur en comblant les cavités (peu nombreuses) avec un matériel similaire à celui présent. Réfection des joints entre les léments (briques ou tuf).
- 234-235 : application d'un produits sur les blocs de tuf pour stopper la désagr&gation superficielle.
- 235 : reconstruction partielle du chemin de ronde avec mise aux normes de sécurité. Nettoyage d'un écusson en marbre du pape Pie II.
- 235 : partie de mur où les vestiges Aur. sont rares mais où ceux de la reconstruction Hon. sont nombreux : briques de taille variable, tuiles et fragments de marbre en lits irréguliers et imparfaitement horizontaux. 4 meurtrières d'époque hon. Non
- 235 - 236 : traces de nombreuses réfections sous Pie II, Benoît XIV et Pie IX.
- 236 : blason de Pie II avec inscription "PIUS PP II".
- 239 : travée viale Pretoriano (historique des propriétaires entre 1739 et 1861).
- 240 : écroulement partiel en 2007. Nettoyage et "purge" des éléments instables.
- 240-241 : trois époques représentées : romaine en bas bien conservée, moderne au-dessus plus fragile et sommitale complètement désagrégée.
- 241-242 : restauration par reconstruction du parement en tuf à partir des éléments récupérés après comblement des vides dans le noyau.
- 243-244 : trois tours concernées par l'opération. Elles apparaissent fortement modifiées par rapport à leur état d'origine.
- 244-248 : présentation très détaillée des méthodes de restauration utilisées
- 248 : la restauration n'a pas permis de résoudre un problème de remontée d'eau par capillarité dans le mur à partir d'une nappe phréatique.
- 249-257 : présentation détaillée des modifications par les propriétairess successifs
- 258-259 : synthèse sur l'aspect du parement. Aur : briques de remploi. Réfections modernes : tuf et terres cuites architecturales en lits irréguliers mais sensiblement horizontaux, briques couleurs variables rarement entières (remploi et neuves) et mortier avec inclusions de pouzzolane (-> couleur violacée), blocs de tuf de formes et dimensions variables et fragments de marbre recouverts d'un enduit gris.
- 260 : hauteur de la muraille d'origine et emplacement du chemin de ronde non perceptibles aujourd'hui. Murs des tours épais de 60 cm sous Aur. épaisseur doublée sous Hon. pour supporter le poids de la tour surélevée. Non
- 262 : partie de mur englobée dans le construction d'une villa à partir de 1741 par le cardinal Antonio Saverio Gentili
- 274 : un segment de la muraille retrouvé en 2013 au sud de la caserne de la garde prétorienne montre des restaurations du VIIIe ou du IXe siècle avec des blocs de tuf et de péperin de remploi (même architecture dans l'abside de l'Église Sant'Angelo in Pescheria, datée de 755).
- 276 : provenance des blocs non attestée mais présence des mêmes pierres dans la muraille Servienne et les aqueducs Aqua Claudia et Aqua Marcia proches.
Derniers chapitres consacrés à des études présentées sous forme de copies de pages de thèse (difficilement lisibles, à part le texte complémentaire en regard). Propositions de mise en valeur de secteurs pour la plupart.
- 280-281 : restauration Porta Ostiensis et pyramide de Cestius. Secteur endommagé par un bombardement en 1944. Projet consistant à restaurer la continuité du mur.
- 282-283 : Porta Clausa non citée dans les sources antiques au niveau du raccord entre la muraille et la caserne de la garde prétorienne. Architecture proche de la porta Tiburtina. Ouverture unique large de 4,10 m en blocs de travertin. Chambre de manœuvre des systèmes de fermeture à l'étage : probable organisation de l'époque Hon. Réaménagements au VIe S puis au XII-XIIIe. Dégradation importante (agents atmosphériques et végétation). Restauration visant à conserver l'aspect "romantique" de la porte.
- 284-285 : étude sur l'opus vittatum et son remploi. Pas de texte d'accompagnement ; pages de thèse illisibles. Non
- 286-287 : le MA dans Rome d'aujourd'hui depuis l'unité italienne. Un des plus grands monuments antiques au monde de par son développement. Perception difficile car déphasage avec le développement récent de la ville et traitement différent de chaque secteur en fonction des contraintes locales d'urbanisme. Objectif : redonner une cohérence entre des portions isolées pour offrir une vision globale aux Romains et aux touristes.
- 288-289 : Accessibilité et mise en valeur de la porta Asinaria dans le contexte de St-Jean-du-Latran grâce à un circuit piétonnier le long de la muraille, à l'amélioration de l'accessibilité de la station de métro "San Giovanni", la requalification du marché de la via Sannio et la reconfiguration des équipements sportifs trop envahissants et trop proches du mur. Non
- 290-291 : Caserne de la garde prétorienne, documentation, connaissance et mise en valeur. Présentation de l'étude, rappel de l'historique de la caserne, méthode employée (relevés 3D sur le terrain, examen de le reconstruction de la Porta Settentrionale en réalité augmentée, compilation biblio). Propositions de mise en valeur par destruction des constructions "parasites" appuyées sur le mur.
- 292-293 : méthodes d'étude et de relevés intégrés près de la porta Latina. Pas d'éléments nouveaux : rappel de la méthode utilisée : relevé 3D, SIG. Non
- 294-295 : zone de la via del Porto fluviale, entre anciennes et nouvelles berges du Tibre. Élaboration d'une nouvelle zone d'échanges en relation avec la gare ferroviaire, associant transports publics et privé, mais dont la configuration doit tenir compte de la présence du MA. Idée : réaliser un cheminement piétonnier à hauteur du chemin de ronde de l'ancien MA, en liaison avec la proximité de la pyramide de Cestius et de la porta San Paolo.
- 296-297 : proximité du MA, des thermes de Caracalla et de via Cristoforo Colombo, zone d'intérêt archéologique renforcé par la proximité du mausolée de Lucius Fabius Cilone et de l'aqueduc d'Antonin. Objectif : relier ces différents sites archéologiques en réduisant l'impact de la voirie moderne tout en minimisant les effets sur la circulation.
- 298-299 : porta San-Paolo isolée du reste de l'enceinte après des travaux d'urbanisation (passage de voies). Objectif : reconstruire des portions de mur de part et d'autre de la porte pour la replacer dans le parcours de l'enceinte. S'inspirer d'observations faites ailleurs sur le MA. pour rendre la restauration historiquement crédible mais compatible avec les exigences urbaines actuelles.
- 300-301 : projet américano-italien porté par des universités pour créer un circuit piéton et vélo tout autour de Rome le long de l'enceinte (calqué sur le principe de ce qui a été fait à New York avec la High Line).
Éléments encore à placer
modifier(les traits séparent les chapitres)
D'Honorius à Nicolas V (traitement en cours => 55%)
modifierÉléments placés dans l'article
modifier- 16 : en 440, Valentinien III ordonne une réparation des murs. Vers 536-537 Procope de Césarée évoque les réparations du MA avec l'ajout d'éperons sur les merlons pour protéger les défenseurs. Non
- 17 : aucune mention entre le milieu du VIe siècle et la fin du VIIe siècle ce qui ne signifie pas obligatoirement un abandon de l'entretien. Par la suite, nombreuses indications relevées dans le Liber Pontificalis sous les pontificats de Sisinnius, Grégoire II, Adrien Ier et Léon IV.
- 18 : les interventions d'Adrien Ier, notamment, imposées par l'état de dégradation du MA, sont attestées archéologiquement. Dernière mention alto-médiévale dans un poème d'Eugenius Vulgarius en hommage au pape Serge III (904-911), puis plus rien jusqu'à la fin du Xe siècle.
- 18-19 : un document capital, l'itinerario di Einsiedeln (it) décrit précisément le mur, tronçon par tronçon de porte à porte.
- 20 : Einsiedlen : écrit au IXe siècle.
- 25 : entre fin Ve siècle et début VIIIe siècle, Rome devenue ville de province de l'empire byzantin et les ressources ou la volonté politique manquent pour entretenir l'enceinte. Entre 715 et 855, les papes veulent montrer leur autorité en réparant le MA. Léon IV fait construire en même temps l'enceinte de la cité léonine. Non
- 26 : entre 855 et 1157, aucune source ne permet de connaître les travaux faits sur le MA.
- 27-28 : en 1157, inscription épigraphique de la Porta Metronia qui indique la restauration du mur par la volonté du « sénat et du peuple ». L'inscription est faite pour montrer que la gestion de la ville est passée de l'église au sénat qui dispose désormais des ressources (impôts) allant auparavant aux papes et qui, gérant les murs, exerce son contrôle sur la ville mais aussi sur les voies qui traversent l'enceinte et donc, sur tout le territoire. Non
- 30 : derniers documents papaux indiquant des interventions sur le MA en 1258.
- 33 : mention d'une intervention localisée en 1378, sans doute en lien avec le retour du pape d'Avignon.
- 36 : au XIVe siècle la ville s'intéresse à la défense du Latran et le pape, revenu à Rome à partir de 1377, à celle du Vatican mais le MA est très rarement cité dans les archives. Changement à partir des années 1420 avec des interventions sur le MA sous le conduite du pape Eugène IV.
- 36-38 : chantier ambitieux de réparation du mur (le premier de cette ampleur depuis le IXe siècle) avec Nicolas V. Reconstruction complète dans la partie sud entre la porta Ardeatina et le Tibre ainsi qu'à l'est au voisinage de la porta Tiburtina.
- 43 : (généralités) entre le XIIe et le XVe S, remploi des éléments constitutifs de tous les anciens monuments de Rome selon un schéma programmé pour des constructions nouvelles dans la ville ou ses alentours. Pierres réutilisées ou transformées en chaux. Selon leur caractéristiques (nature, dimension, finition) les éléments (pierres ou briques) sont triés et remployés au mieux. Si impossibilité de remployer en l'état, broyés et incorporés au mortier. L'ancien mortier lui-même est recyclé.
- 45 : dans le cas du MA, le remploi concerne en priorité les matériaux « nobles » des anciens monuments réutilisés dans la muraille : marbre, travertin, blocs colorés ou gravés.
- 47 : les plus beaux blocs sont réutilisés là où ils seront très visibles et pourront être mis en valeur.
- 47-49 : (suite) mais à partir de la seconde moitié du XVe siècle, les matériaux remployés dans le MA sont choisis uniquement en fonction de leur intérêt fonctionnel.
- 49-50 : jusqu'au XVe siècle la présence de matériaux antiques "nobles" (marbre, travertin, pierres sculptées ou colorées), dans le MA semble symboliser une culture de la mémoire du passé romain pour montrer que l'autorité et la grandeur de la ville sont toujours là, comme dans l'Antiquité. Plus tard cette perception disparaît, les éléments de remploi étant choisis et disposés en fonction des besoins, sans volonté ostentatoire.
- 53 : étude du MA au Moyen Âge à replacer dans le projet plus vaste sur les techniques de construction à Rome et dans une partie de la Campanie au Moyen Âge.
- 54 : la chronologie absolue du MA ne doit pas être étudiée comme un élément indépendant mais elle est indissociable de celle de Rome.
- 56 : périodes bien documentées mais à l'interprétation controversée : 5e-7e, 8e-9e et 12e-13 siècles.
- 57-60 : description détaillée de la méthodologie permettant d'inventorier les différentes techniques de construction. Recours au SIG. Non
- 60-61 : techniques de construction rattachées à l’époque où elles sont mises en oeuvre. Du Ve au VIIe siècle, opus vittatum. VIII et IXe siècles, grands blocs de remploi surtout en pépérin associés à la brique ou utilisation de la brique seule.
- 62-67 : utilisation de matériaux associés tels que tuf, silex et travertin (puis suite de photos de cas particuliers avec inventaire des techniques successives employées pour chacun d'eux).
- 67 : la plupart des restaurations du MA n'ont pas laissé de trace archéologique mais sont discernables au travers des sources écrites. Elles coïncident avec des phases importantes de l'histoire politique de Rome.
- 68 : les interventions successives peuvent aussi avoir effacé les traces des précédentes.
- 69 : du VI au IXe siècle les réparations témoignent du soin que les papes prennent à l'entretien des murs. Les techniques de mises en œuvre sont homogènes sur tout le périmètre du mur pour une phase donnée, ce qui sous-entend entre autres une programmation précise et la constitution d'aires centralisées de stockage des matériaux. Il est difficile d'en dire autant pour les deux siècles suivants, faute d'indices archéologiques probants. À la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe par contre les témoignages abondent : les rangées de blocs de tufs alternent avec les lits de TCA. Non
- 70 : restauration de la tour ouest de la Porta Appia datée de la seconde moitié du XIIe à la première moitié du XIIIe (C14 sur le mortier des joints du parement). L'opus mixtum peut être daté du courant du XIIe aux premières décennies du XIIIe mais cette datation n'est pas absolue : la tour des Conti met en oeuvre la même technique. L'absence totale de réparations en blocs de tuf réguliers semble montrer que rien n'a été fait au XIIIe, époque à laquelle cette technique de construction est nettement rattachée.
- 71 : entre le Ve et le XIXe siècle, les réparations successives faites au Moyen Âge sont autant des témoins des puissances successives qui gouvernent Rome que des aménagements strictement fonctionnels et défensifs.
- 77 : une inscription lapidaire de 1157 témoigne de la récente administration capitoline au travers d'une restauration du mur. Localisée là où, en 1122, sur intervention du pape Calixte II, la fossé de l'Acqua Mariana passe sans doute sous le mur : transfert de l'autorité du pape vers le sénat et le peuple (SPQR sur l'inscription). En l'absence d'archives écrites, impossible de savoir en détail quels sont les travaux évoqués sur l'inscription. situation identique pour toutes les réparations de cette époque qui obligent à se référer aux seules variations architecturales pour dater les réparations.
- 88 : Aux XIIe et XIIIe siècles le MA a perdu son rôle défensif mais reste un élément symbolique des « merveilles de la ville », se sa puissance religieuse comme civile.
- 93 : la réfection des portes au Ve siècle s'accompagne de l'apparition de signes liés à la religion chrétienne et ce phénomène se poursuit plus tard. Ce sont des croix sur les clefs d'arc de la Porta Pinciana ou de la Porta Ostiense. Sur la Porta Appia, une croix grecque s'accompagne d'inscriptions (VIe et VIIe siècles).
- 94-95 : un bloc sur la partie interne de la Porta Latina se rattache plutôt au milieu du VIe siècle.
- 95 : la même évolution décorative se retrouve à Thessalonique, Terracine ou Nicopolis d'Épire. Ces marques signifient « réparé au temps des Chrétiens ».
- 97 : ces marques ont aussi pour rôle symbolique de placer la ville sous la protection de Dieu en d'en interdire l'accès aux démons.
- 99 : à partir de la première moitié du VIIe siècle, la Notitia portarum indique les portes sous le nom des martyrs chrétiens qui sont ensevelis à proximité.
- 100 : dans le même temps, il y a construction d'églises et d'oratoires en relation directe avec les portes.
- 104 : l'exemple le plus démonstratif est celui de l'Église San Giovanni a Porta Latina près de la porte du même nom, qui en outre associe à la proximité géographique des deux monuments le souvenir du martyr de l'apôtre Jean.
- 115-116 : présentation d'une thèse de 2015-2016 sur l'étude d'une partie du MA comprise entre la Porta Clausa et la tour 26. Résultats : aucune réparation dans cette partie entre Aurélien et Honorius, mais reprises au VIII-IXe siècle et à l'époque des papes Jules II, Jules III, Grégoire XV, Urbain VIII, et Pie X, liées à la vie de la caserne.
- 119-120 : entre les tours E8 et E12, la persistance du parement d'époque aurél. permet de déterminer avec certitude la largeur du chemin de ronde, environ 2.50 m. Le chemin de ronde à 2 niveaux sous Honorius est large de 3.5 à 4 m. Les tours sont normalement construites au centre de la courtine, avec un passage de part et d'autre.
- 121 : la présence des arches de l'aqueduc de Claude longeant le mur n'a pas permis d'établir une galerie inférieure voûtée pour le chemin de ronde. Épaisseur des murs des tours de 60 cm sous Aurélien, pratique doublée sous Honorius. Alors qu'habituellement les accès au chemin de ronde ne se font que par les tours encadrant les portes, la tour intermédiaire E10 le permet.
- 122 : entre Aurélien et Honorius, possible phase de réparations et consolidations sous Maxence.
- 123 : Très vite après la construction aur., le mur est défensivement insuffisant. Honorius répond à ces pb : fenêtres inférieures des tours murées ; tours surélevées et ouverture dans leur partie supérieure de meurtrières sur les 4 côtés. Postérules murées, construction de contre-portes accueillant des dispositifs de guet permanent.
- 129 : sur la rive droite du Tibre, le MA suit le relief du Janicule, en fonction des courbes de niveau. Du Tibre à la porta San Pancrazio, l'enceinte a disparu et n'est restituable qu'à partir de gravures anciennes. On suppose la présence de 19 tours de la porta S. Pancrazio à la porta Settimiana.
- 129-130 : de la porta Settimiana au Tibre, la muraille est englobée dans des constructions modernes qui rendent difficiles l'interprétation de son tracé. Sur la base d'observations de deux tours, elles apparaît d'époque hon. dans sa partie supérieure (chemin de ronde couvert, crénelage supposé).
- 133 : plusieurs villas de l'époque moderne tirent partie du MA : les terrains de la villa Médicis sont clos, sur un des côtés, par le mur dont les tours sont aménagées ; dans la villa Ludovisi, les chemins de ronde sont transformés en portiques.
Observations faites dans le cadre d'un projet (2014) de restauration du secteur compris entre la piazzzale Sixte V et la porte Tiburtina.
- 142 : construction du MA conditionnée par la présence de l'Aqua Marcia entre les portes Praenestina et Tiburtina (750 m.). Au passage de la via Tiburtina transformation de arches de l'aqueduc en porte (flanquée de 2 tours à l'époque aur. ?). Surélévation hon. par homogénéité avec la zone avoisinante de la muraille. Vestiges de ces travaux encore identifiables malgré de nombreuses reprises ultérieures. La partie extérieure de la porta Tiburt. a été reconstruite sous Hon. comme les autres portes voisines : porte adossée à la face externe de l'arche de l'aqueduc.
- 143 : au Moyen Âge, travaux influencés par la présence voisine du Castro Pretorio. Aux XI-XIIe s., reconstruction partielle de la tour flanquant la porte au sud. Le reste de la tour est reconstruit (alternance de blocs de tuf et de briques) aux XIII-XIVe s. Cette tour est surélevée jusqu'à son niveau actuel sou Nicolas V. Crénelage au niveau de la chambre supérieure de manœuvre pour protéger le chemin de ronde au-dessous.
- 144 : Réfections dues aux papes aux XVI-XVIIe s. ; accent mis sur la solidité plus que sur l'esthétique.
- 144-145 : Benoît XIV, notamment, fait rehausser plusieurs tours.
- 146-147 : en 1917, la porta Tiburtina, désaffectée depuis près d'un siècle, est débarrassée des constructions appuyées sur elle t elle acquiert son aspect actuel.
- 167 : la surintendance capitoline engage en 1999 la restauration systématique de la muraille entre les porte Tiburtina et Maggiore.
- 167-168 : cela fait suite à des fouilles effectuées entre la fin des années 1980 et l'année 1990. Contrairement à une affirmation courante dans la littérature archéologique, l'Aqua Marcia, dans ce secteur, n'est pas englobé dans la muraille mais la longe intérieurement. Sur une longueur d'environ 26 m, une structure en briques d'époque impériale assure la liaison entre les deux : sans doute une réserve d'eau d'une capacité de 500 m3. Le besoin de cette réserve s'est sans doute fait sentir lors de la construction du MA.
- 169 : construction de la réserve au milieu du IIe siècle, peut-être liée à des réfections du MA sous Septime Sévère (cf. CIL VI 1247).
Éléments encore à placer
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