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LE SAC TATI
modifierI- L'histoire du sac
modifier1) Jules Ouaki, le créateur du sac
modifierLe sac Tati ou sac Barbès est un sac plastique ; assez grand et solide, en plastique avec des motifs vichy rose/ blanc et le logo de la marque au centre ; créé en 1962 par Jules Ouaki; le fondateur franco-tunisien de l'enseigne discount Tati.[1]
Le nom “Tati” provient du prénom de la grand de Jules Ouaki qui est Tita.[2]
Le premier magasin Tati mais aussi appelé "bazar de hard discount" est mis en place dans le quartier de Barbès c'est à dire dans le 18 -ème arrondissement de Paris. En 1975, Jules Ouaki inaugure deux autres magasins dans paris et ensuite à partir de 1980 un peu partout en France, jusqu'aux DOM TOM.[3]
En ouvrant cette enseigne, Jules Ouaki ; invite le client à être indépendant et autonome en se servant seul dans la marchandise sans être sous l’influence d’un vendeur comme dans nombreuses autre boutiques.
L’Express a donné pour titre « Le prince de Rochechouart » à un article qui décrivait Jules Ouaki « comme une sorte de chef coutumier, régnant sur un véritable territoire ».[4]
2) Le sac et l'immigration
modifierLe cabas Barbès qui sert à la fois de sac de courses, de valise et de rangement ; est aujourd’hui un symbole mondial du quartier du 18 -ème arrondissement mais aussi de l’immigration et aux pratiques de mobilité des populations d’origine immigrée qui font circuler des marchandises de toutes sortes entre leurs pays d’origine et d’accueil. Le cabas Barbès est aujourd’hui présent partout dans le monde de Paris en Afrique, ou encore en Russie mais aussi en Chine ; “Il arrive dans le hall avec un gros sac Tati qu’il a du mal à traîner ; puis, quand vient son tour, il entre dans le petit bureau que j’occupe et s’installe. Il vient pour remplir un dossier « retraite » et m’explique que, dans le sac, il y a tous les documents qu’il faut …" (Une vie dans un sac Tati ; Catherine Lévy, dans Plein droit 2012/2 (n° 93), pages 12 à 13).[5]
Le quartier de Barbès et les cabas vichy représentent donc la rencontre entre la culture populaire et le métissage vestimentaire.
Ce sac devient très rapidement un emblème de l'immigration et de la classe populaire.
- « Un jour, un objet : le sac Tati », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Emmanuelle Lallement, « Tati et Barbès : Différence et égalité à tous les étages », Dans Ethnologie française 2005/1 (Vol. 35), pages 37 à 46,
- « Jules Ouaki : Fondateur de la société Tati », sur www.lsa-conso.fr (consulté le )
- Emmanuelle Lallement, « Tati et Barbès : Différence et égalité à tous les étages », Dans Ethnologie française 2005/1 (Vol. 35), pages 37 à 46,
- Catherine Lévy, « Une vie dans un sac Tati », Dans Plein droit 2012/2 (n° 93), pages 12 à 13,