Armand-Emmanuel Trial

pianiste et un compositeur d’opéras-comiques français
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Trial fils
Nom de naissance Armand-Emmanuel Trial
Naissance
Paris (France)
Décès (à 30 ans)
Paris (France)
Activité principale Compositeur
Style
Activités annexes Pianiste
Lieux d'activité Salle Favart
Années d'activité 1788 - 1792
Ascendants Antoine Trial (père)
Famille Jean-Claude Trial (oncle)

Armand-Emmanuel Trial dit Trial fils, né le à Paris où il est mort le , est un compositeur d’opéras-comiques et un pianiste français.

Fils d'Antoine Trial, acteur-chanteur apprécié et alors connu de la salle Favart, il révèle un talent prometteur en écrivant à quinze ans et demi la musique de Julien et Colette ou la Milice. Les quelques œuvres suivantes confirment mal ses dispositions. Au moment de la Révolution française il se fait de nouveau remarquer avec Le Siège de Lille, ou Cécile et Julien qui est une pièce de circonstance. Son nom apparait de nos jours car il est désigné avec onze autres musiciens, qui font partie des plus grands de son époque — tels Grétry, Méhul, Dalayrac, Cherubini —, pour réaliser Le Congrès des rois autre pièce de circonstance fort mal accueillie. Malgré leur renom, les auteurs s'avèrent trop nombreux et ne peuvent pas monter une pièce de qualité dans les quarante-huit heures imposées.

Ses réalisations s'avèrent finalement modestes alors qu'il meurt à trente ans.

Biographie modifier

Il est le fils unique du chanteur-acteur Antoine Trial et de Marie-Jeanne née Milon, également actrice — Félicité Mandeville au théâtre[1]. Né rue Françoise[N 1], il est baptisé le lendemain, [N 2], à l'église Saint-Eustache de Paris avec pour parrain Emmanuel-Félicité de Durfort et pour marraine Jeanne-Sophie de Vignerot du Plessis[2]. À l’âge de quinze ans et demi il se fait remarquer par la composition de la musique d'une pièce en un acte, Julien et Colette. Il est alors élève de Louis Joseph Saint-Amans, professeur à l'École royale de chant et de déclamation[5]. Un an et demi plus tard, le , cette œuvre lui vaut toujours une recommandation à Antoine Dauvergne directeur de l'Académie royale de musique[6].

Le , il signe avec quarante-deux aînés la Pétition adressée à l'Assemblée nationale par les auteurs dramatiques sur la représentation, en France, des pièces françaises traduites en langue étrangère. Celle-ci prend pour prétexte une œuvre traduite en italien et jouée avec une musique italienne au Théâtre français et Opera-buffa — qualifié d'étranger — pour demander à la représentation nationale d'interdire en France une telle pratique. Ceci se conforme à la protection de la propriété de l'auteur qu'elle édicte[7].

Lors de la Révolution, « l'actualité constitue la forme majeure d'instrumentalisation du théâtre[8] ». Ainsi, le 8 ventôse an II (), il est l’un des douze coauteurs de la musique du Congrès des rois, opéra-comique régulièrement pris en exemple comme pièce de circonstance médiocre créée sous la Révolution. Il se trouve donc joint à des noms déjà bien connus : Grétry, Méhul, Dalayrac, Cherubini… Néanmoins le jugement reste sévère : « Voilà bien des noms célèbres associés pour la confection d'une œuvre misérable[9]. » Dans sa séance du 8 messidor an II (), « le Comité de salut public arrête que le citoyen Armand-Emmanuel Trial […] demeure requis pour être placé dans l’Institut national de musique[10]. »

Le 13 vendémiaire an III (), son union avec Jeanne Rigoney-Méon, actrice au théâtre de l'Opéra-Comique national, est celée par son père, officier public[11]. Après son mariage, il mène une vie considérée comme dissolue. Son épouse se joint à une troupe qui se produit aux colonies et meurt en Guadeloupe[4].

Selon certaines sources, durant l'an V il est élève de Henri-Montan Berton dans la classe d’harmonie ou accompagnement pratique du Conservatoire de musique de Paris[12]. Cependant le 17 mars 1797, le Directoire le dispense de service militaire le disant professeur de la même institution[13] alors qu'il ne figure pas dans les registres comme enseignant[12]. Pianiste apprécié[14], il obtient « en 1797 [lire 1798] la place d'accompagnateur et de répétiteur au piano du Théâtre-Lyrique[4],[N 3]. » Toujours dans ce même théâtre, lors de sa réouverture après quelques travaux, le , il « tient la partition » — souffleur de musique — lors d'une reprise de Stratonice[16].

Trial fils meurt le 9 septembre 1803 à trente ans[4], à Paris, auteur de peu d'ouvrages. Ainsi Gustave Chouquet écrit en 1873 qu’il ne publie aucune œuvre et qu’aucune ne lui survit[17]. Mais en 1892 est retrouvée sa musique du Siège de Lille[18] qui est rejouée au Théâtre de Lille lors des journées de fête nationale des 8, 9 et du centenaire du succès[19].

Œuvres modifier

 
Salle Favart, dit Théâtre-Italien puis théâtre de l'Opéra-Comique national, lieu de création des œuvres. 1829.

Opéras-comiques modifier

  • Julien et Colette ou la Milice, comédie en un acte et en prose mêlée d'ariettes de Pierre-Germain Parisau, créée le au Théâtre-Italien (salle Favart)[20].
    Cette première œuvre est dédiée à sa mère « Mme Trial pensionnaire du Roi et ordinaire de sa musique[5] ». L’action décrit la ruse d’un amant, lors d’un tirage au sort, pour échapper à l'enrôlement dans la milice et pour épouser sa douce. Elle est bien accueillie par le public et la critique qui mentionne : « Cette composition qui est au-dessus de son âge a été fort bien reçue. Outre sa grande jeunesse, son nom, cher au public, sollicitait l‘indulgence : on n’a eu besoin que de justice pour l’applaudir ; son âge n’a fait qu’ajouter à l’intérêt de la représentation[21]. » Un poème est même dédié à l’auteur de la musique[22].
  • Adélaïde et Mirval, comédie en trois actes et en vers mêlée d’ariettes, livret de Joseph Patrat, créée au Théâtre-Italien (salle Favart).
    Dans le premier acte, deux amants dont l'un s'est banni de l'armée, taisent leur flamme ce qui conduit le père à élaborer un stratagème pour qu'elle se déclare[23]. Plus loin, « C’est le sujet du Déserteur drame de M. Mercier […] La musique qui est le second ouvrage de M. Trial fils, annonce des dispositions sans doute, mais elle est vide de chant, d’effets et d’orchestre. Néanmoins ce très jeune compositeur peut faire mieux par la suite, attendu qu’il prouve au moins une très grande connaissance de la scène, connaissance que l’habitude des coulisses et les talents de ses parents ont dû lui donner[24]. » Cet ouvrage est remis en un acte à partir du et devient La Vengeance paternelle[25].
  • Les Deux Petits Aveugles, comédie en un acte et en prose mêlée d'ariettes, livret de P.-J. Noël, créée le au Théâtre-Italien (salle Favart).
    Le sujet est celui du tour joué à deux aveugles que l’on persuade de la donation d’un écu par son camarade. Chacun propose alors une consommation au cabaret, mais aucun ne trouve la somme. De fait, nait une querelle entre eux et avec l'hôtelier[26]. Pour certains, « quant à la musique, elle est simple, chantante et très-bien adaptée au sujet[27]. »

Pièces de circonstance modifier

 
Siège de Lille. 1792.
  • Le Siège de Lille[N 4], ou Cécile et Julien, comédie en trois actes et en prose mêlée d'ariettes, livret du citoyen Joigny[N 5], créée le 1er frimaire an I (), au théâtre de l'Opéra-Comique national (salle Favart).
    Le livret expose la conduite héroïque d’un garde national durant le siège de Lille[N 6] ce qui lui permet d’obtenir la main d’une bien-aimée[34]. La pièce « réussit à cause de jolis airs, et surtout de trois couplets qui, chantés d’une manière originale et piquante par Elleviou contribuèrent à établir la réputation naissante de cet acteur[35]. » Ainsi « on dut la représenter neuf fois de suite, […], ce qui est extraordinaire si l’on songe que ce Théâtre […] était parfois obligé de fermer ses portes à l’heure du spectacle, faute de voir un seul spectateur s’y présenter[36] ».
  • La Cause et les effets, ou le Réveil du peuple en 1789, comédie en cinq actes et mêlée d'ariettes, livret du citoyen Joigny[N 5], créé le 30 thermidor an I (), au théâtre de l'Opéra-Comique national (salle Favart).
    Initialement en cinq actes cet ouvrage est réduit à quatre actes dès la troisième représentation[37]. « Le librettiste abominait, dans cette rapsodie, l'aristocratie et le clergé[38] ». « Le succès de cet ouvrage a été longtemps incertain, […]. La musique de Trial fils, alors fort jeune encore manquait principalement d'originalité ; on n'y rencontre pas de ces motifs heureux qui font vivre les compositions musicales[39]. »
  • Le Congrès des rois, comédie en trois actes et en prose mêlée d’ariettes, livret d'Ève Demaillot, créée le 8 ventôse an II () au théâtre de l'Opéra-Comique national (salle Favart), en collaboration avec onze autres auteurs[N 7].
    Mis en musique en deux jours sur ordre du Comité de salut public[41], toutes les analyses d’époque et ultérieures convergent : cette œuvre de circonstance, qui fustige la coalition contre la République française, ne présente que des fadaises et le public fait entendre ses sifflets. Le Conseil général de la Commune de Paris, prétexte que la pièce développe des idées réactionnaires et l'interdit après deux représentations[42].

Arrangements modifier

Trial fils laisse environ quatre-vingt arrangements essentiellement pour le piano et le piano-forte plus rarement pour la harpe, la guitare et le chant qui proviennent soit de ses opéras-comiques soit d'ouvrages de ses contemporains[43],[44].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. La rue Françoise est celle de l'hôtel de Bourgogne où se produit alors la troupe de la Comédie-Italienne à laquelle appartiennent les parents d'Armand-Emmanuel[2].
  2. Deux autres dates de naissance sont retrouvées. Selon la biographie de Michaud en 1770[3] et selon la biographie de Fétis le [4]. Cependant aucune d’entre elles ne donne ses sources. À l’inverse Auguste Jal, en s’appuyant sur l’acte de baptême, disparu lors des incendies de la Commune de Paris de , rectifie la première et donne le [2].
  3. Le Théâtre français de la rue Feydeau qui rouvre le a pour nouvelle dénomination complète Théâtre-Lyrique de la rue Feydeau[15].
  4. Sous le même nom, et à une date très proche, se trouve Le Siège de Lille, trait historique en un acte, livret Auguste-Louis Bertin d’Antilly, musique de Rodolphe Kreutzer, créé le 24 brumaire an I (), au théâtre français et Opera-buffa — connu sous le nom de théâtre Feydeau[28] —[29].
  5. a et b Le citoyen Joigny est Auguste de Joigny (1771-1819) acteur également librettiste. Parmi sa production se trouve Le Siège de Lille, La Cause et les effets et La Vendange[30],[31]. Issu d’une famille noble[32], il est probable que lors de la Révolution sa particule est omise.
  6. Le siège de Lille début ne dure qu’une dizaine de jours. Ce succès des citoyens contre les assiégeants autrichiens n'est pas vraiment une victoire mais plutôt un fait d’armes magnifié par le gouvernement de la République française[33].
  7. Les onze autres compositeurs sont : Henri-Montan Berton, Frédéric Blasius, Luigi Cherubini, Nicolas Dalayrac, Prosper-Didier Deshayes, François Devienne, André Grétry, Louis Emmanuel Jadin, Rodolphe Kreutzer, Étienne Nicolas Méhul et Jean-Pierre Solié[40].

Références modifier

  1. Émile Campardon (éd. scientifique), Les comédiens du roi de la troupe italienne pendant les deux derniers siècle : documents inédits recueillis aux Archives nationales, vol. 2, Genève, Éditions Slatkine, , L-296-383, 2 t. en 1 vol.; 23 cm (lire en ligne), « T », p. 170.
  2. a b et c Auguste Jal, Dictionnaire critique de biographie et d'histoire : errata et supplément pour tous les dictionnaires historiques d'après des documents authentiques inédits, Paris, Henri Plon, , 1326 p., 1 vol. ; in-8 (BNF 32277609, lire en ligne), « T », p. 1204 col. 1.
  3. Henri Audriffret et Louis-Gabriel Michaud (dir.), Biographie universelle, ancienne et moderne, ou, Histoire, par ordre alphabétique, de la vie publique et privée de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs talents, leurs vertus ou leurs crimes : ouvrage réd. par une société de gens de lettres et de savants, vol. 42 : T-Vattier, Paris, A. Thoisnier Desplaces, xixe siècle, 708 p., 45 vol. (BNF 37291381, lire en ligne), « T », p. 141 col. 2.
  4. a b c et d François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique : Deuxième édition, vol. 8 : S-Z, Paris, Librairie de Firmin Didot frères, fils et Cie, , 527 p., 10 vol. ; in-4° (BNF 30432159, lire en ligne), « Trial (Armand-Emanuel) », p. 256 col. 1.
  5. a et b Joann Élart, Catalogue des fonds musicaux conservés en Haute-Normandie, vol. 1, t. 1 : Fonds du Théâtre des arts (XVIIIe et XIXe siècles, Rouen, Publications de l'Université de Rouen, coll. « Patrimoine musical régional. Publications de l'Université de Rouen » (no 323), , LXXII-465 p., 1 vol. ; 30 cm (ISBN 978-2-8777-5333-3 et 2-8777-5333-6, BNF 39262845), « J », p. 181.
  6. Alexandre Tuetey, Ville de Paris, Répertoire général des sources manuscrites de l'histoire de Paris pendant la Révolution française, vol. 3 : Assemblée constituante, Paris, Imprimerie nouvelle (Association ouvrière), , 725 p., 11 vol. ; 31 cm (BNF 31504154, lire en ligne), chap. II (« Instruction publique, beaux-arts, théâtres »), p. 163 col. 1.
  7. Pétition adressée à l'Assemblée nationale par les auteurs dramatiques sur la représentation, en France, des pièces françaises traduites en langue étrangère, Paris, Imprimerie de Du Pont, , 11 p., in-8° (BNF 33535210, lire en ligne).
  8. Annette Graczyk (trad. Élisabeth Landes), « Le théâtre de la Révolution française, média de masses entre 1789 et 1794 » (Mélanges. Histoire), Dix-huitième Siècle, Paris, PUF, vol. 21, no 1 « Montesquieu et la Révolution »,‎ , p. 400 (lire en ligne, consulté le ).
  9. Félix Clément et Pierre Larousse, Dictionnaire des opéras (dictionnaire lyrique) : contenant l'analyse et la nomenclature de tous les opéras et opéras-comiques représentés en France et à l'étranger, depuis l'origine de ce genre d'ouvrages jusqu'à nos jours, Paris, Administration du Grand dictionnaire universel, , XV-955 p., 1 vol. en 2 tomes ; in-8° (BNF 30743560, lire en ligne), « C », p. 173.
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  17. Gustave Chouquet, Histoire de la musique dramatique en France depuis ses origines jusqu'à nos jours, Paris, Firmin Didot frères, fils et cie, , XV-449 p., 1 vol. ; 25 cm (BNF 31944519, lire en ligne), chap. VIII, p. 198
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  21. « Spectacles : Théâtre-Italien », Journal de Paris, Paris, Quillau, no 64,‎ , p. 287 (lire en ligne [in-4°]).
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  23. Réimpression de l'ancien Moniteur : depuis la réunion des États-Généraux jusqu'au Consulat (mai 1789-novembre 1799) (notes explicatives par Léonard Gallois), vol. 4, Paris, Plon frères, , 750 p., 32 vol. ; 28 cm (BNF 30477645, lire en ligne), « Mercredi  », p. 689 col. 3.
  24. « Spectacles : Théâtre-Italien », Journal général de France, Paris, Quillau, no 165,‎ , p. 666 (lire en ligne [in-4°]).
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  26. Réimpression de l'ancien Moniteur : depuis la réunion des États-Généraux jusqu'au Consulat (mai 1789-novembre 1799) (notes explicatives par Léonard Gallois), vol. 13, Paris, Imp. au Bureau central, , 748 p., 32 vol. ; 28 cm (BNF 31181915, lire en ligne), « Mardi  », p. 351 col. 2.
  27. Une société de gens de lettre, Annales dramatiques, ou Dictionnaire général des théâtres, vol. 3 : Tome troisième C-D-E, Paris, Babault, , 476 p., 9 vol. ; in-8° (BNF 30925405, lire en ligne), « Les Deux Petits Aveugles », p. 168.
  28. Louis Péricaud, Théâtre de Monsieur, Paris, E. Jorel, coll. « Histoire de l'histoire des grands et des petits théâtres de Paris pendant la Révolution, le Consulat et l'Empire », , 152 p., in-8 (BNF 31081568, lire en ligne), chap. IX (« Nouvelles années théâtrales. 1791-1792 »), p. 149-150.
  29. Joann Élart (resp.), France. Ministère de la culture, de la communication, des grands travaux et du bicentenaire (éd. scientifique), Catalogue des fonds musicaux conservés en Haute-Normandie : Tome I : bibliothèque municipale de rouen, vol. 1 : Fonds des arts du XVIIIe et XIXe siècles, Mont-Saint-Aignan, Publications de l'Université de Rouen, coll. « Patrimoine musical régional », , 493 p., 30 cm (ISBN 978-2-8777-5333-3 et 2-8777-5333-6, BNF 39262845), chap. 747 (« Le siège de Lille »), p. 748.
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  42. Arthur Pougin, L'Opéra-Comique pendant la Révolution de 1788 à 1801, op. cit., (lire en ligne), partie 1794, chap. 2 (« Une pièce révolutionnaire inepte, le Congrès des Rois, interdite par la Commune de Paris »), p. 107-109.
  43. « Résultats de recherche pour Trial, Armand », sur worldcat.org, Online Computer Library Center, (consulté le ).
  44. Armand-Emmanuel Trial (1771-1803) sur data.bnf.fr.

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier