Trêve de Compiègne
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Compiègne |
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La trêve de Compiègne fut signée le . Charles VII de France rencontra le duc Philippe III de Bourgogne dans cette ville à proximité de laquelle Philippe II de France s'était égaré dans la forêt, quelques siècles plus tôt.
HistoriqueModifier
Après la bataille de Montépilloy, c'est dans cette ville de Picardie que fut signée une trêve qui prenait fin le .
Dans cette trêve Charles VII déclarait renoncer à continuer ses opérations militaires sur la rive droite de la Seine. Cette trêve exceptait de l'armistice Saint-Denis, qui était déjà pris, Saint-Cloud, Vincennes, Charenton et Paris [1]. En outre le roi de France acceptait que son cousin Philippe III, duc de Bourgogne envoya des troupes à Jean de Lancastre, duc de Bedford, afin si le besoin s'en faisait sentir, d'assurer la défense de Paris. Les villes picardes de Compiègne, Pont-Sainte-Maxence et Senlis devaient être restituées par Charles VII à Jean de Lancastre, duc de Bedford.
Par cet engagement le roi de France se privait d'un moyen essentiel pour reconquérir la capitale.
BibliographieModifier
- Philippe Contamine, Olivier Bouzy et Xavier Hélary, Jeanne d'Arc. Histoire et dictionnaire, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1214 p. (ISBN 978-2-221-10929-8, présentation en ligne).
- Gaston Du Fresne de Beaucourt, Histoire de Charles VII, t. II : Le roi de Bourges, 1422-1435, Paris, Librairie de la société bibliographique, , 667 p. (lire en ligne).
- Georges Minois, Charles VII : un roi shakespearien, Paris, Perrin, , 850 p. (ISBN 2-262-02127-9, présentation en ligne).