Théophile de Brémond d'Ars

général français

Théophile, Charles de Brémond d'Ars, baron de Dompierre-sur-Charente, né le à Saintes et décédé le à ce même lieu, est un général d'armée français, également l'oncle du général Guillaume de Brémond d'Ars[2].

Théophile de Bremond d'Ars
Biographie
Naissance
Décès
(à 87 ans)
Saintes
Nationalité
Domicile
Formation
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
Conjoint
Marie-Anne-Claire de Guitard
Enfants
Anatole de Brémond d'Ars-Migré (d)
Gaston de Bremond d'Ars (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Grade militaire
Distinction
Archives conservées par
(GR 8 YD 2970)[1]
Blason

Biographie

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Issu d'une famille de la noblesse saintongeaise, il est le second fils de Pierre-René-Auguste de Brémond d'Ars, député des États généraux en 1789 pour la sénéchaussée de Saintes. Son parrain n'est autre que l'abbé Charles-Marc-Antoine d'Aiguières, chanoine de Saint-Pierre de Saintes. L'abbé Montillet, curé de Courcoury, fut son précepteur jusqu'au retour de Pierre-René Auguste de l'émigration en septembre 1800.

Le , il rejoint l'école spéciale militaire de Saint-Cyr encore installée au château de Fontainebleau. Une coupure au rasoir lors de ses classes suscite la réaction de Napoléon[3]. Il est sous lieutenant à compter du dans le 21e régiment de chasseurs à cheval et rejoint son dépôt à Colmar. En 1815, les royalistes des arrondissements de Cognac et de Saintes forme un corps volontaire. Théophile de Brémond d'Ars est capitaine des Volontaires royaux de la Charente-Inférieure[3].

Le , il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[4]. Il est promu général de brigade en 1841. Il est nommé le commandeur du département des Deux-Sèvres. Le il est promu commandeur de la Légion d'honneur. Il réside dans l'hôtel patrimonial de Brémond d'Ars à Saintes. En 1849, il est admis à la retraite.

Famille

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De son mariage du à Saintes avec Marie-Anne Claire de Guitard sont issus[5] :

  • Marie Renée de Brémond d'Ars ;
  • Anatole de Brémond d'Ars (1823-1911)[6], sous-préfet ;
  • Elisabeth de Brémond d'Ars ;
  • Gaston de Brémond d'Ars, (1830-1926) chef d'escadron du 9e régiment de dragons[7].

Notes et références

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  1. « Service historique de la défense | Armée de terre » [PDF], sur francearchives.fr (consulté le ).
  2. Brémond d'Ars (Maison de), (lire en ligne).
  3. a et b Anatole de (1823-1911) Auteur du texte Brémond d'Ars, Le général de Brémond d'Ars, 1787-1875 : notes biographiques extraites de l'Historique du 21e régiment de chasseurs", (lire en ligne).
  4. « Recherche - Base de données Léonore », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
  5. 2 E 439/32* - Saintes- Mariage - 1819-1825 AD17.
  6. « Anatole de Brémond d'Ars (1823-1911) », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  7. « Recherche - Base de données Léonore », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).

Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Anatole de Brémond d'Ars, Le général de Brémond d'Ars, Paris, H. Champion, , 280 p. (lire en ligne)  

Commandant de Sérignan, « Un élève de l'école militaire de Fontainebleau », dans La Revue hebdomadaire : romans, histoire, voyages, Paris, Plon, , 139 p. (lire en ligne), p. 75-95

Liens externes

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