Sant'Anna (paquebot)

Le Sant'Anna est un paquebot transatlantique converti en 1915 en navire de transport de troupes, torpillé et coulé en mer Méditerranée le 11 mai 1918 avec 605 victimes.

Sant'Anna
illustration de Sant'Anna (paquebot)
Le Sant'Anna naviguant avec des réservistes français, le 8 août 1914

Type Paquebot
Histoire
A servi dans Compagnie française de navigation à vapeur Cyprien Fabre & Cie
 Marine nationale
Constructeur Forges et chantiers de la Méditerranée, La Seyne-sur-Mer Drapeau de la France France
Statut Torpillé et coulé le 11 mai 1918
Caractéristiques techniques
Longueur 151 m
Maître-bau 17,5 m
Tirant d'air 20 m
Déplacement 9350 tonnes
Puissance 10000 ch
Vitesse 16,5 nœuds
Pavillon France
Localisation
Coordonnées 37° 02′ 24″ nord, 11° 21′ 36″ est
Géolocalisation sur la carte : mer Méditerranée
(Voir situation sur carte : mer Méditerranée)
Sant'Anna
Sant'Anna

Le Sant'Anna a été construit comme paquebot pour le service entre la France et New York. Le navire a été opérationnel entre 1912 et 1915, date à laquelle il a été réquisitionné par l’armée française et réaménagé en transport de troupes pendant la Première Guerre mondiale. Le 19 septembre 1915, un incendie se déclare à bord, ce qui est considéré comme un acte de sabotage allemand. Le 12 avril 1916, le Sant'Anna a fait son premier voyage sur le front de Salonique avec 1027 soldats de l’armée serbe et 129 chevaux.

Le 11 mai 1918, il naviguait à nouveau en mer Méditerranée pour un voyage de Bizerte à Thessalonique sous l’escorte de deux sloops britanniques, le HMS Cyclamen et le HMS Verhana, avec 2025 soldats à bord (574 Sénégalais, 429 Kabyles, 194 Annamites, neuf Grecs et le reste des Français). Il a été torpillé à 3 h 15 du matin par le sous-marin UC-54 de la marine impériale allemande, commandé par Heinrich XXXVII Prinz Reuß zu Köstritz. Il a coulé à 3 h 58 du matin au large des côtes de la Tunisie française, à environ 26 milles marins à l’est du cap Bon, emportant avec lui la vie de 605 soldats. Les deux sloops britanniques ont secouru les survivants, aidés par le contre-torpilleur Catapulte de la marine française, une canonnière britannique, le sloop français Saint Jean, et les navires Auguste Leblond et Marguerite Marie.

Notes et références

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Liens externes

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