Sandrine Runel, née le à Nîmes, est une femme politique française.

Sandrine Runel
Illustration.
Fonctions
Député français
En attente d'investiture –
Élection 7 juillet 2024
Circonscription 4e du Rhône
Législature XVIIe (Cinquième République)
Groupe politique NFP
Prédécesseur Anne Brugnera
Biographie
Date de naissance (45 ans)
Lieu de naissance Nîmes (France)
Nationalité Française
Parti politique PS

Membre du Parti socialiste, elle est élue Conseil général du Rhône de 2008 à 2014. Conseillère municipale de Lyon, elle devient adjointe au maire Grégory Doucet en 2020, en charge des solidarités.

En 2024, elle est élue députée dans la quatrième circonscription du Rhône sous la bannière du Nouveau Front populaire.

Biographie

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Jeunesse et carrière professionnelle

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Sandrine Runel est originaire de Nîmes. Elle suit des études d'urbanisme et science politique à Montpellier, où elle s'engage au Parti socialiste[1].

En 2005, elle s'implante sur Lyon où elle travaille pour la Fédération nationale des associations d'accueil et de réadaptation sociale et l'Office français de protection des réfugiés et apatrides[1].

Élue lyonnaise

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En 2008, âgée de 28 ans, Sandrine Runel est candidate socialiste aux élections municipales dans le 7e arrondissement, sur la liste du maire sortant, ainsi qu'aux élections cantonales[2]. Elle est élue conseillère générale du canton de Lyon-IX, qui comprend notamment la quartier de la Guillotière[2], avec près de 60 % des voix face à Alexandre Targe (UMP)[3].

En 2014, elle est élue conseillère municipale du 8e arrondissement et conseillère métroplitaine[1].

En 2020, Sandrine Runel est candidate aux élections municipales à Lyon, à la tête d'une liste regroupant — outre le PS — Génération.s, Nouvelle Donne, le PCF et Place publique. Alors que les socialistes ont remporté les trois dernières élections municipales, elle est largement distancée dans les sondages[4]. Contrairement à de nombreux des élus socialistes lyonnais dont Gérard Collomb, elle n'avait pas quitté le PS pour La République en Marche en 2016[1]. Au premier tour, les listes socialistes terminent en sixième position à l'échelle de la ville[5]. Entre les deux tours, les listes PS (7 %) et LFI (10 %) fusionnent avec les listes EELV (28 %)[5],[6]. La gauche remporte les élections au second tour[5] et Sandrine Runel prend la tête du groupe socialiste au conseil municipal[7].

À la suite de l'élection de Grégory Doucet à la mairie de Lyon, Sandrine Runel est désignée 9e adjointe en charge des solidarités et de l'inclusion sociale[8]. À ce titre, elle prend la présidence du Centre communal d'action sociale[7]. Elle est également élue à la Métropole de Lyon, où elle préside la commission « Développement solidaire et action sociale »[7].

En , la presse locale révèle des irrégularités dans le bail d'un appartement — prétendument en mauvais état — dont elle est propriétaire. Elle reconnaît des erreurs, par la suite régularisées[7],[9]. Alors que l'opposition municipale de droite appelle à sa démission[10], elle est soutenue par le maire de Lyon et conserve ses fonctions[11].

Elle quitte ses fonctions d'adjointe après son élection à l'Assemblée nationale en [12].

Députée

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Lors des élections législatives de 2024, Sandrine Runel est investie par le Nouveau Front populaire dans la 4e circonscription du Rhône, traditionnellement acquise à la droite et ayant basculé au centre en 2017[13],[14]. Elle arrive en tête du premier tour avec 38 % des suffrages, devant la députée sortante Renaissance (et ancienne socialiste) Anne Brugnera (31,03 %)[13],[14]. Au second tour, elle est élue députée avec 42,48 % des voix, dans le cadre d'un triangulaire avec Anne Brugnera (39,67 %) et Yannick Chaumont du Rassemblement national (17,86 %)[15].

Détail des fonctions et mandats

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Mandats électifs

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  • Depuis le  : députée de la 4e circonscription du Rhône

Notes et références

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  1. a b c et d Justin Boche, « Élections à Lyon : qui est Sandrine Runel ? (La gauche unie) », sur lyoncapitale.fr, Lyon Capitale, (consulté le ).
  2. a et b Dalya Daoud, « Le 9e canton fait place aux jeunes », sur 20minutes.fr, 20 Minutes, (consulté le ).
  3. « Cantonales : les résultats », sur lyonmag.com, LyonMag, (consulté le ).
  4. Sandra Méallier, « Municipales à Lyon : Sandrine Runel, candidate gauche unie, se voit en "faiseuse de rois" », sur france3-regions.francetvinfo.fr, France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le ).
  5. a b et c Renaud Gardette, « Municipales 2020. Lyon : la nette victoire de Grégory Doucet (EELV) au second tour », sur france3-regions.francetvinfo.fr, France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le ).
  6. « Municipales: les écologistes et la gauche s'allient pour conquérir Lyon », sur la-croix.com, La Croix, (consulté le ).
  7. a b c et d Sophie Majou, « Appartement à la Guillotière : les irrégularités du bail de l’adjointe au maire Sandrine Runel », sur leprogres.fr, Le Progrès, (consulté le ).
  8. Laurette Duranel, « Lyon : qui sont les adjoints de Grégory Doucet à la mairie de Lyon ? », sur actu.fr, (consulté le ).
  9. Richard Schittly, « A Lyon, polémique autour d’une adjointe socialiste, accusée d’avoir loué « un taudis » », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
  10. Camille Belsoeur, « Affaire Sandrine Runel : les élus de droite appellent au départ de l'adjointe à la mairie de Lyon », France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le ).
  11. « Sandrine Runel applaudie par le conseil municipal de Lyon : "Si vous avez besoin de conseils pour un bail, ne m'appelez pas" », sur lyonmag.com, LyonMag, (consulté le ).
  12. « Lyon: Sandrine Runel élue députée va quitter son poste d'adjointe au maire de Lyon », sur bfmtv.com, BFM Lyon, (consulté le ).
  13. a et b Antoine Sillières, « À Lyon, la gauche en mesure de placer une députée dans les quartiers chics d'un bastion de droite », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
  14. a et b David Tapissier, « Une triangulaire mais deux favorites », sur leprogres.fr, Le Progrès, (consulté le ).
  15. Tatiana Vazquez, « « Un score historique » : Sandrine Runel fait basculer à gauche le bastion de droite de Lyon », sur leprogres.fr, Le Progrès, (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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