Samuel Naeranus [1] (1582–1641) est un ministre remontrant néerlandais et un poète néo-latin, exilé en 1619 après le synode de Dort.

Samuel Naeranus
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Johannes Naeranus (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Album amicorum of Samuel Naeranus (1582-1641), rector of the Latin school in Sedan and teacher of classical languages, later Remonstrant's minister (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Album amicorum of Samuel Naeranus (1582-1641), rector of the Latin school in Sedan and teacher of classical languages, later Remonstrant's minister (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Il est né à Dordrecht, où son père Servais est prédicateur, et fréquente l'école latine sous Rekenarius, s'installant à Amsterdam en même temps que son professeur [2]. Il étudie à l'Académie de Saumur puis à l'Académie de Sedan, où il est recteur de l'école latine de 1608 à 1610. A Sedan, Méric Casaubon est son élève [3].

Il est ministre de Hazerswoude, en 1613, lorsqu'il fait la traduction française de l'Ordinum Pietas d'Hugo Grotius [4]. Il est témoin avec d'autres ministres des disputes en 1614 et 1615 entre Jan Geesteran et Conrad Vorstius [5]. Au moment de son exil, il est ministre à Amersfoort, où il s'installe en 1617 [6]. Il participe au synode de Dort, où il se plaint lors des 46e et 54e sessions de l'injustice des remontrants qui ne sont pas autorisés à présenter leurs propres points de vue[7].

Exilé, Naeranus se rend d'abord à Anvers, où les remontrants se regroupent. En 1623, il est à Rostock et est invité par Martin Ruar à déménager à Danzig. Il y reste dans une église de marchands jusqu'en 1631. Il retourne ensuite à Amersfoort [6].

Œuvres

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À Sedan en 1606, il publie une Disputatio de libera voluntate, qu'il traduit du latin en néerlandais et publie en 1611 sous le titre Dispvtatie van de vrye wille. Son Onderwysinge in de Christelijcke religie est le premier court catéchisme remontrant et atteint une quatrième édition en 1664 (Rotterdam). Il est soumis à la critique par Abraham Heidanus et soutenu par Simon Episcopius. En exil à Dantzig, il publie Senatus Gedanensis anagrammaticus (1632).

Famille

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Johannes Naeranus (1608–1679) est son fils avec sa femme Maria Junius, fille de Franciscus Junius l'Ancien [8]. Samuel aide Franciscus Junius le Jeune à traduire du grec son De pictura veterum (1637) [9].

Références

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  1. Samuel van de Neer, Neran, Neranus.
  2. (nl) S.J. Visser, Samuel Naeranus (1582-1641) en Johannes Naeranus (1608-1679): twee remonstrantse theologen op de bres voor godsdienstige verdraagzaamheid, Hilversum, Verloren, (ISBN 9789087042165, lire en ligne), p. 43
  3. Mark Pattison, Isaac Casaubon, 1559-1614 (1892), p. 229; archive.org.
  4. Hugo Grotius, Ordinum Hollandiae ac Westfrisiae pietas (1613), Leiden, Brill, (ISBN 9789004103856, lire en ligne), p. 44
  5. « Page fermeture des Pages perso », en-ville.orange.fr
  6. a et b « XLII: Growing Influence of Socinianism Among the Remonstrants »
  7. Robert Wallace, Antitrinitarian Biography vol. 3 (1850), pp. 71–3; archive.org.
  8. Peter J. Lucas (editor), Caedmonis monachi Paraphrasis poetica: genesios ac praecipuarum sacrae paginae historiarum, p. 137; Google Books.
  9. Rolf Hendrik Bremmer, Franciscus Junius F.F. and his Circle (1998), p. 23; Google Books.

Liens externes

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