Samsung Engineering

multinationale sud-coréenne

Samsung Engineering
logo de Samsung Engineering

Création 20 janvier 1970
Forme juridique Société par actionsVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Séoul
Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud
Direction Choi Seong-an (PDG)
Actionnaires Samsung SDI
Samsung C&T
Service National des Pensions de Corée
Société mère Groupe Samsung
Sociétés sœurs Samsung Electronics
Samsung C&T
Samsung SDI
Samsung Heavy Industries
Samsung Life Insurance
Site web www.samsungengineering.comVoir et modifier les données sur Wikidata

Capitalisation 2,03 milliards de USD (novembre 2020)
Chiffre d'affaires en augmentation 5,74 milliards de USD (2020)
Résultat net en augmentation 0,24 milliard de USD (2020)

Samsung Engineering (en coréen : 삼성엔지니어링), initialement Korea Engineering, est une société d'ingénierie coréenne fondée le , et filiale du Groupe Samsung. Elle fournit des services d'ingénierie, notamment des études de faisabilité, de conception, d'approvisionnement, de construction et de mise en service. La société a réalisé des projets dans plus de 38 pays, avec une présence établie en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis, en Algérie, en Inde, en Thaïlande, à Trinité-et-Tobago et au Mexique.

Histoire modifier

Korea Engineering est fondée en 1970 par le gouvernement coréen en tant que première société d'ingénierie du pays[1]. Elle est rachetée par le Groupe Samsung en 1978. Entre 1970 et 1990, le gouvernement coréen souhaite développer les industries lourdes et chimiques du pays, et donne à Korea Engineering des projets de raffinerie, d'engrais et de pétrochimie.

Korea Engineering est renommée en Samsung Engineering en 1991[1]. En 1993, l'entreprise obtient son premier projet à l'étranger, une usine de séparation de gaz naturel en Thaïlande. Tout au long des années 1990 et 2000, Samsung Engineering poursuit son expansion internationale, et les projets internationaux représentent désormais la majorité des activités de l'entreprise.

Dans les années 2010, Samsung Engineering s'est développée dans de nouveaux domaines d'activité, notamment les centrales électriques et les aciéries, et a parallèlement pris en charge des projets complexes d'un milliard de dollars en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis. Ces projets ont cependant échoué, entraînant une perte de 1,3 milliard de dollars américains en 2015[2].

Choi Seong-an est le président de Samsung Engineering.

Actionnaires modifier

Principaux actionnaires au [3] :

Samsung SDI 11,7%
Service National des Pensions de Corée 8,19%
Samsung C&T 6,97%
The Vanguard Group 2,42%
Samsung Engineering Stock 1,66%
Lee Jae-yong 1,54%
Fidelity Investments Singapore 1,03%

Activités modifier

Hydrocarbures modifier

Traitement et traitement du gaz (GOSP, GSP), GNL (liquéfaction, regazéification), pipelines, offshore, distillation (CDU, VDU), Hydro-traitement, craquage et cokéfaction (hydrocraqueur, cokéfaction retardée), craquage au naphta / éthane / propane, éthylène, Propylène, aromatiques, engrais, polymères, U&O

Industriel et environnemental modifier

Informatique, fabrication, produits pharmaceutiques, traitement des eaux usées, traitement des eaux usées, traitement de l'eau, réutilisation de l'eau, dessalement, eau ultra-pure, prévention de la pollution atmosphérique, traitement des déchets

Construction modifier

Samsung Engineering est impliquée dans la construction de plusieurs infrastructures sportives, dont celle du stade de la Coupe du monde de Séoul en 2001[4].

Elle est aussi indirectement présente dans d'autres projets internationaux, comme celui du Burj Khalifa, via la société sœur Samsung C&T.

Notes et références modifier

  1. a et b « History », Samsung Engineering (consulté le )
  2. Joyce Lee, « Samsung Engineering in $1 bln rights issue after huge loss; shares dive », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Zone Bourse, « SAMSUNG ENGINEERING CO., LTD. : Actionnaires Dirigeants et Profil Société | A028050 | KR7028050003 | Zone bourse », sur www.zonebourse.com (consulté le )
  4. « Seoul World Cup Stadium | ALOSS », sur aloss.biz (consulté le )