Sœurs du Christ Rédempteur

congrégation religieuse féminine

Sœurs du Christ Rédempteur
Image illustrative de l’article Sœurs du Christ Rédempteur
Maison-mère de Rillé à Fougères.
Ordre de droit diocésain
Approbation diocésaine 25 janvier 1831
par Mgr de Lesquen
Institut congrégation religieuse catholique diocésaine
Type apostolique
But enseignement, soins des malades
Structure et histoire
Fondation 22 mai 1831
Laignelet
Fondateur Anne Boivent &
le Père Le Taillandier
Abréviation S.C.R
Autres noms Sœurs de Rillé,
Adoratrices de la Justice de Dieu
Site web site officiel
Liste des ordres religieux

La Congrégation des Sœurs du Christ Rédempteur (à l'origine Sœurs Adoratrices de la Justice de Dieu) est une congrégation religieuse féminine catholique de droit diocésain, établie à Fougères (35). La congrégation s'est développée au long du XIXe siècle dans le diocèse de Rennes, puis à partir de 1903 à l'étranger en Belgique et en Hollande, et plus récemment au Burkina Faso et en République Démocratique du Congo. L'activité principale de la congrégation est l'enseignement et le soin aux malades et personnes diminuées. Les Sœurs du Christ Rédempteur sont également connues sous le nom de "Sœurs de Rillé", en référence au domaine de Rillé à Fougères, où elles sont installées depuis 1833.

Historique modifier

Fondation (1827-1833) modifier

En 1827, Anne Boivent (1787-1865), qui est institutrice à Laignelet, confie au Père Le Taillandier (1788-1870) qu'elle a eu une parole intérieure du Christ se plaignant que l'on aime sa miséricorde mais pas sa justice. Ils ont alors l’idée de créer une société consacrée à l’adoration de la justice divine. Des jeunes filles se rassemblent autour d'Anne. Un premier règlement est approuvé le par Mgr de Lesquen, évêque de Rennes. Anne devient Mère Marie-Thérèse de la Croix le suivant[1].

En 1833, Mère Marie-Thérèse et deux autres sœurs s’installent à Fougères dans l’ancienne abbaye du XIe siècle des chanoines réguliers de Rillé, ce qui fait que les religieuses seront souvent appelées sœurs de Rillé. Le Père Le Taillandier voulait d'abord un institut contemplatif mais la congrégation prend rapidement une dimension hospitalière puis enseignante ; un hospice est créé en 1833 puis une œuvre pour les sourds-muets en 1846, un pensionnat et un orphelinat. Elle essaime très rapidement dans les campagnes alentour, où les sœurs tiennent les écoles et prennent soin des malades[2]. En 1968, la congrégation change de nom pour celui du Christ Rédempteur[3].

Fusion modifier

  • 1999 : la congrégation des Filles du Cœur Immaculée de Marie, Servante des Pauvres fondée en 1683 à Vitré par deux jeunes filles de Rennes, Élisabeth et Olive Morel du Verger, pour le soin des malades. L'association est érigée en congrégation de droit diocésain en 1842[4]. L'institut fusionne avec les sœurs du Christ Rédempteur en 1999[2].

Activité et diffusion modifier

Les Sœurs se dédient à l'enseignement, aux soins des malades, des personnes âgées, et des personnes handicapées.

Elles sont présentes en France, aux Pays-Bas, au Burkina Faso, en République Démocratique du Congo[5].

Bibliographie modifier

Gaëtan Bernoville, Terre de Bretagne, les Sœurs de Rillé: Congrégation des religieuses adoratrices de la justice de Dieu, Grasset, 1957 [lire en ligne].

Notes et références modifier

  1. « Anne Boivent, fondatrice (1787-1865) », sur soeurs-christredempteur.catholique.fr (consulté le ).
  2. a et b « Christ Rédempteur », sur aaef-asso.fr (consulté le ).
  3. « Congrégation des Soeurs du Christ Rédempteur », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  4. « Filles du Coeur Immaculé de Marie », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  5. « Au service d’une Mission en Eglise » (consulté le ).