Sœurs de la Providence de Gap

congrégation religieuse féminine

Les sœurs de la Providence de Gap sont une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical.

Sœurs de la Providence de Gap
Ordre de droit pontifical
Approbation diocésaine 5 juin 1838
par Nicolas de La Croix d'Azolette
Approbation pontificale 23 février 1855
par Pie IX
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
But enseignement, soins des malades
Structure et histoire
Fondation 5 juin 1838
Gap
Fondateur Jean-Martin Moyë
Abréviation S.P.G
Liste des ordres religieux

Histoire

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En 1823, la comtesse Amélie d'Arnaud de Vitrolles (1797-1829) obtient des sœurs de la Providence de Portieux pour son village[1]. Les sœurs ouvrent une école à Vitrolles (Hautes-Alpes) où elles trouvent de nombreuses femmes désireuses d'embrasser la vie religieuse dans leur institut. En raison de la distance avec la maison-mère, un noviciat est ouvert à Saint-Bonnet-en-Champsaur qui est ensuite transféré à Vitrolles[2]. Parmi les 3 premières novices se trouve sœur Élisabeth Marrou qui deviendra supérieure générale en 1838 au moment de la séparation avec Portieux[3].

Nicolas de La Croix d'Azolette, évêque de Gap, souhaitant avoir des religieuses enseignantes dans son diocèse, fait établir le noviciat à Gap, et le , il rend autonome la congrégation de Gap de la maison-mère de Portieux[2]. Le lendemain, sœur Élisabeth Marrou est élue supérieure. L'institut est reconnu comme congrégation enseignante et hospitalière le 21 janvier 1841 par Louis-Philippe[3]. Les sœurs prononcent leurs vœux le . La chapelle est consacrée le de l'année suivante. Malgré la séparation, les sœurs continueront de considérer Jean-Martin Moyë comme fondateur[4].

Les lois anti-congrégationistes françaises conduisent à la fermeture de nombreuses maisons et poussent les sœurs à établir des succursales à l'étranger ; dans le Piémont (1902) ; en Espagne et au Mexique (1903), d'où les religieuses essaiment au Salvador et à Cuba ; en Angleterre (1904)[2].

L'institut reçoit le décret de louange le et ses constitutions sont définitivement approuvées par le Saint-Siège le [2].

Activités et diffusion

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Les sœurs se consacrent à l'enseignement, aux soins aux malades y compris à domicile, et aux œuvres paroissiales.

Elles sont présentes en[5]:

La maison-mère est au Kremlin-Bicêtre.

En 2017, la congrégation comptait 570 sœurs dans 96 maisons[6].

Notes et références

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  1. Guy Mesnard, La vie consacrée en France : ses multiples visages, Éditions de Solesmes, (ISBN 978-2-85274-198-0), p. 290
  2. a b c et d (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. VII, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 1074-1075
  3. a et b Louis Oeuf, Notice historique sur la congrégation des sœurs de la Providence de Gap, Lyon, Imprimerie Pitrat Ainé, (lire en ligne), p. 14,28 et 46
  4. Maillaguet, Le miroir des ordres et instituts religieux de France, t. II G-Z, Chaillot, , p. 195
  5. « La Providence (Gap) », sur https://annuaire.viereligieuse.fr (consulté le )
  6. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1595