Le rosier toujours-vert (Rosa sempervirens) est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Rosaceae. C'est un rosier classé dans la section des Synstylae, originaire d'Europe méridionale, d'Afrique du Nord et d'Asie mineure.

Description modifier

 
Rosa sempervirens, fleur.
 
Rosa sempervirens, feuille.

C'est un arbrisseau pouvant atteindre 1,5 mètre de haut, poussant dans les haies ou formant des fourrés. Les formes grimpantes peuvent atteindre 3,5 m de haut. Les tiges portent des aiguillons peu nombreux, légèrement courbés.

Les feuilles imparipennées ont généralement cinq folioles, parfois sept. Les folioles, ovales lancéolées, luisantes sur leur face supérieure, glabres, à bords serrés, ont de 2 à 5 cm de long. Ces feuilles relativement coriaces, vert sombre, persistent une grande partie de l'hiver.

Les fleurs blanches, simples, légèrement odorantes, de 3 à 5 cm de diamètre, sont regroupées en corymbes peu fournis. Elles fleurissent au printemps et en début d'été de mai à juillet.

Les fruits, globuleux ou ovoïdes, rouge orangé à maturité, font environ 1 cm de long.

Historique modifier

Il a été introduit en culture en Angleterre en 1629, mais il se peut que ce soit le coroniola de Pline l'Ancien, donc une rose déjà cultivée par les Romains.

Hybrides modifier

 
'Félicité et Perpétue'.
 
'Little Pet'.
  • Entre 1825 et 1830, Antoine Jacques, le jardinier-chef du duc d'Orléans (futur Louis-Philippe Ier) obtint une quarantaine de nouveaux rosiers en hybridant Rosa sempervirens et certains sont encore cultivés :
  • 'Spectabilis', aux fleurs plus grandes, roses teintées de lilas,
  • 'Little White Pet', un sport buissonnant de 'Félicité et Perpétue', obtenu par Handerson, haut de 60 cm, aux fleurs en bouquets de pompons, constamment de juin à octobre[1].

Écologie modifier

Généralement buissonnante, elle prend une forme lianescente dans les forêts alluviales méditerranéennes[2].

Notes et références modifier

  1. Charlotte Testu, Les roses anciennes, Paris, La Maison rustique - Flammarion, (ISBN 2-7066-0139-6), p. 142.
  2. Annik Schnitzler-Lenoble et Roland Carbiener, Forêts fluviales d'Europe : Écologie, biogégraphie, valeur intrinsèque, Paris, Tec & Doc, , 388 p., p. 53

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