Roberto Matta

peintre chilien
Roberto Matta
Roberto Matta dans les années 1960.
Naissance
Décès
Nom de naissance
Roberto Matta Echaurren
Pseudonymes
Matta, Matta Echaurren, Roberto Sebastián, Matta, Roberto Sebastian, Matta Echauren, Roberto Sebastian Antonio, Matta Echaurren, Roberto Antonio SebastiánVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activité
Formation
Représenté par
Pace Gallery (en), Artists Rights Society, Galerie Sven (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieux de travail
Mouvement
Enfants
Distinction
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Roberto Matta Echaurren, qui aimait se présenter comme « Roberto Sebastián Antonio Matta Echaurren »[réf. nécessaire], connu sous le nom de Roberto Matta, né le , à Santiago du Chili et mort à Civitavecchia (Italie), le , est un artiste peintre surréaliste chilien, naturalisé français à l'âge de soixante-huit ans.

Chaosmos (2002), à Viersen.

Biographie modifier

Matta commence des études d'architecture à Santiago du Chili. En 1933, il abandonne sa carrière pour s'installer en France. Il travaille un premier temps dans l'atelier de Le Corbusier[1] puis voyage en Espagne, où il se lie avec les poètes Rafael Alberti et Federico Garcia Lorca. Il voyage également en Scandinavie, où il rencontre Alvar Aalto, et à Londres, où il fait la connaissance de Henry Moore, Roland Penrose et René Magritte.

À la demande de Salvador Dalí, il va voir André Breton qui l'adopte aussitôt. "Ils me dirent : « Tu es surréaliste !» Je ne savais même pas ce que cela voulait dire..." [2].

Dans la revue surréaliste Minotaure, Matta écrit des textes sur l'architecture qui s'opposent au rationalisme du Corbusier[3]. Une étape importante pour Matta intervient cependant durant l’été 1939 lorsque, accompagné d’Esteban Francès et de Gordon Onslow-Ford, il séjourne au château de Chemillieu. Ils sont rejoints par André Breton et sa famille, Yves Tanguy et Kay Sage[4]. Il semble que la présence d’Yves Tanguy soit particulièrement importante dans la formation de Matta à ce moment[5]. À la même époque, il peint une série de tableaux pour laquelle il expérimente une technique nouvelle : avec un chiffon, il étale la couleur sur la toile, qui, ainsi étalée, décide du tracé ultérieur du pinceau. Il se rapproche du procédé d'écriture automatique. Il appelle cette série « Morphologies psychologiques ».

 
Roberto Matta, There Figures, 1958c, Centre M.T. Abraham.

Il part à New York à la demande de Marcel Duchamp pour fuir la guerre. Six mois après son arrivée, il expose pour la première fois aux États-Unis à la galerie Julien Levy, spécialisée dans le surréalisme. Matta commence à travailler avec des pigments phosphorescents pour donner la possibilité à ses toiles de produire des images qui varieront selon la longueur d'onde de l'éclairage. Il s'inspire de la presse scientifique[6] et se passionne pour la physique relativiste et les théories liées à la quatrième dimension[7]. Il illustre également d'une gueule de lamproie la couverture du no 4 de la revue surréaliste VVV en [8]. Il donne des conférences à la New School of Social Research et reçoit beaucoup de jeunes Américains dans son atelier, dont Jackson Pollock.

Il illustre les Lettres sur la bombe atomique de Denis de Rougemont, qui paraissent à New York, chez Brentano, en 1946.

En , sa première exposition monographique parisienne est organisée. Le catalogue de l'exposition reprend un texte de Breton écrit en 1944 : « La perle est gâtée à mes yeux... »

Roberto Matta fonde avec Patricia Kane Matta (1923-1972) (qui deviendra la femme de Pierre Matisse) la revue Instead[9] qui comprend sept numéros dont un double (no 5-6) et consiste en un feuillet de 56 × 71 cm, plié en trois et imprimé recto-verso. Instead paraît de janvier à avec une contribution de Stéphane Hessel.

En , il est exclu du groupe surréaliste. Breton le soupçonne d'une liaison avec la femme du peintre Arshile Gorky, cause de son suicide[10]. Matta retourne alors au Chili. Il publie un texte insistant sur le « rôle de l'artiste révolutionnaire, qui doit redécouvrir de nouvelles relations affectives entre les hommes. » Ensuite, il revient en Europe et s'installe en Italie, d'abord à Ischia (où il se lie d'amitié avec Leonardo Cremonini) puis à Panarea (où la femme de Leonardo Cremonini, Giovanna Madonia fait acheter à Malitte Matta une maison), sa complicité avec Leonardo Cremonini durera jusqu'à son décès.

En 1952, le procès de Julius et Ethel Rosenberg lui inspire Les Rosenbelles.

En 1958, après la lecture du livre d'Henri Alleg La Question, relatant les tortures subies pendant la guerre d'Algérie, il peint La Question, Djamila.

En 1964, pour rendre hommage au dirigeant communiste Julian Grimau, exécuté en Espagne l'année précédente, il peint Les Puissances du désordre, une composition de 9 mètres de longueur.

Burn, baby burn (1965-1967) est une stigmatisation de la guerre du Viêt-Nam.

Matta est tout à fait à l'aise dans les très grands formats ; ses toiles font souvent plusieurs mètres de long, voire 10 mètres et parfois davantage. En 1968, il réalise des environnements en couvrant les murs et les plafonds du musée d'Art moderne de la Ville de Paris avec ses toiles. La même année, en janvier, Matta participe au premier congrès culturel de La Havane, à Cuba. En France, il prend une part active aux événements de mai.

Après le coup d'État du général Pinochet au Chili du , il coupe tout lien avec son pays natal :
« C'est cet exil qui a déterminé toute ma vie, entre deux cultures. Mon travail est un travail de séparation. [...] De l'exil, je suis passé à l'"Ex-il", quelque part entre le connu et l'inconnu, entre la réalité et l'imaginaire. Là où commence la poésie[11]. »

En 1979, Roberto Matta obtient la nationalité française. Il se marie avec Germana Ferrari en 1980. En 1984, la Galerie Samy Kinge organise l'exposition Matta. Point d’appui. Roberto Matta a produit avec son fils Ramuntcho une dizaine de courts métrages pour la télévision française. Un an plus tard, un importante partie de son œuvre est exposée au Musée national d'art moderne (France).[réf. souhaitée]

Lors de ses dernières années, il reçoit des distinctions importantes telles que la Médaille d'or du mérite des beaux-arts, décernée par le Ministère de l'Éducation, de la Culture et des Sports d'Espagne en 1985[12], le prix national d'Art du Chili en 1990 et le Praemium Imperiale, décerné par la famille impériale du Japon, en 1995.

Descendance

Matta est le père des jumeaux Gordon Matta-Clark (1943-1978) et John Sebastian Matta dit Batan (1943-1976) ; de Pablo Echaurren né en 1951, de Federica Matta, née en 1955, de Ramuntcho Matta, né en 1960 et d'Alisée Matta, née en 1969.

Expositions modifier

 
Mural 10 au Musée à ciel ouvert de Valparaíso (détail).

Œuvres modifier

Huiles sur toile (sauf mention contraire) modifier

  • Panama, 1936
  • La Forêt, 1937
  • Composición azul, 1937
  • Scénario No. 1 : succion panique du soleil, 1937
  • Morphology, 1937
  • Cours-les toutes[20], dessin aux crayons de couleurs et poème, 1938, collection particulière
  • Crucifiction (Croix Fiction), 1938
  • À Yennes[21], 1938, début de la série de tableaux appelée « Morphologies psychologiques »
  • Écouter vivre, 1940
  • Théorie de l’arbre, 1940
  • Composition abstraite, 1940
  • L’Écran, 1941
  • Invasion of the night, 1941
  • Ici, Monsieur le Feu, mangez[22], 1942
  • L’Oeyx, 1943
  • Le Glaive et la parole, 1944
  • Le Poète[23], 1944-1945
  • Abstracto, 1945
  • Xpace and the ego, 1945
  • La Femme affamée, 1945
  • Rêve ou morte, 1945
  • Accidentalité, 1946
  • Le Pèlerin du doute, 1947
  • La Revécue, 1949
  • C’Ontra vosotvos asesinon de palomas, 1950
  • Ne songe plus à fuir, 1951
  • Éclosion, 1952
  • Les Rosenbelles, 1952
  • À chaque aube je m’heure, 1953
  • L’Hosticier, 1953
  • Matinant[24], 1953
  • Abrir los brazos como se abren los ojos, 1954
  • L’Atout, 1954
  • Tados juntos en la tierra, 1954
  • L’Engin dans l’éminence, 1955
  • Le Long pont, 1955
  • Banale de Venise, 1956
  • Fleur de midi, 1956
  • Le Pianiste, 1956
  • Ciel volante, 1957
  • L’Impencible, 1957
  • Le Point d’ombre, 1957
  • La Chasse spirituelle, 1958
  • Le Courrier, 1958
  • L’Étang de No, 1958
  • Être cible nous monde, 1958
  • Les Éviteurs, 1958
  • La Question, Djamila, 1958
  • Les Faiseurs du néant, 1959
  • L’Impensable (Grand personnage), 1959
  • Un soleil à qui sait réunir, 1959
  • Ciudad cósmica, 1960
  • Couple IV, 1960
  • Être atout, 1960
  • Vers l’univers, 1960
  • Vivir enfrentando las flechas, 1961
  • Claustrophobic vaincue, 1962
  • Mal de Terre, 1962
  • Le supplice de Djamila, 1962
  • Les Moyens du Créateur, 1962
  • Eve vielle, 1963
  • Éros Semens, 1964
  • La Luz del proscrito, 1964
  • Composition, 1964, huile sur toile, signée en bas à droite, inscription au dos 1964[25]
  • La Térre uni, 1965
  • Le où à marée haute, 1966
  • La Promenade de Vénus, 1966
  • Morire per amore, 1967
  • La Caza de adolescentes, 1968
  • Lieberos, 1969
  • Verginosamente, 1969
  • El Hombre de la lampara, 1970
  • Elle logela folie, 1970
  • Je-ographie, 1970
  • MAgriTTA Chair, 1970
  • Otto por tre, 1971
  • Coigitum, 1972
  • Migration des révoltes, 1973
  • La Vida Allende la muerte, 1973
  • Sénile d’incertitude, 1973
  • L’Aube permanente, 1974
  • Cadran d’incendies, 1974
  • Explosant fixe, 1974
  • Je m’espionne, 1974
  • Illumine le temps, 1975
  • Une d’une, 1976
  • Les Voix des temples, 1976
  • L’Ombre de l’invisible, 1977
  • Ouvre l’instant, 1977
  • Carré-four, 1978
  • Dedalopolous, 1978
  • Polimorfologia, 1979
  • Il Proprio corno mio, 1980
  • Laocoontare (La Guerra delle idee), 1980
  • Pyrocentre, 1980
  • El Espejo de Cronos, 1981
  • El Verbo américa, 1981
  • Geomagnética de danza, 1982
  • Ils sexplose, 1982
  • Passo interno di Mercurio, 1982
  • Morphologie de la gaîté, 1983
  • Le Dauphin de la mémoire, 1984
  • Écran de la mémoire, 1984
  • Simposio o composio, 1985
  • Mi-mosa, 1986
  • Une pierre qui regagnera le ciel, 1986
  • 24 mai 1986, 1986
  • D’Âme et d’Ève, 1987
  • Être cri, 1988
  • L’Èvènement non identifié, 1989
  • Violetation, 1989
  • À l’intérieur de la rose, 1990
  • Haiku, 1990
  • Navigateur, 1990
  • Omnipuissance du rouge, 1990
  • Ma Dame, 1991
  • Parmi les désirs, 1991
  • Champ du vide, 1992
  • Cosmo-now, 1992
  • Farfallacqua, 1992
  • Colomberos, 1993
  • Torinox, 1993
  • Vertige du vertige, 1993
  • Vent d’atomes, 1994
  • L’Âme du fond, 1995
  • Les Arpèges, 1995
  • Melodia-Melodio, 1995
  • Flowerita, 1997
  • Youniverso, 1998
  • Blanche ou fleur, 1999
  • N’ou’s autres, 2000
  • La Dulce acqua vita, 2002
  • La Source du calme, 2002
  • Cielo estrellados aquarelle encre 1984

Œuvre gravé modifier

Matta a produit près de 500 estampes entre 1943 et 1974. Ce corpus comprend des lithographies en noir et en couleurs, des taille-douces, des sérigraphies, et quelques gaufrages[26].

Notes et références modifier

  1. Matta relate cette période dans Gespräch mit Matta, entretien avec K. V. Waberer et C.A. Haenlein, in Matta, Kestner-Gesellschaft Hannover, p. 22-37. (Le texte est en anglais.)
  2. Musée national d'art moderne (France). [1]
  3. Matta, Mathématique sensible, architecture du temps, adaptation de Georges Hugnet, in Minotaure, no 11, série III, Genève, Albert Skira, printemps 1938, p. 43.
  4. Sur cette période, voir Gordon Onslow-Ford, Towards a New Subject in Paintings, avec une préface de Richard B. Freeman, exposition du 9 novembre au 12 décembre 1948, San Francisco, San Francisco Museum of Art, 1948, p. 10-16. Événement rapporté aussi par Paul Haim, Matta, agiter l’œil avant de voir, errances, souvenirs et autres divagations, Éditions Séguier, Paris, 2001, p. 33.
  5. Fabrice Flahutez, Nouveau Monde et Nouveau Mythe. Mutations du surréalisme de l'exil américain à l'écart absolu 1941-1965, Dijon, Les presses du réel, 2007
  6. Fabrice Flahutez, « Biologie cellulaire et fonctions mathématiques dans l’œuvre de Roberto Matta », Art Présence, no 51, septembre 2004, p. 32-37.
  7. Fabrice Flahutez, La Peinture de Roberto Matta entre cellule eucaryote et singularité de Schwarzschild, op. cit., p. 145-153.
  8. Fabrice Flahutez, Nouveau Monde et Nouveau Mythe, op. cit., p. 96-115.
  9. Fabrice Flahutez, Lecture labyrinthe et espaces spiralés : la revue Instead, op. cit., p. 155-165.
  10. Gérard de Cortanze, Le Monde du surréalisme, Éditions complexe, Bruxelles, 2005, p. 257 & Jean-Paul Clébert, Dictionnaire du surréalisme, Le Seuil
  11. Stephen Moysan, « Biographie de Roberto Matta », sur www.eternels-eclairs.fr (consulté le )
  12. (es) Juan Carlos Ier et Javier Solana Madariaga, « REAL DECRETO 1062/1985 de 19 de junio, por el que se concede la Medalla al mérito en las Bellas Artes, en su categoria de Oro, a las personas y Entidades que se citan », Boletin de Estado, Madrid, no 158,‎ , p. 20959 (lire en ligne).
  13. Du 21 avril au 21 juin, commissaire d'exposition Ana Beristain.
  14. 26 avenue Matignon, Paris 8e. Du 19 mai au 16 juillet. Exposition Roberto Matta.
  15. D'avril 2009 à mars 2010. Exposition interrompue par le séisme du 27 février 2010. Commissaire d'exposition Inés Ortega-Márquez.
  16. Du 11 novembre au 1er mars 2012, commissaire d'exposition Inés Ortega-Márquez.
  17. Du 9 novembre au 4 mars 2012, commissaire d'exposition Soledad Novoa.
  18. Pascale Lismonde, « Matta, il faut léonarder », Art Absolument,‎ (lire en ligne)
  19. du 13 juillet au 31 octobre 2013, commissaires d'exposition : Marga Paz et Beata Foremna Information sur le portail onet.pl consulté le 31 octobre 2013
  20. Reproduction dans Beaux Arts magazine no 90, mai 1991, p. 62.
  21. L'Œil no 575, décembre 2005, p. 58.
  22. André Breton Le Surréalisme et la peinture, Gallimard, 1965, p. 82.
  23. Philippe Audoin, Les Surréalistes, p. 112.
  24. Reproduction dans José Pierre, L'Univers surréaliste, Somogy, p. 27.
  25. Musée d'Évreux.
  26. « Matta Sébastian Roberto », in: Janine Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France (1830-1950), AMG-Flammarion, 1985, pp. 220-221.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Eduardo Carrasco (en) (trad. Alexandra Carrasco-Rahal), Les yeux du cosmos: entretiens avec Roberto Matta, Manuella, (ISBN 978-2-917217-41-2)
  • Michel Fardoulis-Lagrange, Sur Roberto Matta, Belfond, 1970.
    Gravures de Roberto Matta, édition de luxe. Édition ordinaire, Le Point d’Être, 1971 ; rééd. Le Capucin, 2001.
  • Fabrice Flahutez, « Biologie cellulaire et fonctions mathématiques dans l’œuvre de Roberto Matta », in Art Présence, no 51, , p. 32-37.
  • Fabrice Flahutez, Nouveau Monde et Nouveau Mythe. Mutations du surréalisme de l'exil américain à l'écart absolu 1941-1965, Dijon, Les Presses du réel, 2007 (ISBN 978-2-84066-194-8).
  • Fabrice Flahutez, « La peinture de Roberto Matta entre cellule eucaryote et singularité de Schwarzschild », in Mélusine no XXVII, Cahiers du Centre de Recherche sur le Surréalisme, sous la direction d’Henri Béhar, Lausanne, Éditions L’Âge d’Homme, (ISBN 978-2-8251-3727-7).
  • Fabrice Flahutez, « Lecture labyrinthe et espaces spiralés : la revue Instead », in Les Revues d'art, direction R. Froissart Pezone et Y. Chevrefils-Desbioles, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2011 (ISBN 2-753514801), p. 155-165.
  • (de) Matta Fiktionen, catalogue de l'exposition Bucerius Kunst forum, Hambourg (du au ), textes de Julia Drost, Fabrice Flahutez, Werner Hofmann, Alyce Mahon, Gavin Parkinson, Marga Paz, Evelyn Pechinger-Theuerkauf, Hrsg. Ortrud Westheider und Michael Philipp Sofort lieferbar, München, Hirmer Verlag GmbH, 2012 (ISBN 978-3-7774-5431-3).
  • Matta, du surréalisme à l'histoire (exposition, Marseille, Musée Cantini, 15 février-20 mai 2013), Snoeck/Musée Cantini, (ISBN 978-94-6161-072-0)
  • (fr + en) Roberto Matta – Alain Jouffroy, Correspondance 1952-1960, présenté par Bernard Blistène, Marine Nédélec, Ramuntcho Matta, ouvrage réalisé sous la direction de Christian Demare, correspondance classée, retranscrite et annotée par Marine Nedelec, Éditions Arteos, coll. « Correspondances », 2018, 256 p., 100 illustrations (ISBN 9791096854035).
  • (es) Matta, centenario 11.11.11, cat. exp. (Chili) (ISBN 978-956-8529-24-6).
  • (en) Matta, from 1942 to 1957, New York, Bodley Gallery, 1960 (OCLC 78760494).
  • (en) René Passeron, The Concise Encyclopedia of Surrealism, trans. J. Griffiths, Ware, UK : Omega Books, 1984 (ISBN 0-907853-28-5).
  • (es + en) Valérie Fletcher, Crosscurrents of modernism: four Latin American pioneers : Diego Rivera, Joaquín Torres-García, Wifredo Lam, Matta. / Intercambios del modernismo: cuatro precursores latinoamericanos : Diego Rivera, Joaquín Torres-García, Wifredo Lam, Matta, Washington, D.C. : Hirshhorn Museum and Sculpture Garden in association with the Smithsonian Institution Press, 1992 (ISBN 1-56098-205-5) (ISBN 1-56098-206-3).
  • (en) « MATTA, Roberto (1911 - 2002), Painter, watercolourist, pastellist, mixed media », notice du Dictionnaire Bénézit (ISBN 9780199899913) (lire en ligne).
  • Roland Sabatier, L'Œuvre gravé de Matta, Catalogue raisonné (1943-1974), édition Sonet-Visat, Stockholm-Paris, 1975.
  • Alain Sayag (dir.), Matta (exposition, Paris, Centre Georges Pompidou, Musée national d'art moderne, 3 octobre-16 décembre 1985), Centre Georges Pompidou, coll. « Les Classiques du xxe siècle », (ISBN 2-85850-303-6)
  • Univers des arts, no 1, .

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