Renée Peillon

institutrice et résistante française
Renée Peillon
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 23 ans)
GivorsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de
Conflit
Distinctions
Archives conservées par
Service historique de la Défense (AC 21 P 123764)
Service historique de la Défense - site de Vincennes (d) (GR 16 P 463181)Voir et modifier les données sur Wikidata

Renée Peillon, née le à Izieux à et morte le à Givors, est une institutrice et résistante française, morte pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale.

Biographie modifier

Renée Peillon est née à Izieux, aujourd'hui sur le territoire de la commune de Saint-Chamond. Son père était ingénieur au laboratoire de chimie des Aciéries de la Marine puis aux Manufactures réunies de Saint-Chamond. Sa mère décède en 1923. Après la mort de celle-ci, elle est élevée avec sa sœur Denise par leur grand-mère maternelle. Bachelière, elle obtient aussi un diplôme complémentaire d’études secondaires option sciences mais elle ne souhaite pas poursuivre des études.

À l'automne 1938, elle s'adresse à l'académie pour obtenir un poste d'institutrice. Elle exerce à Izieux, puis au Sardon sur la commune de Saint-Genis-Terrenoire aujourd’hui Genilac, avant d’être affectée à La Grand-Croix. Après la défaite de 1940, son père (ancien combattant de 14-18) déclare à sa famille qu'il refuse la soumission. La famille se lance rapidement dans la Résistance. En 1942, le père (Marcel) est en contact avec l'Intelligence Service.

En , la région est traversée par les troupes allemandes en retraite. Marcel transmettait des informations par radio dans le cadre de la résistance. Le , Renée se rend à vélo à Givors pour des missions de résistance. À 9 heures, à Loire, elle croise une colonne allemande. Elle est torturée et est blessée par balles. Elle reste au sol une bonne partie de la journée, les habitants étant mitraillés s'ils sortent. Elle est secourue à 18h par des habitants, transférée le lendemain à l'hôpital de Montgelas à Givors. Elle meurt le , de ses blessures[1], dans les bras de Denise, sa sœur.

Distinctions modifier

Elle est reconnue « Morte pour la France »[1].

Notes et références modifier

  1. a et b « Base des militaires décédés pendant la Seconde Guerre mondiale - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  2. Ordre de la Libération, « Base Médaillés de la Résistance française avec rosette - fiche Renée PEILLON » (consulté le )
  3. « Base des médaillés de la résistance - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Bibliographie modifier

  • Louis Nicolas, « Poursuivre la guerre. Renée Peillon et 93 », dans La Résistance dans la Loire, Fondation de la Résistance, département AERI, (ISBN 978-2-915742-22-0) DVD pédagogique.

Liens externes modifier