René Noël Rosse
René Noël Rosse, né à Saint-Pierre-et-Miquelon le , et mort à Saint-Servan[1] le , est un capitaine corsaire français.
René Noël Rosse | |
Naissance | Saint-Pierre-et-Miquelon |
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Décès | (à 59 ans) Saint-Servan |
Origine | Saint-Pierre-et-Miquelon région Bretagne Royaume de France |
Allégeance | Royaume de France Royaume de France République française Empire français |
Arme | Corsaire Marine royale française |
Grade | Capitaine |
Années de service | 1780 – 1826 |
Conflits | Guerres de la Révolution et de l'Empire |
Navires sur lesquels il a embarqué
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Biographie
modifierSecond enfant et premier fils de René Rosse (1736-1811), armateur de Louisbourg, en course sur Le Tapageur, et de Marie Vallée ou Valet (1739-1811), il est le puiné de Marie-Françoise (1765). Un an après sa naissance, naîtra Jeanne (1768), puis un second garçon, Gabriel (1773), et Pierre l'année suivante (1774-1860), un autre garçon, François Marie (-1848) et enfin Marin Noël en (1781)[2].
René Rosse est fait prisonnier par les Anglais et rentre de prison le . Sa famille débarque à Saint-Servan par le brigantin La Jeannette commandé par le capitaine Le Blanc, le . La famille perçoit des secours en sa qualité de réfugiés à raison de 12 sols par jour et 6 sols pour chaque enfant[3].
En 1780, René Noël Rosse part comme volontaire en course à bord du vaisseau corsaire L'Espérance, embarqué le , il débarquera le .
Il fait l'expérience d'un gros navire, à bord du navire Le Bougainville de 300 tonneaux, en qualité d'enseigne, son père étant lieutenant et le capitaine René Morin[4]
C'est en qualité de 2e maître qu'il va au petit cabotage le (29 brumaire an III) à bord des Deux Sœurs, et rentre le (6 germinal an VI). Il repart l'année suivante et sera de retour le (27 prairial an V).
Ayant charge d'âmes, en homme prudent, il teste le , avant de reprendre la mer. Il habite à cette époque au Val en Saint-Servan[5].
Le , Jean-Baptiste Huot, débitant de tabac à Saint-Servan, prend une assurance sur 9 000 francs de morue sèches chargées sur le bateau Le Miquelonnais, appartenant à René Noël Rosse et Jacques Debon, ce dernier en étant le capitaine pour aller de Bayonne à Bordeaux[6]. Jacques Debon avait souscrit une assurance sur corps, quille, agrès, apparaux et cargaison de son brick en prévision du désarmement de son navire à Bordeaux[7].
Le , maître Malapert, notaire à Saint-Servan, reçoit un mandat en blanc de Jacques Debon et René Noël Rosse, armateurs et copropriétaires des bricks Le Miquelonnais, l'Auguste et Les Deux Jeannettes, pour l'obtention de primes[8].
Le , il donne mandat à Agathe Désirée Huot, son épouse chez maître Malapert, notaire à Saint-Servan[9].
Il est enterré au cimetière de la Vigne au Chapt à Saint-Servan[10].
Famille
modifierEn 1797, René Noël Rosse[11] épouse en premières noces Marie Cormier (morte en 1797) qui lui donne un fils, René Rosse, mort la même année.
Le (17 prairial an VI), à Saint-Servan, il épouse en secondes noces Jeanne Marie de Malvilain (née à Saint-Servan le , fille de Servan Demalvilain et Perrine Letourneur). Ils auront ensemble :
- René Rosse (1805-1852), qui épouse en 1834 Clémentine Cliquin ;
- Eugène Rosse (1810-1870), qui épouse en 1843 Marie Adolphine Rosse (née en 1823) ;
- Léon Rosse (né en 1811), qui épouse en 1843 Marie Gaubert.
Remarié en troisièmes noces avec Agathe Désirée Marie Huot (1799-1862), il aura avec elle les enfants suivant :
- Eugénie Rosse (né en 1821) ;
- Charles Rosse (1824-1871), qui épouse en 1850 Céleste Marie Verrier (née en 1830)[12].
Navires
modifier- L'Espérance, lougre allant en courses, sur lequel s'engage en tant que volontaire René Noël Rosse le , de retour le .
- Le Bougainville : navire construit à Saint-Malo en 1780 pour faire la course, capacité 300 tonneaux, armement 24 canons, percé pour 42, tirant d'eau chargé 15 pieds, non chargé 12 pieds, 2 ponts, 2 gaillards, propriétaire Benjamin Dubois, armé à Saint-Malo, et commandé par René Morin (26 ans), pour la course le père René Rosse est en 1781 à bord en qualité de Lieutenant et son fils René Noël, âgé de 14 ans comme enseigne. Le navire est rentré le et désarmé[13].
- Les Deux Sœurs, brigantin, construit à Boston, en Nouvelle-Angleterre en 1784, de 60 tonneaux, tirant d'eau 7 pieds chargé et non chargé : 4 pieds, comportant 1 pont, armé de deux canons de Saint-Malo, et appartenant à Claude Martin armé à Saint-Malo[14]. Commandé par (an V) Dominique Martin. Désarmé le 6 vendémiaire an 5, il fut vendu au Croisic le 29 prairial an V. En l'an III, il appartient Cléricéle Martin et son capitaine Dominique Perret il sera désarmé à son retour de Bordeaux le 6 germinal an IV. Il a été fourni à Saint-Jean-de-Luz, à l'équipage 15 rations de viande et 15 livres de pain dont le capitaine tiendra compte. Idem les 2, 6, 12, 15, 18, 21, 24, 27, et 30 dudit mois, idem les 3, 6, 9 et 12 fructidor. René Rosse sur ce voyage est 2e maître. Pierre Rosse y est matelot[15]. Il faisait le petit cabotage de port en port. René Rosse, étant 2e maître, il a alors 29 ans, il est congédié le (27 prairial an V) le Premier maître est Dominique Perrette de Port-Briac[16]. René Noël y avait effectué le un premier voyage qui le fait revenir à terre le (6 germinal an IV).
- La Laure, goélette construite en Amérique, d'une capacité de 88 tonneaux, armée de 8 canons, percée pour 18 ; tirant d'eau chargé : 10 pieds 1/2, non chargé : 7 pieds ; 1 pont gaillard, propriétaires : Cannevs, Santerre, Martin, armé par les mêmes à Saint-Malo pour la course aux ennemis de l'État. Capitaine Toussaint Marc Jean Quimper de Saint-Malo, Jean Julien Hue 2e capitaine, René Rosse 2e Lieutenant. Départ de Saint-Malo le (1 messidor an V) et rentré le (6 brumaire an VI)[17]. Ce navire sera muté en brick à Lorient. Rosse sera encore à bord de ce navire lors de la prise du navire américain Le Salomon et Betty, le (15 ventôse an VII), le capitaine de ce navire : Hagena Barthelot, contestant son arrestation et la saisie de son navire près le tribunal[18]. En effet dans ses attendus le tribunal précise que la course de La Laure avait commencé sous le capitaine Gallais que celui-ci fut forcé pour cause de maladie d'abandonner le commandement à René Rosse reconnu pour second[19].
- Prise
- Le Salomon et Betty,le contenant entre autres choses : 115 caisses de sucre, du riz, 17 bocaux de sucre, 112 peaux de buffle, 1 paquet, 1 boîte, 1 baril dont le capitaine ne connaissait pas le contenu[20]
- Le Général Pérignon : navire corsaire, construit et armé pour la course « contre les ennemies de l'Empire » en l'an XII (1804), à Saint-Malo. Capacité 160 tonneaux, tirant d'eau chargé 4 mètres 54 centimètres et non chargé 3 mètres 24 centimètres, équipé de 14 canons et d'un seul pont. Propriétaire sieur Thomas l'Ainé, armé à Saint-Malo, sous le commandement de Pierre Dupont pour faire la course aux ennemis de l'Empire. René Rosse monte à bord à Lorient en remplacement de Pierre Dupont malade, le 17 brumaire an XIII, de retour le 19 frimaire an XIV. Il fut désarmé pour la course le [21].
3e course, armateur Augustin Thomas, capitaine René Rosse de mars à décembre ;
- Prises
- L’Élisabeth ; Le Montréal ; The Sally ; La Vengeance[22]
- L'Incomparable, lougre corsaire construit à Saint-Malo en 1807, capacité : 90 tonneaux, 1 pont, gaillard, 8 canons de 6, tirant d'eau chargé 8,08 mètres, non chargé 2,76 mètres, propriétaire Fontan jeune Ngt[pas clair], commandant René Rosse (40 ans) pour aller faire la course, son second est François André Donjon, et son premier lieutenant Servan Malvilain. À bord Étienne Rosse, 17 ans, 2e chirurgien[23] Rosse commande ce navire de 1807 au
- Prises
- Le de La Providence, navire de 70 tonneaux, 2 canons, 5 hommes, ancienne prise anglaise appelée Désirée, pris à 7 lieues NNE des Casquets après 12 coups de canon et une fusillade sans blessés. Il était chargé de briques, bois de sape pour le roi d'Angleterre, et allait de Londres à Guernesey. Le commandant de l'Incomparable était Geffroy et l'armateur Marion Coste[24]
- Le de Le Vestal, navire de 231 tonneaux, 12 hommes et un petit mulâtre, armé de 6 canons de 4. Venant de Jamaïque avec sucre, café, rhum, bois de campêche, et deux caisses de racines médicinales son capitaine Thomas Ewen copropriétaire[25]
- Le Séralu, brick corsaire, construit en 1808, à Saint-Malo, capacité 200 tonneaux, armement 4 canons et 8 caronades ; tirant d'eau chargé 3,24 mètres, non chargé 2,60 mètres, un pont gaillard, propriétaire Pierre Kermel, armé à Saint-Malo, commandant René Rosse domicilié à Saint-Servan. La majorité de l'équipage est composée pour l'état major de gens originaires de Miquelon[26]. 1re campagne à
2e campagne à . Le Séralu sera pris par les Anglais lors de la deuxième campagne.
- Prise lors de la 2e campagne
- The Homely[27]
- Le Miquelonnais, brick. Construit en 1816 au port du Mont-Marin, jauge 134 tonneaux 31/94e, tirant d'eau chargé 3,50 mètres, et non chargé 2 mètres 43, deux ponts. Le , engagement de passagers par les sieurs propriétaires et armateurs Jacques Debon, et René Noël Rosse, idem le 15[28]. Sous le commandement de Jacques Debon qui le fait assurer corps, quille, agrès, apparaux et cargaison le [29]pour aller à Saint-Pierre-et-Miquelon dans le voyage de 1817[30]. C'est le qu'on engage l'équipage pour 1817. Pour la campagne de 1820, Jacques Debon, capitaine à bord fait avec son associé René Noël Rosse, négociants et armateurs, un engagement le [31]. La campagne de 1821, fera l'objet d'un engagement d'équipage le par les deux associés[32]. La campagne de 1822 fera l'objet d'un engagement d'équipage le [33]. Un nouvel engagement d'équipage a lieu le par les deux associés[34]. Le , René Rosse fait enregistrer l'engagement d'un équipage[35].
Il est procédé à l'engagement d'un nouvel équipage le par René Noël Rosse, armateur[36]. En 1826, toujours en qualité d'armateur il engage un équipage le , enregistré également chez maître Malapert[37].
- La Miquelonaise, brick construit en 1816 à Brest, 74 67/94e tonneaux, propriétaire Mrs Hamel et Cie, armé à Saint-Malo par Louis Thomazeau sous le commandement de Claude P. Adam pour se rendre à Saint-Pierre-et-Miquelon, parti de Saint-Malo le [38]. Un voyage allant de Terre-Neuve à Bordeaux sera effectué du au . Un autre départ est enregistré le à destination de Bordeaux.
Propriétaires : Debon et Rosse, armé à Saint-Servan par eux, capitaine Pierre Etchetto (62 ans) de Saint-Jean-de-Luz et second, Jean-Pierre Malvilain (26 ans)
- Les Deux Jeannettes, brick goélette, engagement d'équipage par Jacques Debon et René Noël Rosse, armateurs à Saint-Servan, le capitaine étant Michel le Noble de Blainville[39]. Allant de Saint-Servan à Saint-Pierre-et-Miquelon, pour faire la pêche sur les bancs et retour, une assurance sur corps, quille, agrès, apparaux est prise pour ce brick goélette son capitaine étant Michelle Le Noble, de Blainville, le [40]
Un engagement d'équipage a lieu le pour le compte de Jacques Debon et René Noël Rosse qui ont Jean Thomas Louis Hamelin[41]
- L'Auguste, brick construit en 1786, 612 51/94e tonneaux, tirant d'eau en charge 2 mètres 92 et 1 mètre 62 non chargé, navire à un pont. Parti de Saint-Malo le , arrivé à Nantes, le où la morue a été vendue et reparti à lest le , entré à Saint-Malo le [42]. Le , il fait avec Jacques Debon un engagement d'équipage enregistré chez maître Malapert[43]. Le , le capitaine Rosse fait assurer corps, quille, agrès, apparaux et cargaison de ce navire allant du port de Solidor aux îles Saint-Pierre-et-Miquelon, faire la pêche sur les bancs et retour[44], retour le , il a débarqué à Nantes[45]. L'engagement d'équipage est enregistré le , pour le compte de Rosse et Debon[46], l'embarquement se fait le et le retour le . La campagne de 1818 se fera du au , toujours pour Saint-Pierre-et-Miquelon et l'embarquement de l'année suivante le avec débarquement à La Rochelle, le .
- L'Eugène, brick que René Noël Rosse prend le à La Rochelle et arrive le , à Saint-Malo, et pour lequel Jacques Debon et René Noël Rosse enregistre des engagements d'équipages que les archives ont conservés, le , dont René Noël Rosse est le capitaine pour cette campagne à Terre-Neuve, départ le et retour le , et les n°1825[47]. Pour la campagne de 1822, un nouvel engagement a lieu le [48] Il repartira sur ce navire pour faire du commerce à Brest, le .
Hommage
modifier- La Ville de Saint-Malo a donné son nom à une rue de la cité corsaire.
Notes et références
modifier- Il repose au cimetière communal.
- Arbre généalogique par Marie Odile Martin d'Escrienne sur Généanet (en ligne).
- Liste des réfugiés de Saint-Pierre et Miquelon de 1778, complétée par la liste de renseignements de 1779 et 1780, Archives nationales, S.O.M. G1. 494).
- Role d'armement du corsaire Le Bougainville, registre du commerce F°60 N°238, de 1781 2e course à la part n°64.
- Malapert[réf. incomplète], 1815, 4.E. 8831, n°521.
- Malapert, 1817, Saint Servan 4.E.8833, n°938.
- Malapert, 1816, 4.E. 8832, n°936.
- Malapert, 1817, 4.E.8833, n°1041.
- Malapert 1824, 4.E.8839, n°269.
- « Les dernières demeures de célèbres Malouins », Ouest-France, (lire en ligne)
- Une description datant de cette même année précise son aspect physique : 1,73 mètre, cheveux bruns, visage ovale plein, yeux bleus, nez moyen, bouche grande, menton rond(Role des Deux Sœurs de l'an 4, reg, F°65, n°259, petit cabotage n°10).
- Généalogie par Marie Odile Martin d'Escrienne, op. cit.
- Role d'armement du corsaire Le Bougainville, année 1781, registre du commerce F°60,N°238, 2e course à la part, N°64
- Dans le rôle de l'équipage de 1791, il est donné à 55 tonneaux et 9 pieds de tirant d'eau chargé et de 7 pieds non chargé dans le rôle de 1796, il est donné à 60 tonneaux, tirant d'eau 7 pieds chargé et non chargé 4 pieds, même date et lieu de fabrication
- Rôle du petit cabotage n°19 3e année Reg F°65 n°259
- Role des Deux Sœurs, an IV, pour premier voyage à Brest, reg:F°65, n°259, petit-cabotage n°10
- Rôle d'armement de La Laure, Registre du commerce F°78 N°311, à la part n°42
- Archives du notaire Maître Yves Lambert de Paimpol, versées aux archives départementales : 3 E 27/167
- F. Roubidou, Les Derniers Corsaires Malouins..., reprint Londres 2013, p.284.
- F. Roubidou, Les Derniers Corsaires Malouins ..., Londres 1919, reprint Londres 2013, p.284.
- Role d'armement du corsaire Le Général Pérignon, 3e arrondissement quartier de St Malo, N°21, registre des bâtiments F°100 N°398
- Louis Benaerts, Saint-Malo pendant le Consulat et l'Empire, les corsaires, dans Annales de Bretagne, t. XIV, (1898-1899), pp.367-403.
- Rôle d'armement de l'Incomparable, quartier de Saint-Malo, 3e arrondissement n°47, registre des bâtiments F° 51, N°204, an 1807
- Henri Yon, Les Corsaires de la Manche texte en ligne
- Henry Yon, op.cit., p.22
- Role d'armement année 1808, quartier de St Malo, 3e arrondissement, N°45, registre des bâtiments F°56 N°222
- Louis Benaerts, op.cit, année 1809-1810.
- Relevé des minutes de Maître François Xavier Louis Malapert de 1816 à 1820, n°648 & 657 des 4 et 15 janvier 1816
- Malapert, 1816, 4.E. 8832, n°751
- Registre des bâtiments, 2e arrondissement quartier de St Malo, n°51 registre des bâtiments F°103 N°410, retranscrit par Daniel Burgot sur le net.
- Malapert, 1820, 4.E.8836, N°1657
- Malapert, 1820, 4.E. 8836, N°1824
- Malapert, 1822, 4.E.8838, n°2010
- Malapert, 1823, 4.E.8839, n°142
- Malapert, Saint-Servan, 4 E 8840, n°382
- Malapert, 1824, 4.E. 8839, n°247
- Malapert Saint-Servan - 4-E 8840, n°531
- Role de la Miquelonaise, n°48, F° 98 n°294, 2e arrondissement quartier de Saint-Malo
- Malapert, op.cit, N°683 du 16 février 1816
- Malapert, 1816, 4.E. 8832, n°774
- Malapert, 4.E.8833, n°991
- Role d'armement du brigantin l'Auguste, 3e arrondissement de St Malo, an 1815, n°52, registre des bâtiments F°23, N°91
- Malapert, 1816, n°684, 4.E.8832
- Minutes de maître François Xavier Louis Malapert, année 1816, St Servan, 4.E.8832, n°752
- Daniel Burgot, capitaine René Noël Rosse, généalogie
- Malapert, 1817, 4.E. 8833, n°990.
- Malapert, 1820, 4.E.8836, N°: 1658 & 1825
- Malapert, 1822, 4.E. 8838, n°2011
Annexes
modifierSources primaires
modifier- Archives notariales de maître Malapert de Saint-Servan[réf. incomplète]
Bibliographie
modifier- Louis Benaerts, « Saint-Malo pendant le Consulat et l'Empire, les corsaires », in Annales de Bretagne, T. XIV, 1898-1899, pp.367-403.
- F. Roubidou, Les Derniers corsaires Malouins, la Course sous la République et l'Empire, 1793-1814, Londres, 1919 ; réédité en 2013.