Résolution 1088 du Conseil de sécurité des Nations unies

résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies

La résolution 1088 du Conseil de sécurité des Nations Unies, adoptée à l'unanimité le 12 décembre 1996, après avoir rappelé toutes les résolutions sur le conflit en ex-Yougoslavie et notamment les résolutions 1031 (1995) et 1035 (1995), a, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, a autorisé la création de la Force de stabilisation (SFOR pour Stabilisation Force) en Bosnie-Herzégovine pour remplacer l'Implementation Force (IFOR)[1].

Conseil de sécurité
des Nations unies

Résolution 1088
Description de cette image, également commentée ci-après
Véhicule d'infanterie BMR-600 des troupes espagnoles de la SFOR
Caractéristiques
Date 12 décembre 1996
Séance no  3 723
Code S/RES/1088 (Document)
Vote Pour : 15
Abs. : 0
Contre : 0
Sujet La situation en Bosnie-Herzégovine
Résultat Adoptée

Membres permanents

Membres non permanents

Lors d'une conférence sur la Bosnie-Herzégovine, un plan d'action a été élaboré pour consolider le processus de paix. Des élections ont eu lieu dans le pays conformément à l'Accord de Dayton et des institutions ont été établies conformément à la Constitution de Bosnie-Herzégovine. La Croatie et la République fédérale de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) ont joué un rôle positif dans le processus de paix, et les efforts de tous ont été salués, notamment du Haut représentant international en Bosnie-Herzégovine, de l'IFOR et d'autres organisations internationales.

Le Conseil de sécurité s'est félicité de la reconnaissance mutuelle entre les États issus de la dissolution de la Yougoslavie et a souligné l'importance d'une normalisation complète de leurs relations diplomatiques. Il leur a été rappelé leurs obligations en vertu des résolutions précédentes du Conseil de sécurité et en faveur de la pleine mise en œuvre de l'accord de Dayton et de la coopération avec les Nations Unies.

Les États membres ont été autorisés à établir la SFOR comme successeur légal de l'IFOR pour une période de 18 mois. Ils devaient prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir le respect de l'Annexe 1-A de l'Accord de paix et son droit de se défendre contre les attaques ou les menaces. La Bosnie-Herzégovine a également demandé une extension de la Force internationale de police des Nations Unies qui faisait partie de la Mission des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine (MINUBH). Le mandat de la MINUBH a été prolongé jusqu'au 21 décembre 1997 et le Conseil de sécurité a exigé que toutes les missions des Nations Unies travaillent ensemble.

Voir également

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Références

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  1. David Malone, The UN Security Council: from the Cold War to the 21st century, Lynne Rienner Publishers, (ISBN 978-1-58826-240-0), p. 151

Liens externes

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