La question juive est une expression apparue à l'époque des Lumières, en Allemagne, qui faisait originellement référence à l'aptitude des Juifs à s'intégrer en Europe occidentale.

La question musicale juive, in: Allgemeine Musikalische Zeitung 1869, page 215

La « question juive » est l'objet de questions de Napoléon Ier à l'Assemblée des notables. L'Empereur désirait savoir si l'intégration des Israélites dans la nation française posait ou non problème. La réponse en fut négative, ce qui ouvrit, entre autres, aux membres de cette communauté l'accès aux grades de commandement militaire.

Cette locution n'est plus employée autant qu'auparavant, d'une part parce que la communauté juive a fondé l'État d'Israël, conçu comme un lieu de résidence permanent, et d'autre part parce que l'expression est associée à la solution finale mise en pratique par les nazis.

Plusieurs ouvrages y sont consacrés :

Si pour beaucoup, la question juive est en grande partie résolue avec la fondation de l'État d'Israël en 1948, elle continue d'alimenter la pensée contemporaine :

Pendant l'occupation de la France par l'Allemagne et le régime de Vichy, plusieurs organismes antisémites sont créés, dont le nom fait référence aux « questions juives » :

Voir également

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