La psychose ordinaire désigne dans le champ de la psychanalyse lacanienne un mode de fonctionnement propre à des sujets de structure psychotique qui ne présentent pas de signes cliniques manifestes de psychose de sorte qu’ils conservent une certaine adaptation sociale.

Caractéristiques cliniques. modifier

L’hypothèse de la forclusion du Nom-du-Père proposée par Lacan dans les années 1950 pour appréhender le fonctionnement psychotique rend concevable qu’un sujet soit structuré sur un mode psychotique sans que la psychose clinique soit actualisée. La notion de structure psychotique non déclenchée fait alors son apparition dans le discours psychanalytique.

C’est dans le fil de cette conjonction que naît en 1998 la notion de « psychose ordinaire », introduite par Jacques-Alain Miller. « Dans l’histoire de la psychanalyse, note-t-il, on s’est intéressé tout naturellement à la psychose extraordinaire, aux gens qui cassaient vraiment la baraque » – notamment au cas Schreber[1]. Les études psychanalytiques d’orientation lacanienne se sont intéressées, souligne-t-il, « à des psychotiques plus modestes, qui réservent des surprises, mais qui peuvent […] se fondre dans une sorte de moyenne : la psychose compensée, la psychose supplémentée, la psychose non-déclenchée, la psychose médiquée, la psychose en thérapie, la psychose en analyse, la psychose qui évolue, la psychose sinthomée – si l’on peut dire. La psychose joycienne est discrète, à la différence de l’œuvre de Joyce ». Et de conclure que, dans le Champ freudien, « finalement, nous parlons de la psychose ordinaire »[2].

Il suffit d’évoquer les quarante deux premières années du Président Schreber[3], qui le conduisirent jusqu’aux plus hautes fonctions juridiques, pour concevoir que la structure psychotique est compatible avec l’adaptation sociale. Lacan anticipe la notion de psychose ordinaire quand, à l’occasion d’une présentation de malade, il évoque « ces fous normaux qui constituent notre ambiance »[4] ; ainsi que dans la Question préliminaire quand il fait mention d’une « psychose sociale » considérée comme « compatible avec ce qu’on appelle le bon ordre »[5]. Mais le terme de psychose ordinaire n’apparaît que quarante ans plus tard. Il a fallu que Lacan dégage à propos de Joyce les notions de suppléance et de raboutage de l’ego[6] pour que son appréhension clinique devienne concevable.

La psychose ordinaire n’est pas une psychose atténuée : elle ne désigne pas les prodromes d’une maladie, mais un mode de fonctionnement subjectif spécifique. Celui-ci possède des ressources qui peuvent générer diverses formes de stabilisation : des étayages les plus frustres aux suppléances les plus solides. Elle est compatible avec des solutions qui s’avèrent viables durant toute une existence.

Les trois externalités. modifier

En 2009, Jacques-Alain Miller cherche à donner consistance à la psychose ordinaire en en proposant une saisie clinique à partir de trois sortes d’externalités déduites de la notation de Lacan discernant chez le sujet psychotique « un désordre provoqué au joint le plus intime du sentiment de la vie »[7]. La première externalité est sociale. Elle se traduit soit par une incapacité d’assumer sa fonction sociale ; soit par une suridentification à une position sociale. La seconde réfère à une externalité corporelle dans laquelle le corps se défait et où « le sujet est amené à s’inventer des liens artificiels pour se le réapproprier »[8]. Ils sont parfois trouvés dans des serres-joints que des piercings ou des tatouages mettent en place. La troisième externalité est subjective, elle se décèle par l’expérience d’une vacuité non dialectique, ou par la fixité d’une identification au déchet. S'appuyant sur ces trois externalités mises en lumière par J.-A. Miller, Myriam Perrin souligne qu' "Au temps de L’Autre qui n’existe pas, la prédominance de la psychose ordinaire dans notre clinique contemporaine devient, dès lors, tout à fait cohérente"[9].

Il convient de souligner, selon J.-A. Miller, que la psychose ordinaire est un terme qui ne possède pas de « définition rigide »[10]. Distinguer entre ordinaire ou extraordinaire n’a pas d’incidence directe sur la conduite de la cure. À cet égard la distinction pertinente reste celle entre névrose et psychose.

La carence du nouage borroméen. modifier

En 2019, Jean-Claude Maleval cherche à saisir la même clinique[11]  en prenant appui sur la traduction de la forclusion du Nom-du-Père en termes topologiques dans le dernier enseignement de Lacan. Il souligne que ce dernier considérait qu’il n’y avait pas rupture entre l’approche structurale des années 1950-1960 et l’approche borroméenne du dernier enseignement. Le nœud borroméen intrique les trois dimensions de la structure subjective, le réel, le symbolique et l’imaginaire, de manière telle que, si l’un des éléments est rompu, tous les autres deviennent libres. « Il suffit […] que vous en coupiez un, précise Lacan, pour que les deux autres se libèrent, encore qu’ils aient l’air noués tout à fait comme dans le cas de ce que vous connaissez bien, à savoir les anneaux des Jeux olympiques qui, eux, continuent de tenir quand il y en a un qui a foutu le camp »[12]. Dans le dernier enseignement de Lacan, la propriété borroméenne du nouage exprime la fonction paternelle en une écriture topologique. Il faut se souvenir, indique Lacan en 1972, que « quand j’ai parlé de chaîne signifiante, j’ai toujours impliqué cette concaténation »[13] ; ce qu’il confirme l’année suivante en indiquant qu’il « croit démontrer la stricte équivalence de topologie et de structure »[14]. Même si le Nom-du-Père cesse d’être considéré comme une garantie inhérente au symbolique, pour devenir « en fin de compte quelque chose de léger »[15], chacun devant le mettre en place à partir de son symptôme ; il n’en reste pas moins que dans le dernier enseignement de Lacan la forclusion du Nom-du-Père ne cesse de caractériser la structure psychotique. Il n’a jamais varié quant à considérer que la fonction paternelle réside en un nouage structurant. Sa forclusion porte atteinte à ce nouage. En conformité avec le primat du symbolique, la manifestation clinique la plus manifeste du nouage défaillant fut d’abord appréhendée à partir du déchaînement du signifiant et des troubles du lanage associés. Or l’introduction du nœud borroméen pour saisir le nouage œdipien, propre au névrosé, nouage du réel, du symbolique, de l’imaginaire et du sinthome, ouvre par différenciation à une clinique plus large de la psychose ordinaire alors caractérisée par un nouage non œdipien. Ce n’est plus le glissement de l’élément symbolique qui doit être privilégié : ceux de l’imaginaire et du réel prennent une importance équivalente. Ils sont la traduction d’une rupture du nouage des éléments de la structure subjective. Pour le sujet psychotique fait défaut la propriété borroméenne qui consiste à ce que tous les éléments du nœud deviennent libres si un seul d’entre eux est coupé. Elle exprime en termes topologiques la fonction paternelle. Dans la perspective du dernier enseignement de Lacan, la clinique de la psychose ordinaire ne saurait dès lors se limiter au déchaînement du signifiant elle doit de surcroît prendre en compte la délocalisation du réel de la jouissance, et le glissement de l’imaginaire. En outre elle se caractérise par une aptitude à produire un nouage non borroméen par l’intermédiaire de suppléances ou de branchements[16]. Cerner la psychose ordinaire à partir de diverses ruptures du nouage ou de trois externalités sont deux approches qui se recoupent sans s’opposer.

Situation de la psychose ordinaire. modifier

Les évolutions culturelles, sociales et techniques produisent des modes de jouissance inaccoutumés. Les progrès de la science, l’essor du mouvement transgenre, la diffusion de nouveaux syndromes par internet permettent d’élaborer des suppléances nouvelles. Les psychotiques ordinaires sont plus réceptifs que d’autres à ces attracteurs sociaux en raison de leurs identifications souvent peu lestées.

Il est un autre type clinique fréquemment préféré à celui de psychose ordinaire : l’état-limite ou borderline. Il constitue certes un syndrome objectivable, mais pour qui se réfère aux structures subjectives dégagées par l’orientation psychanalytique lacanienne, il apparaît comme un syndrome fourre-tout, incluant aussi bien des psychoses ordinaires que certaines formes de névrose[17]. La "psychose blanche"[18], voire la "psychose froide"[19], ne recoupent que très partiellement la clinique de la psychose ordinaire. Elles diffèrent foncièrement de cette dernière en ne reposant pas sur l'hypothèse de l'existence d'une structure psychotique.

Le plus spécifique de la psychose ordinaire réside dans l’invention d’un nouage non borroméen capable d’arrimer le sujet dans le lien social. Ce nouveau positionnement s’obtient à la faveur de la création d’un symptôme ou par étayage sur une identification. Le faire advenir ou le restaurer, l’expérience cumulée depuis quelques décennies atteste qu’une cure analytique peut y contribuer, à la condition qu’elle ne cherche pas à interpréter la jouissance, mais qu’elle sache s’efforcer de la tempérer[20].

L’identification de la structure subjective n’étouffe pas la singularité du sujet : il la situe plutôt dans un cadre très large. Le repérage de la structure appartient aux préliminaires de la cure analytique, il est essentiel à la conduite de celle-ci, « et c’est pour ça, indique J-A Miller, qu’il faut plutôt arriver à le faire rapidement ». Certes, ajoute-t-il, le diagnostic range en catégories, mais quand le discours analytique est installé, « le sujet est incomparable »[21].

Articles connexes modifier

D’une clinique de la psychose ordinaire, de Juan Pablo Lucchelli, Fabian Fajnwaks, in L’Information psychiatrique 2010 ; 86 : 405-11, revue VARIA.

La catégorie de borderline chez l’adulte, vient d’outre atlantique, elle apparait dès 1950 dans le DSM V[1]qui la place comme « intermédiaire[2] » entre névrose et psychose. La psychose ordinaire présente un fonctionnement psychotique avec absence d’idée délirantes claires comme les hallucinations audio-perceptives ou délire thématisé expansif, clair et développé.

I — Le corporel

Il y a forte prégnance des phénomènes imaginaires touchant le corps et le discours. Juan Pablo Lucchelli, Fabian Fajnwaks [3] mettent en lumière des phénomènes corporels à bas bruits, accentué sur un somatique isolé, de manière constante mise au premier plan du discours du patient, découverts a postériori, parfois plusieurs années après le début d’un suivi, ils ne constituent pas le centre du discours comme dans l’hypocondrie. Sensations paroxystiques ou de perception de raccourcissement ou de constriction de parties isolées du corps, des phénomènes de miroir, de dépersonnalisation somatique, le corps ou certaines parties du corps sont perçus, isolées, disloquées, bizarres, étrangers, séparés ou sans vie, des perception de désintégration corporelle, des sensations cénesthésiques, soit sensations inhabituelle d’engourdissement, de raideur, douleur inhabituelle, ou des phénomènes corporels plus banaux, comme émasculation (ex s’enlever des cils, changement morphologique). Il y a focalisation sur une patrie du corps, le nez par exemple, une fatigue intense, sensation de vide alors que le sexuel semble tronqué. Des sensations corporelles mobiles vagabondent à travers le corps, ces phénomènes touchant de-corporéisation non-totale du corps, détachement du sentiment d’éprouvé de son corps dans sa totalité, apparaissent parfois et sont non similaires à la discordance schizophrénique. Ces phénomènes somatiques diffèrent de ceux immédiatement repérables liés à un traumatisme sexuel fantasmé ou non (ex Anna O S. Freud) d’une partie du corps. Ces patients viennent consulter pour des raisons totalement autres que celles décrites et le patient ne sait pas ce qui lui arrive.

II— Du côté de l’énonciation : les phénomènes discrets signant un défaut du symbolique structurel en terme angliciste (i.e) full insight, ce qui reste de l’ordre du symbolique, refoulé ne peut s’inclure dans une chaine associative signifiante entre un sujet et un autre, s’inclure dans un réseau de représentations  : ils reviennent sous forme de plaintes ou de ritournelle qui ne cèdent pas et s’associent pas à d’autres représentations : déformations syntaxiques, condensation originales de mots, les effets de sens singuliers, parataxe proche de la poésie (P. Celan, James Joyce, EE Cummings) mais aussi des paralogismes : utilisation de terme existant dans la langue mais auquel le patient donne un sens particulier, privé, souvent opaque pour le sujet lui-même. Existence d’un discours préréflexif, le sujet ne semble pas avoir besoin de s’expliquer surtout pour ne pas se diviser, son discours est univoque : ex un patient parle du sens du mot « tacite », le sens du mot lui-même lui semble aussi « tacite ». Le sujet de l’énonciation est élidé, par exemple, il y a du tacite entre nous et présence d’un discours préréflexif, c’est-à-dire que le sujet n’a pas besoin de s’expliquer.

III — Fonctionnement

Il y a forte prégnance du transitivisme à des degrés différents, sorte de confusion avec autrui le patient ressent un manque de limite entre lui et l’autre, une influence de l’autre qu’il a du mal à définir, une perméabilité trop prononcée, il se vit comme « transparent » ou il se sent envahi, voir un sentiment de persécution diffus en parallèle l’autre n’existe pas sauf dans son don de lui le tout dans une primauté de l’imaginaire, s’éloigne du fonctionnement « as if » de Deutsch. H de la différence d’un as if équivalent à un mode de décompensation schizophrénique (1966 Deutsch H[5]). Dans la psychose ordinaire, le moi fragile fonctionne comme prothèse moïque par un emprunt de traits d’un personnage de l’entourage qui peut fonctionner comme un double, à defaut d’être enraciné dans un Idéal du moi qui donne consistance, il y a dépendance sur la personne « réelle » sur laquelle elle se calque.

Tout un spectre de questionnement sur l’existence de l’être : identité du sujet, et identité sexuelle ne s’étayent pas sur des identifications fortement consolidés, il n’y a pas de seuil franc des phénomènes de dépersonnalisation, en passant par les sentiments amoindris de soi, de vide, d’angoisse ontologique, de présence diminuée, des phénomènes de déréalisation et de dissociation, de perte de l’évidence naturelle[6]

Dans cette clinique on trouve : un gel du temps, une honte quant à sa propre existence, des troubles sexuels, de l’impuissance, l’idée d’être homosexuel. Les thèmes sont présentés comme réorientation surnaturels, religion, expérience mystique, thèmes transcendantaux, réincarnation, la vie après la mort, le sort de l’humanité, les questions de salut et de sciences parallèles et des troubles de conscience de soi.

Il y a fréquemment des phénomènes similaires au signe du miroir (Abély) que cela soit dans la phase auto-scopique ou son rejet, tel que le psychiatrie le situe dans la mélancolie et aussi aux méthodes de self-help qui seront suivies à la lettre, la demande tenace de faire une thérapie comportementale pour se fixer des limites ou une psychanalyse pour cerner le subconscient, l’altermondialisme, le réchauffement climatique, l’écologie, etc., le sujet y adhère de manière massive, Ils occupent pleinement la vie d’un sujet qui ne les met pas en question.

Pas d’hallucination, mais phénomènes de perplexité face à l’activité sexuelle ou face à sa propre identité sexuelle, en général se présentent de façon intermittente et ponctuelle, ne donnant pas lieu à des interprétations de la part du sujet. Ces sentiments d’étrangeté et de perplexité face à des expériences risque de briser les défenses psychotiques mises en place pour faire consister un moi fragile exposé à une possible désintégration.

III — Clinique Différentielle

La psychose ordinaire peut se différencier de la psychoses blanche (Donnet JL, Green A) du fait du manque de prise en compte de modalités de suppléances possibles avant décompensation de la phase prépsychotique (débordement d’angoisse psychotique avec somatisation et signification personnelle de certains des thèmes envahissant) avec prépsychose avant décompensation, pour lui, c’est un psychose subclinique incluant oscillation des phénomènes cliniques (pulsion de mort/de vie) décrit comme syndrome et non comme structure à part entière. Quant à la psychose froide (Kestemberg E, 2001) sa forme perverse ou psychopathique ainsi que certaines formes d’hystéries graves et anorexie empêche l’auteur de ramener ces signes cliniques à la question de la psychose pure.

La personnalité as if (Deutsch H[7].), et les « pathologies limites de l'enfance » de Roger Misès apportant aussi le concept de dysharmonie chez l’enfant sont des tableaux cliniques permettant une oscillation rapide des tableaux cliniques vers un des deux bords et laissant le temps à un repérage au départ difficile, sauf quand cela est collectif. Le repérage portant sur la dimension proprioceptive corporelle propre à un sujet, rétroactivement visible par le corps médical souvent des années après une première demande du patient pour une toute autre demande apparente.

Une vignette clinique d'une patiente relate ses propos « Face à la voracité de l’Autre à qui il faut qu’elle donne son argent, Autre à qui elle sacrifie son existence, il lui reste quand même un « minimum de vie », ce « minimum de vie » qui est aussi sa façon de nommer le minimum de désir dont elle dispose. Dans cette logique prévaut moins une logique du tout ou rien pour faire valoir, qu’une quantification du comportement fondée sur des degrés.

En conclusion de l’article : Est pensé par les auteurs une psychose ordinaire, comme une pathologie intermédiaire entre psychose et névrose, mais bien comme une différenciation clinique à l’intérieur même des troubles psychotiques.


[1] First M, Kupfer D, Regier D. A Research Agenda for DSM-V. Washington, D.C. : American Psychiatric Association, 2002.

[2] Une clinique de la psychose ordinaire, Juan Pablo Lucchelli, Fabian Fajnwaksn in L'information psychiatrique 2010/5 (Volume 86), pages 405 à 411

[3] Parnas J. EASE: examination of anomalous self-experience. Psychopathology 2005 ; 38 : 236-58.

[4] (moi je dirais s’insérerait dans une chaine signifiante associative linéaire et partageable de la névrose, à la place de commerce)

[5] Dans un colloque à l’American Psychoanalytical Association en 1966.

[6] Blankenburg W. La perte de l’évidence naturelle. Paris :P.U.F., 1991.

[7] Deutsch H. « Quelques formes de troubles affectifs et leur relation à la schizophrénie ». In : La Psychanalyse des névroses. Paris : Payot, 1963.

Notes et références modifier

  1. Freud S. Remarques psychanalytiques sur l’autobiographie d’un cas de paranoïa. (Le Président Scheber), in Cinq psychanalyses. PUF. Paris. 1967, pp. 263-324.
  2. Miller J.-A. (s/dir.), La psychose ordinaire. La convention d’Antibes, Paris, Agalma, 1999, p. 222.
  3. Schreber D.P. Mémoires d’un névropathe. [1903] Seuil. Paris. 1975.
  4. Miller J-A. Enseignements de la présentation de malades. Ornicar ? Bulletin périodique du champ freudien, juillet 1977, 10, p. 13-24.
  5. Lacan J. D’une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose, in Écrits. Seuil. Paris. 1966, p. 576.
  6. Lacan J. Le sinthome. Le séminaire livre XXIII [1975-1976] Seuil. Paris. 2005.
  7. Lacan J. D’une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose, o.c., p. 558.
  8. Miller J-A. Effet retour sur la psychose ordinaire, in Quarto. Revue de psychanalyse publiée à Bruxelles. 2009, 94-95, p. 46.
  9. Perrin Myriam, « Pertinences de l'approche clinique de la « psychose ordinaire » pour la direction de la cure. Illustration par un cas », Bulletin de psychologie, no 529,‎ , p. 23-31 (lire en ligne)
  10. Ibid., p. 41.
  11. Maleval J-C Repères pour la psychose ordinaire. Navarin. Paris. 2019
  12. Lacan J. … ou pire. Le séminaire livre XIX. Seuil. Paris. 2011, p. 91.
  13. Ibid., 91.
  14. Lacan J. Encore. Le séminaire livre XX. Seuil. 1975, p. 14.
  15. Lacan J. Le sinthome. Le séminaire livre XXIII. Seuil. 2005, p. 121.
  16. Avdelidi D. La psychose ordinaire. La forclusion du Nom-du-Père dans le dernier enseignement de Lacan. Presses Universitaires de Rennes. 2016, p. 295
  17. Maleval J-C. Repères pour la psychose ordinaire. Navarin. Paris. 2019, p. 18
  18. Donnet J-L. Green A., L'enfant de ça. Psychanalyse d'un entretien: la psychose blanche., Paris., Minuit., 1973.
  19. Kestemberg E., La psychose froide., Paris., Presses Universitaires de France., 2001.
  20. Maleval J-C. La forclusion du Nom-du-Père. Le concept et sa clinique. Seuil. Paris. 2000, p. 417
  21. Miller J-A. Tout le monde délire. Séminaire inédit du 16 janvier 2008.

Bibliographie modifier

  • Deutsch H., Quelques formes de troubles affectifs et leurs rapports avec la schizophrénie, 1942, Le « comme si » et autres textes. Seuil. Paris. 2007.
  • Lacan J., D’une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose, Écrits. Seuil. Paris. 1966.
  • Lacan J., Les psychoses. [1955-1956]. Le séminaire livre III, Seuil. Paris. 1981.
  • Ouvrage collectif, La psychose ordinaire. La convention d’Antibes, Agalma. Le Seuil. Paris. 1999.
  • Lacan J., Le sinthome. Le séminaire livre XXIII [1975-1976], Seuil. Paris. 2005.
  • Laurent E., La psychose ordinaire. La Cause freudienne, Nouvelle revue de psychanalyse. 2007/1, 65, pp. 187-196.
  • Brousse M.-H., La psychose ordinaire à la lumière de la théorie lacanienne du discours, Quarto. Revue de psychanalyse, Bruxelles. 2009, 94-95, p. 10-15.
  • Hulak F., Vers un nouveau paradigme: de la paraphrénie à la psychose ordinaire, L'information psychiatrique. 2009, 10, 85, pp. 869-875.
  • Miller J-A., Effet retour sur la psychose ordinaire, Quarto. Revue de psychanalyse, Bruxelles. 2009, 94-95, pp. 40-61.
  • Lucchelli J-P. Fajnwacks F., Une clinique de la psychose ordinaire, L’information psychiatrique. 2010/5, 86, pp. 405-411.
  • Marret-Maleval S., Mélancolie et psychose ordinaire, La Cause freudienne, Nouvelle revue de psychanalyse, 2011, 78, p. 248-257.
  • Avdelidi D., La psychose ordinaire, Presses Universitaires de Rennes. 2016.
  • Maleval J-C., Repères pour la psychose ordinaire. Navarin. Paris. 2019.