Pierre Queruau-Lamerie

homme politique français

Pierre Queruau-Lamerie, fils de Pierre Queruau-Lamerie et d'Adélaïde Françoise Bidault, né le à Laval et baptisé à la Cathédrale de la Sainte-Trinité le même jour[1], décédé le à Laval, fut maire de Laval.

Pierre Queruau-Lamerie
Fonction
Maire
Biographie
Naissance
Activité
Autres informations
Distinction

Biographie modifier

Origine modifier

Il est issu de la famille Queruau, une famille de notables lavallois, originaire dit-on, de Sulniac près de Vannes.

Carrière politique modifier

Il est tout d'abord marchand de fer au début du XIXe siècle[2].

Il est ensuite promu à toutes les fonctions électives:

La Caisse d'épargne, l'ouverture des rues de Nantes, du Britais, de Haute-Folie, d'Anvers, du Théâtre, d'Ambroise-Paré, des Eperons, de Mazagran ; l'entreprise des quais, l'érection de la statue d'Ambroise Paré, datent de son administration.

Il était chevalier de la Légion d'honneur. Il meurt le .

Famille modifier

Notes et références modifier

  1. Acte de baptême - Archives départementales de la Mayenne - 4 E 148/44 - p. 183
  2. homme de bien, il a renoncé à une vie modeste pour gérer les affaires communales. Note du préfet en 1839.
  3. À la suite du décès de Joseph Lelièvre.
  4. Il n'est pas maire pendant cette période.
  5. Orfèvre à Laval.
  6. Née le 26 décembre 1789 à Montreuil-sur-Maine (Maine-et-Loire), fille de Pierre-Jérôme-Mathurin Moreau et de Françoise-Jeanne Bruneau qui s'étaient mariés le 10 janvier 1775 à Bierné (Mayenne). Pierre Moreau, marchand fermier, avait acquis en 1784 le domaine de la Touche à Montreuil-sur-Maine, qui reviendra en 1824 à Pierre Queruau-Lamerie et son épouse et est resté, depuis lors, dans la même famille. Beau-frère de Jacques Bruneau (1749-1793) tué lors du combat du Pont-Barré le 18 septembre 1793, témoin du mariage en 1793 à Angers de sa nièce Jacquine Bruneau (1773-1860) avec Nicolas-René Barbot (1769-1845) qui sont les parents du peintre Prosper Barbot (Nantes 1798-Chambellay 1878), Pierre Moreau de la Touche avait été nommé, du 8 février 1797 au 6 mai 1799, commissaire du directoire exécutif près l'administration de la municipalité cantonale de Martin-du-Bois qui formait une collectivité d’environ 5 000 habitants et comprenait sept anciennes communes voisines: Aviré, Chambellay, La Jaille-Yvon, Louvaines-La Jaillette, Montguillon, Saint-Martin-du-Bois et Saint-Sauveur-de-Flée.
  7. Qui deviendra cousin par alliance en 1838 de l'historien de l'Anjou et archéologue Victor Godard-Faultier (1810-1895).
  8. Tout d'abord magistrat, il démissionne en 1883 pour devenir historien de la Révolution française et du Clergé en Anjou et Mayenne. Il avait reçu en legs beaucoup de documents de son grand-père paternel le notaire Joseph Meslay.
  9. Fille de l'architecte Charles Hubert et de Victoire Mouton. Nièce du docteur Théophile Hubert.

Source partielle modifier

Liens externes modifier