Philippe de Bourgoing La Beaume

personnalité politique française
Philippe de Bourgoing La Beaume
Fonctions
Conseiller général de la Nièvre
-
Député de la Nièvre
-
Directeur
Haras nationaux
-
Écuyer
Napoléon III
à partir de
Inspecteur général des haras (d)
Maire de Mesves-sur-Loire
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Conjoint
Anne Dollfus (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Parti politique
Distinction
Blason

Philippe de Bourgoing de La Beaume, né le à Nevers et mort le à Paris, est un homme politique français du XIXe siècle.

Chapelle de Bourgoing de la Beaume au cimetière ancien de Boulognne-Billancourt (Hauts-de-Seine).

Famille modifier

 
Marie Anna Léonie Dollfuss.

Il est le fils de Pierre-Adolphe de Bourgoing (1797-1879), qui avait été garde du corps de Louis XVIII puis préfet de Seine-et-Marne sous le Second Empire, et de Marie de Faulong.

Il épouse le à Paris Marie Anna Léonie Dollfuss, fille de Mathieu Dollfus, associé de Dollfus Mieg & Cie, et de Salomé Koechlin. Sa femme est la petite-fille de l’industriel alsacien Nicolas Koechlin et sera dame d'honneur de l'Impératrice Eugénie. Le couple aura une fille Inès, filleule de l’Impératrice et femme du Maréchal Lyautey et un fils Pierre Napoléon Mathieu. Ce dernier se marie avec l'actrice de la Comédie-Française Suzanne Reichenberg, le , dans le 17e arrondissement de Paris[1].

Son oncle Paul-Charles-Amable de Bourgoing (1791-1864) est diplomate, pair de France et sénateur de la Nièvre en 1852.

Carrière modifier

 
Philippe de Bourgoing, écuyer de l'Empereur.

Il est nommé en 1852 directeur du dépôt d'étalons de Lamballe puis directeur du haras de Charleville. En 1854 il devient écuyer de Napoléon III puis premier inspecteur général des haras.

 
Dessin du lieutenant-colonel de Bourgoing parmi ses hommes endormis à Cerdon (Loiret) lors de la campagne de l'armée de la Loire.

Il est élu le , député au corps législatif pour la 2e circonscription de la Nièvre, réélu le il vote la déclaration de guerre à la Prusse. Il commande comme lieutenant-colonel le 12e régiment de mobiles de la Nièvre, et est nommé commandeur de la Légion d'honneur.

En 1874, il est à nouveau élu mais, fidèle à ses convictions, il rend visite à l’Impératrice Eugénie en exil à Chislehurst. Son élection suscita une enquête parlementaire, la commission étant présidée par Jules Grévy et après diverses péripéties son élection fut annulée.

Il est réélu le , député de l'arrondissement de Cosne puis le . Son élection étant à nouveau contestée puis invalidée en , il se représente en 1881, est élu et son élection à nouveau invalidée.

Il est inhumé avec son père à l’ancien cimetière de Boulogne-Billancourt.

Notes et références modifier

  1. Archives de Paris, « Acte de mariage no 1740 » [jpg], sur archives.paris.fr (visionneuse), page 25 / 31, (consulté le ).

Voir aussi modifier

Sources et bibliographie modifier

Liens externes modifier