Paul de Verbigier de Saint-Paul

général et homme politique français

Paul de Verbigier de Saint-Paul
Naissance
Fabas, Ariège
Décès (à 75 ans)
Fabas, Ariège
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17921833
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis
Chevalier de l'Ordre de la Couronne de fer
Autres fonctions Maire de Fabas
Conseiller général de Sainte-Croix-Volvestre

Emblème

Paul de Verbigier de Saint-Paul, né le à Poudelay, Fabas en Ariège et mort le dans son château de Poudelay, dans cette localité, est un général et homme politique français de la Révolution et de l’Empire, également général de brigade du royaume d'Italie.

Biographie modifier

 
Le château de Poudelay à Fabas, fief des De Verbigier

Il est issu d'une famille noble de gentilshommes verriers du Sud-Ouest de la France et installée durablement à Fabas en Ariège[1].

Il s'engage le comme sergent dans le 3e bataillon de volontaires de l’Ariège. Le suivant, il est affecté à l’armée des Pyrénées orientales avec le grade de sous-lieutenant et est fait prisonnier à la bataille de Peyrestortes le . Libéré le , il est envoyé à la 3e demi-brigade provisoire de première formation avec laquelle il sert en 1796 et 1797 à l’armée d’Italie. Il participe à la bataille de Lodi le , et le suivant, il passe dans la 57e demi-brigade d’infanterie de ligne de deuxième formation. Il est nommé lieutenant le et est présent lors de la bataille du pont d'Arcole du 15 au .

Mis en congé de réforme le , il reçoit son brevet de capitaine adjudant-major dans l’armée de la République cisalpine le suivant. Le , il devient aide de camp du général Severoli, en poste à l’armée d’Italie. En 1806, il passe à l’armée de Naples. Il est nommé chef de bataillon le à la Grande Armée et chevalier de la Légion d’honneur le . Le , il est envoyé à l’armée d’Espagne avec la division italienne en tant qu’adjudant-commandant. En , Saint-Paul occupe les fonctions de chef d’état-major de la division du général Luigi Gaspare Peyri à l’armée d’Aragon. Le , il est blessé d’une balle à la jambe gauche lors du siège de Tarragone et est promu général de brigade à titre italien le . Il se fait remarquer lors du siège de Valence le , et pour ce fait d'armes, il reçoit la croix de chevalier de l’ordre de la Couronne de fer.

Le , il prend le commandement de la 2e brigade de la division du général Palombini à l’armée de Catalogne. Le , il est affecté à l’armée du nord de l’Espagne, avant de regagner l’Italie avec sa brigade en . En , il commande la 1re brigade de la division du général Zucchi dans le corps d’armée italien du vice-roi Eugène de Beauharnais. Le , il démissionne du service italien et le , il est réintégré dans le service français avec le grade de général de brigade sans affectation. Lors de la Première Restauration, Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis en et officier de la Légion d’honneur le .

Il épouse en 1815 Charlotte de Foix-Fabas, qui lui donnera un fils, Gaston qui deviendra député et sénateur de l'Ariège[2].

Pendant les Cent-Jours, Saint-Paul prend le commandement de la place de Mont-Louis le , et il ne rend la place que le . Il est admis à la retraite en 1825. Le , il reprend du service comme commandant du département de l’Indre et est fait commandeur de la Légion d’honneur le . Élu conseiller général du canton de Sainte-Croix-Volvestre en 1833, il devient également maire de Fabas. Il cesse néanmoins toutes fonctions électives en 1848.

Il meurt le à Fabas.

Notes et références modifier

  1. Michel Bégon, « Les Verbigier de Saint Paul », (consulté le )
  2. « Gaston de Verbigier, un baron des combats bonapartistes », La Dépêche du midi,‎ (lire en ligne)

Voir aussi modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Bibliographie modifier

  • Charles Théodore Beauvais et Vincent Parisot, Victoires, conquêtes, revers et guerres civiles des Français, depuis les Gaulois jusqu’en 1792, tome 26, C.L.F Panckoucke, , 414 p. (lire en ligne), p. 226 .

Articles connexes modifier

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