La part de fortune est en astrologie la seule part arabe encore usitée avec régularité[1],[2]. Pour une naissance diurne (la majorité des cas de nos jours avec le recours fréquent aux naissances provoquées), on obtient sa position en reportant à partir de l'ascendant la distance entre les positions en longitude écliptique du Soleil et de la Lune, mesurée dans le sens correspondant à l'ordre des signes (Bélier puis Taureau puis Gémeaux...), en partant du Soleil comme point de départ[2].

Selon la croyance astrologique, la part de fortune amplifierait la signification associée au point touché (une planète ou un angle) avec lequel elle serait en conjonction étroite. Par exemple, Laurence Larzul évoque la synchronicité entre la naissance d'Albert Einstein et, dans son thème astrologique, une conjonction en Maison X de Mercure avec Saturne, tous deux conjoints à la part de fortune[3].

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. Rae Orion (trad. de l'anglais par Régine Ruet), L'Astrologie pour les Nuls [« Astrology for Dummies »], Paris, Éditions générales First, coll. « Pour les Nuls », , 384 p. (ISBN 2-87691-597-9), Sixième partie, chap. 16 (« Dix manières de compliquer un thème »), p. 267-268.
  2. a et b La part de fortune par Robert Hand
  3. Laurence Larzul, ABC de l'astrologie karmique, Éditions Grancher, 2009, (ISBN 978-273-391-0887), p. 364

Bibliographie modifier

  • Michel de Socoa, La Part de fortune, Éditions traditionnelles,
  • Isabelle Hubert, Part de fortune et révolutions solaires : Les Prévisions en astrologie, Éditions Bussière, (ISBN 978-2850901294)
  • Martin Schulman, Astrologie karmique, Volume III : Joie de Vivre et Part de Fortune, (ISBN 978-2-88063-004-1)
  • (en) Dorian Gieseler Greenbaum, « Calculating the Lots of Fortune and Daemon in Hellenistic Astrology », Culture And Cosmos, vol. 2, no 11,‎ autumn/winter 2007, p. 163-187 (lire en ligne, consulté le )

Articles connexes modifier