Panagioúda
Panagioúda ou Panayioúda, en grec moderne : Παναγιούδα, est un village situé dans le dème de Mytilène[1], à 6 km au nord de Mytilène sur la côte est de l'île de Lesbos, en Grèce.
Pays | |
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District municipal |
district municipal de Mytilène (d) |
Ancien dème | |
District régional |
district régional de Lesbos (d) |
Communauté démotique |
Commune of Panayouda (d) |
District municipal | |
Île | |
Baigné par | |
Coordonnées |
Population |
982 hab. () |
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Statut |
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Code postal |
81100 |
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Indicatif téléphonique |
2251 |
Selon le recensement de 2011, la population de Panagioúda compte 906 habitants[2].
La principale occupation des habitants est la pêche. Les attractions touristiques sont l'église de la Nativité de la Vierge Marie, les anciens moulins à olives restaurés et la route côtière pavée qui longe le petit port.
Dans l'Antiquité, le lieu est un port important[3]. Il constitue probablement un débouché maritime pour l'exploitation du marbre dans les carrières environnantes de Mória[4]. Des fouilles sous-marines récentes ont permis de localiser le port antique à Kará Tepé, au sud-est du port actuel[5].
La localité de Panagioúda est essentiellement une colonie de réfugiés « intra-île » et d'Asie Mineure. Sa construction commence en 1867 par des résidents réfugiés de l'agglomération voisine d'Afálon (el), car à cette époque un grand tremblement de terre détruit un grand nombre des habitations du village, et cette nouvelle agglomération est alors appelée Neochórion ou Néos Afálon. Bien plus tard, en 1924, une centaine de réfugiés de la côte opposée de l'Asie Mineure sont venus construire leurs maisons, créant ainsi la colonie d'Aliéon ou Synikismó.
À la limite nord du village, se trouve le village de Kalamiaris, dont est originaire Panagiótis Alepoudéllis, père du poète Odysséas Elýtis, et où se trouvent certains des vestiges des célèbres tours à trois étages (résidences) du début du XXe siècle. Au même endroit se trouve également la forêt de palmiers de Kalamiáris (el) ou de Panagioúda, relativement inconnue, composée de Phoenix canariensis (dattier des Canaries ou palmier des Canaries).
Le village doit son nom à l'église de Panagía, appelée Petite Vierge (dialecte local : Panagioúda). Cette église est construite en 1896 par l'architecte lesbien Argýris Adalí, avec une coupole de style gothique comme celle d'Ágios Therápontos à Mytilène et de Taxiarchón à Kagiáni.
Notes et références
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modifier- (el) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en grec moderne intitulé « Παναγιούδα Λέσβου » (voir la liste des auteurs).
Références
modifier- (el) « NOMOΣ ΥΠ’ ΑΡΙΘΜ. 4555 ΦΕΚ Α’ 133/19.07.2018 » [« Loi 4555 FEK A' 133/19.07.2018 »], sur le site kodiko.gr, (consulté le ).
- (grk) ELSTAT, « Απογραφή Πληθυσμού - Κατοικιών 2011. ΜΟΝΙΜΟΣ Πληθυσμός » [« Recensement de la population et des logements de 2011. Population permanente »] [xls], sur www.statistics.gr (consulté le ).
- (en) John E. Lendon, Song of Wrath: The Peloponnesian War Begins, New York, Basic Books, , 576 p. (ISBN 978-0-465-02280-9, lire en ligne), p. 502.
- (en) L. Lazzarini, P. Pensabene et B. Turi, « Isotopic and petrographic characterization of Marmor Lesbium, Island of Lesbos, Greece », dans M. Schvoerer, N. Herz, K. A. Holbrow et S. Sturman (eds.), Archéomatériaux : Marbres et autres roches. Actes de la IVe Conférence Internationale de l'Association pour l'étude des marbres et autres roches utilisés dans le passé, Talence, Presses Universitaires de Bordeaux, , 125–129 p. (ISBN 978-2-86781-244-6, lire en ligne), p. 126.
- (en) A. Zachos et E. Leka, « The ancient quarry at Pagani-Alyfanta, Lesbos, Greece », dans Anna Gutiérrez Garcia-M., María Pilar Lapuente Mercadal et Isabel Rodà de Llanza (eds.), Actes de la IXe conférence ASMOSIA (2009), Tarragone, , 800 p. (ISBN 9788493903381, lire en ligne), p. 592–603, p. 600.