Omer Dierickx

peintre belge

Omer Dierickx, né à Bruxelles le et mort à Uccle le , est un peintre belge.

Omer Dierickx
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
UccleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
DierickxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Son champ pictural couvre les figures, les peintures murales, les portraits et les paysages. Il est, en 1892, l'un des membres fondateurs du cercle artistique Pour l'art.

Omer Dierickx contribue significativement à la décoration de plusieurs édifices publics en Belgique, tels le palais de la Bourse de Bruxelles, l'Hôtel de ville de Bruxelles, la Maison communale de Saint-Gilles, de même que les Arcades du Cinquantenaire.

Biographie

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Famille et formation

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Alphonse (dit Omer) Dierickx, né à Bruxelles le , est le fils de Joseph Dierickx, fabricant, natif de Putte, et de Catherine Louise Taminiau, native de Braine-le-Château[1]. Son frère José Dierickx (1865-1959) est également artiste peintre. Omer Dierickx épouse à Koekelberg, le , Marie Désirée Mahieu (1862-1924), native de Frameries, dont est issu un fils : Joseph Henri (1895). Ses témoins de mariage sont les sculpteurs Jules Lagae et Jef Lambeaux[2].

Il reçoit sa formation auprès du peintre Jean-François Portaels, dans son atelier et à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles, où il étudie de 1878 à 1884, puis en 1887 et 1888. Il expose pour la première fois un portrait au Salon de Bruxelles de 1884 et réside alors avec son frère rue du Poinçon à Bruxelles, avant de s'établir durant quelques années à l'avenue de la Liberté Koekelberg[3],[4].

Carrière

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En 1892, il devient l'un des quinze membres fondateurs du cercle artistique Pour l'art. Initialement cercle symboliste, le collectif évolue en un groupe éclectique défendant en premier lieu l'indépendance des artistes. Omer Dierick expose régulièrement aux manifestations artistiques du cercle, de même qu'aux salons de L'Essor et aux expositions triennales belges, dont, en qualité de membre du comité des artistes belges, il plaide la réorganisation en 1894 et refuse personnellement toute médaille aux expositions[5].

Il se consacre également à sa carrière professorale, d'abord à l'Académie de Louvain, à partir de 1896, puis, de 1920 à 1933 à l'Académie des beaux-arts de Saint-Gilles, dont il est le directeur, puis le directeur honoraire de 1933 à sa mort[6].

Omer Dierickx est membre fondateur et secrétaire de la Société nationale de l'art monumental, créée en 1920 par Jean Delville, afin d'encourager en Belgique la grande peinture décorative, d'intéresser les pouvoirs publics à ses réalisations et d'organiser des expositions nationales et internationales[3],[7],[8].

Omer Dierickx, veuf depuis 1924, meurt à son domicile chaussée de Saint-Job no 351 à Uccle, à l'âge de 77 ans le [3].

Œuvres

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Nanti d'un sens aigu de la décoration, Omer Dierickx laisse plusieurs témoignages d'art mural[9],[8] :

Omer Dierickx réalise de bons portraits, parmi lesquels[3] :

Il est également l'auteur de l'effigie du roi Léopold II figurant sur les timbres-poste de 1900, de même que le dessin du billet de 1000 francs belges de 1901[10].

Expositions

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Galerie d'œuvres

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Distinctions

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Références

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  1. « État-civil de Bruxelles », sur agatha.arch.be, (consulté le ).
  2. « État-civil de Koekelberg », sur agatha.arch.be, (consulté le ).
  3. a b c et d Rédaction, « Mort du peintre Omer Dierickx », La Libre Belgique, no 270,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1887, catalogue explicatif, Bruxelles, Ad. Mertens, , 117 p. (lire en ligne), p. 39.
  5. Brendan Cole 2014, p. 82, 407.
  6. Rédaction, « Conseil communal de Saint-Gilles », L'Indépendance belge, no 195,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  7. a b et c Rédaction, « Omer Dierickx », Le Soir, no 269,‎ , p. 5 (lire en ligne, consulté le ).
  8. a et b Pierre Dejemeppe, « Omer Dierickx », sur hoteldeville.stgilles.brussels, (consulté le ).
  9. Judith Ogonovszky-Steffens, « Omer Dierickx », sur kikirpa.be, (consulté le ).
  10. Rédaction, « Un nouveau billet de mille francs », Journal de Bruxelles, no 108,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  11. Max Waller (préf. Camille Lemonnier), Le Salon de Bruxelles, 1884, Bruxelles, J. Fink, , 63 p. (lire en ligne), p. 52.
  12. XYZ, « Exposition triennale de Gand », La Meuse, no 231,‎ , p. 6 (lire en ligne, consulté le ).
  13. F.N., « Le Salon de L'Essor », Journal de Bruxelles, no 85,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  14. Société royale pour l'encouragement des beaux-arts, Salon de Gand, Gand, Eug. Vanderhaeghen, , 144 p. (lire en ligne), p. 71.
  15. Société royale pour l'encouragement des beaux-arts, Salon de Gand de 1892, Gand, Eug. Vanderhaeghen, , 156 p. (lire en ligne), p. 51.
  16. Rédaction, « Exposition belge de Genève », Journal de Bruxelles, no 249,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  17. (nl) Rédaction, « Visite du roi à l'exposition », Het Volk, no 131,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  18. Charles Bernard, « Salon de printemps de Bruxelles », La Nation belge, no 153,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
  19. GVZ, « Salon de Pour l'art », L'Indépendance belge, no 325,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  20. Rédaction, « La participation des artistes belges à l'exposition de Bruxelles », La Métropole, no 14,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • (en) Brendan Cole, Art Between Nature and the Absolute, Cambridge Scholars Publishing, , 520 p. (ISBN 9781443870979).

Liens externes

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