Noël Perrotot
Noël Perrotot, dit Montreal, né le à Mornay et mort le à Oyonnax[1], est un militaire et résistant français, commandant le groupement nord des maquis de l'Ain.
| Noël Perrotot | |
| Surnom | Montreal |
|---|---|
| Naissance | Mornay (France) |
| Décès | (à 56 ans) Oyonnax (France) |
| Origine | française |
| Allégeance |  France
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| Arme | |
| Grade | Capitaine |
| Années de service | 1934 – 1957 |
| Commandement | Groupements nord du maquis de l'Ain 3e bataillon du 99e régiment d'infanterie alpine |
| Conflits | Seconde Guerre mondiale Guerre d'Algérie |
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Biographie
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Engagé en devançant l'appel le comme soldat au 134e régiment d'infanterie, il est nommé aspirant le après son passage à l’École militaire de Saint-Maixent. Il est affecté en 1941 en Algérie comme lieutenant au 3e régiment de tirailleurs algériens[2].
En permission en France, il ne peut retourner en Algérie, en raison du débarquement des Alliés en Afrique. En juillet 1943, il rencontre Henri Romans-Petit alors qu'il cherche à rejoindre l'Afrique du Nord par l'Espagne. Originaire de l'Ain, il participe au développement des Maquis de l'Ain et du Haut-Jura[2].
En 1943, il fait partie de l'équipe qui organise le défilé du 11 novembre 1943 à Oyonnax[3].
Fin , l’état-major de Londres prévoyant de bombarder la gare de Bourg-en-Bresse si la Résistance n'est pas en mesure de saboter tous les aiguillages principaux, Noël Perrotot reçoit la mission d'effectuer ce sabotage le plus rapidement possible. L'opération est un succès qui évite à Bourg-en-Bresse un bombardement aérien. Trente-huit locomotives et plusieurs aiguillages sont sabotés. L’état-major interallié adresse au maquis de l'Ain de très vives félicitations[4].
Les unités de Noël Perrotot supportent également l'attaque allemande de (opération Treffenfeld) et retardent de 48 heures la prise d'Oyonnax.
Après la libération du département de l'Ain, à partir du , il commande le 3e bataillon du 99e régiment d'infanterie alpine sur le front des Alpes. Le , Noël Perrotot est promu capitaine. Du au , il sert en Algérie.
Démobilisé, il s'installe à Oyonnax et y travaille dans l'industrie du plastique[2].
Hommages
modifier- Il existe une rue Noël-Perrotot à Montréal-la-Cluse.
- Son nom est inscrit sur le monument commémoratif des parachutages des armées alliées d'Échallon[5].
Notes et références
modifier- Biographie sur museedelaresistanceenligne.org.
- Noël Perrotot, sur maquisdelain.org. Consulté le 9 juin 2013.
- L'événement phare de l'automne 1943 : le défilé du 11 novembre 1943, sur maquisdelain.org. Consulté le 9 juin 2013.
- La bataille du rail et le plan vert, sur maquisdelain.org. Consulté le 9 juin 2013.
- « Monument commémoratif des parachutages des armées alliées (relevé no 18388) », sur Memorialgenweb.org.
