Natalia Turine

journaliste et photographe russe

Natalia Turine, née le en Allemagne, est une journaliste, photographe et éditrice russe. Sa principale activité depuis 2003 est la photographie. Souvent liée à la narration, Natalia Turine définit sa démarche en un mot : shortphotography, en référence à la symbolique du court métrage au cinéma. Elle vit et travaille aujourd’hui à Paris.

Natalia Turine
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Biographie

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Fille de diplomate, Natalia Turine vit en France de 1973 à 1980. Elle retourne à l’âge de 16 ans à Moscou, où elle obtient son diplôme de l’Institut de langues étrangères (МГПИИЯ).

Carrière

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Période russe

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Après l’obtention de son diplôme, Natalia Turine intègre en 1987 la première chaîne de télévision russe, Gosteleradio[1]. Elle crée avec Mikael Makarenkov Express Kamera, une émission de société russe[2].

En 1995, elle devient directrice artistique de la chaîne nationale RTR[3]. Elle est nommée vice-présidente de la Fondation pour la culture russe, présidée par le cinéaste Nikita Mikhalkov, de 1999 à 2001.

En parallèle de ses activités télévisuelles, Natalia Turine se fait connaître comme femme de plume avec ses articles provocateurs et ses nouvelles, notamment avec L'oiseau chanteur dans Citizen K russe[4]. Elle publie régulièrement dans le magazine littéraire russophone Snob et amorce la parution de ses photographies dans ces mêmes magazines[4],[5].

En 2013, elle participe au recueil 12 mois avec onze écrivains renommés parmi lesquels Limonov, Petrouchevskaïa, Tolstaïa, Granine et Prilepine[5].

Période française

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En 1990, Natalia Turine est invitée à une carte blanche par France 2 au journal de 20 heures pour une rubrique quotidienne intitulée Regard[6],[7],[8],[9],[10],[11].

De 1991 à 1994, elle est rubricarde à l’émission Télé Zèbre animée par Thierry Ardisson, puis sur Coucou c’est nous ! En 1991, elle lance avec Patrick Le Lay et la participation de TF1 le projet de création de la première chaîne de télévision privée en ex-URSS[12]. Entre 1992 et 1994, elle présente également l’émission Paristroïka, dont elle est l’auteure, sur MCM. En 1994, elle devient présentatrice de Macadam Music sur FR3.

En 2013, elle est invitée à exposer au salon photographique Photo Off à Paris.

En 2015, elle crée Louison Éditions, spécialisée en littérature russe. En 2016, elle rachète la célèbre Librairie du Globe, lieu historique de la littérature russe à Paris[13],[14].

Notes et références

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  1. Laure Cordin, « Natalia Turine, l'envoyée de charme de la perestroïka », Le Figaro Madame,‎ (lire en ligne).
  2. Franck Rousseau, « Natalia : glasnost franco-russe... », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  3. (ru) Julia Vassilieva, « Le Machin exotique qui vient de Paris », Elle Russe, no 10,‎ (lire en ligne).
  4. a et b (ru) Natalia Turine, « L'oiseau chanteur », Citizen K russe, no 1(7),‎ , p. 310-313 (lire en ligne).
  5. a et b (ru) Natalia Turine, « Juillet », Snob supplément littéraire, nos 12-01,‎ 2013-2014, p. 139-147 (lire en ligne).
  6. Pierre Briançon, « Natalia Turine en transperestroïka express », Libération,‎ , p. 38 (lire en ligne).
  7. Nicolas Hélias, « Natalia Turine : reporter hors cadre », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  8. Raphaële Poitevin, « Une Russe nous a à l'œil », La Vie, no 2343,‎ (lire en ligne).
  9. Pierre Laurent Mazars, « Natalia, star TV russe, découvre Saint-Tropez... », Le Journal du Dimanche,‎ (lire en ligne).
  10. « A l'heure de Moscou », L'Echo républicain,‎ (lire en ligne).
  11. Marc Mondou, « Cette espionne qui venait du froid », Nice Matin,‎ (lire en ligne).
  12. « Pour une TV privée en URSS », La Lettre de l'audiovisuel et des médias, no 1277 bis,‎ (lire en ligne).
  13. « Natalia Turine », sur huffingtonpost.fr (consulté le ).
  14. « Louison Editions rachète la Librairie du Globe, lieu historique de la littérature russe », sur actualitte.com, .

Liens externes

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