Musée maritime du Québec

musée maritime situé à l'Islet au Québec

Le Musée maritime du Québec - Capitaine J.E. Bernier est un musée maritime situé au cœur de la municipalité de L'Islet, dans la région de Chaudière-Appalaches au Québec. Le musée est composé d'un parc extérieur où l'on retrouve des bateaux-musées, d'un bâtiment historique où l'on présente des expositions sur la thématique de la mer ainsi que d'une chalouperie présentant la thématique de la construction de petits navires en bois.

Musée maritime du Québec
Le Musée maritime du Québec
Informations générales
Ouverture
Visiteurs par an
15 000[1]
Site web
Collections
Collections
12 000 objets et documents
Localisation
Pays
Canada
Division administrative
Commune
Adresse
55, chemin des Pionniers Est, L'Islet, Québec
Coordonnées
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Description et mission

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La municipalité de L'Islet sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent et à environ 100 kilomètres à l'est de la ville de Québec[2]. La municipalité possède un riche passé maritime, plusieurs navigateurs associés à la marine marchande canadienne l'ayant habitée[a 1].

La mission du musée est de sauvegarder, de mettre en valeur et de permettre l'étude du patrimoine maritime se rattachant au fleuve Saint-Laurent, des Grands Lacs jusqu’à la haute mer, incluant les territoires arctiques[a 2]. L'organisme qui a déjà porté le nom de « Musée Bernier »[3], honore la mémoire du capitaine Joseph-Elzéar Bernier né à l'Islet et explorateur canadien de l'Arctique et porte un intérêt particulier à cette thématique[2].

Histoire

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Les débuts

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La région de l'Islet possède un long passé maritime et ce dès le régime français[4]. Dès 1853, les Frères des écoles chrétiennes y créent une école et y enseignent la navigation ; l'école sera en existence pendant plus d'une centaine d'années. Après un lent début, l'école prend la forme d'un « Collège industriel » en 1873. Cet « institut maritime », mieux connu aujourd'hui sous le nom « d'École des marins », dispense une formation liée au métier de la mer ainsi que l'anglais et est reconnue pour l'aspect pratique de sa formation[4]. En 1920, de nombreux navigateurs formés à l'École des marins fondent l'Association des marins de la Vallée du Saint-Laurent. Ces derniers organisent plusieurs expositions maritimes dans les locaux du collège et fondent le musée en 1968 ; le premier musée maritime canadien[4],[a 2].

L'association désire alors marquer le fait que cette région du Québec, la vallée du sud-est du Saint-Laurent qui s'étend de Lévis à Kamouraska, a été un haut-lieu de la construction navale au XIXe siècle, plus de 2 000 navires y étant construits[3]. Le musée portait alors le nom de Musée maritime Bernier en l'honneur de Joseph-Elzéar Bernier (1852-1934), capitaine de navire et explorateur canadien[a 2]. Dès sa création, le musée bénéficie de l'aide des organismes locaux et du ministère de la culture du Québec[3]. L'appui de l'association et des citoyens de l'Islet permet d'ailleurs au musée de recueillir des centaines d'objets maritimes dans ses premières années, objets qui forment le noyau de sa collection[4]. Il a été reconnu par le ministère de la Culture et des Communications du Québec en 1975 et est le propriétaire de la collection nationale maritime du Québec[a 2].

Le parc des navires et l'agrandissment de 1983

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En 1979, la Canada Steamship Lines (CSL) fait don du JE Bernier II au musée maritime, un voilier dont elle avait été le principal commanditaire lors d'un voyage historique à travers le passage du Nord-Ouest en 1977[5]. Le musée fait l'acquisition d'un second navire en 1980, le brise-glace NGCC Ernest Lapointe, un navire de la Garde côtière canadienne utilisé sur le fleuve Saint-Laurent[a 3],[a 4]. En 1983, le musée fait l'acquisition d'un troisième navire, l'hydroptère NCSM Bras d'Or 400, un navire du Commandement maritime des Forces canadiennes[5].

En 1983, le musée est agrandi et fait l'objet d'une rénovation majeure afin de respecter les normes muséologiques en vigueur[a 2].

En 1997, le musée commence la construction du bâtiment de la chalouperie afin d'abriter la collection de petites embarcations traditionnelles en bois qui lui appartient[5]. La réalisation du projet s'avère controversé parmi la population locale en raison du style architectural surbaissé sans fenestration du bâtiment et de son emplacement à l'ouest du couvent qui bloque la vue sur le fleuve et les navires musées[6]. Cependant, la direction du musée affirme que le site choisi est le seul possible et que le bâtiment ne pouvait prendre une autre forme[6]. La construction se termine en et le musée y présente alors sa collection de 35 embarcations provenant de la plupart des régions maritimes du Québec (île d'Orléans, île aux Coudres et Kamouraska)[6].

En 2001, le musée maritime reçoit un prix argent des Grands prix du tourisme québécois[7]. Ce prix récompense les efforts du musée qui depuis 33 ans « convie les visiteurs à un rendez-vous avec l'histoire navale », grâce à ses expositions, aux navires musées, et la chalouperie[7].

Agrandissement et nouvelles expositions en 2009-2013

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En , le musée obtient une subvention de 1,35 million de dollars du ministère de la Culture et des Communications du Québec pour lui permettre d’agrandir ses réserves et d'améliorer les conditions de conservation de ses collections[8]. L'aide financière devrait aussi permettre au musée de réaménager l'aire d'accueil et d'effectuer certains travaux d'entretien et de réparation au bâtiment principal. Le coût total des travaux est évalué à 2,25 millions de dollars[8]. À la fin de 2007 le gouvernement canadien annonce lui aussi sa participation au projet en versant au musée une somme de 950 000 dollars[9].

 
Arrière du musée avec le bâtiment de la chalouperie à droite.

Le projet ne voit cependant pas le jour immédiatement et les travaux d'agrandissement et de restauration du musée ne sont réalisés qu'en 2009-2010[10]. Les travaux débutent en et visent d'abord à rénover le couvent des sœurs du Bon-Pasteur et à agrandir le musée en ajoutant une section entre le couvent et la chalouperie[11]. Sur l'ancien couvent, les travaux consistent à restaurer la fenestration, la maçonnerie et la toiture[11]. Dans la nouvelle section, qui permet de joindre physiquement l'édifice du couvent à celui de la chalouperie, on retrouve le nouvel air d'accueil du musée[a 5].

Le musée prend aussi possession de l'édifice de l'ancienne succursale de la banque nationale, situé à côté du couvent, qui est transformé en réserve muséale[11]. Les espaces de réserve situés à l'intérieur du couvent sont quintuplés permettant d'augmenter de façon sensible la capacité de collectionner du musée et il prévoit de plus les rendre accessible aux visiteurs, particulièrement la réserve qui abrite les quelque 200 maquettes de bateaux[12]. L'espace récupéré dans l'édifice du couvent par le déplacement de la billetterie et de l'accueil permet d'augmenter les surfaces d'exposition et d'ajouter une salle de projection qui sera surtout utilisée pour présenter des films sur le patrimoine maritime[11]. Les travaux sont finalement terminés en [13].

Le coût total du projet est de 4,4 millions de dollars, le gouvernement du Québec augmentant sa contribution à 3,05 millions de dollars pour permettre la réalisation des travaux[1]. Le musée participe aussi au financement des rénovations grâce à la participation de la fondation J.E. Bernier qui investit un montant de 250 000 dollars, ce qui devrait permettre de restaurer les navires musées[10] . D'autres organismes locaux complètent le financement du projet[10].

Le , le musée se voyait attribué une aide financière de 500 000 dollars pour la réalisation d'une nouvelle exposition permanente[14]. La salle d'exposition permanente sera entièrement renouvelée[15], et l'aide financière permettra d'ajouter une thématique d'interprétation de la construction navale dans le bâtiment de la chalouperie[14], ainsi que d'intégrer à la visite du musée, un volet d'animation par des personnages historiques[14]. Un espace-laboratoire comprenant des modules d'expérimentation et une programmation éducative seront aussi ajoutés à la programmation du musée[15]. Le public devrait pouvoir accéder à la nouvelle exposition en [16]. Entre-temps, à partir de l'été 2012 le musée rend accessible aux visiteurs, par le biais de visites guidées, sa collection de maquettes de navire dans la « chambre des maquettes », un espace destiné à leur conservation[17].

Le complexe muséal

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Le pavillon J.E. Bernier

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Le capitaine Joseph-Elzéar Bernier (1852-1934)

Le pavillon principal du musée est situé dans l'ancien couvent des sœurs du Bon-Pasteur construit en 1877 et appelé pavillon J.E. Bernier en l'honneur du capitaine Joseph-Elzéar Bernier[a 2]. Les salles d'exposition principales du musée sont situées dans ce bâtiment de trois étages où l'on présente des expositions didactiques portant sur la culture maritime du Québec et du Canada[a 2].

Le musée fait une large place à la carrière de J.E. Bernier et l'une de ses expositions permanentes raconte l'histoire du capitaine, originaire de L'Islet, qui a commencé sa vie de marin à l'âge de 14 ans et « fut l’un des principaux artisans de la souveraineté canadienne sur les territoires arctiques au début du XXe siècle »[18],[19]. C'est en effet lors d'une expédition, effectuée en 1909, qu'il proclame la souveraineté canadienne sur les îles de l'Articque en déposant une plaque sur rocher Parry de l'île Melville[20].

L'exposition « Capt. Joseph-Elzéar Bernier 1852-1934 » permet de voir une importante quantité d'artefacts reliés à sa carrière maritime et à ses voyages dans l'Arctique[a 6]. De plus, le musée a souligné le centenaire de l'expédition de 1909 du capitaine Bernier dans l'Arctique par une exposition et des conférences[a 7].

Une autre exposition permanente est présentée dans le pavillon, « Gens du Pays, Gens du Fleuve », qui raconte l'histoire de la navigation sur le fleuve Saint-Laurent, particulièrement depuis l'arrivée des européens en Amérique du Nord[21]. L'exposition tente de faire découvrir à travers la présentation d'une centaine d'objets, les liens qui existent entre les hommes et le fleuve Saint-Laurent et les expériences vécues de ceux qui l'ont navigué[a 8].

La chalouperie

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Ce bâtiment, situé à proximité du couvent, permet aux visiteurs de se familiariser avec une partie importante de l'histoire de la construction navale au Québec[a 4]. Le bâtiment abrite une importante collection de canots, barques et chaloupes d'époque et après l'ajout d'un volet d'animation sur la construction navale[14], un charpentier de marine faisait la démonstration de ce métier traditionnel et permettait aux visiteurs de se familiariser avec les techniques de construction des petites embarcations en bois[a 4]. En 2017-2018, l'exposition est renouvelée et ouvre officiellement au public en juillet 2018. L'exposition appelée « Le temps des chaloupes » expose une vingtaine d'embarcation d'époques différentes et raconte la fonction de chacune au travers du temps.

Les navires musées et le parc Hydro-Québec

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Les navires musées du parc Hydro-Québec.

À l'extérieur des bâtiments du musée, en bordure du fleuve St-Laurent on retrouve un parc marin ou des sentiers pédestres aménagés ainsi que des panneaux d'interprétation permettent de découvrir la faune et la flore du fleuve et le phénomène des marées[a 3]. On retrouve aussi les trois navires musées dont la présence dans le parc est l'une des attractions majeures de l'institution muséale[a 4].

Le NCSM Bras d'Or 400

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Le NCSM Bras d'Or 400.

Le premier navire qui attire le regard du visiteur dans le parc marin est le NCSM Bras d'Or 400 un hydroptère expérimental du Commandement maritime des Forces canadiennes construit dans les années 1960 en réutilisant un concept originale d'Alexandre Graham Bell[a 3].

Ce navire, équipé d'un moteur de bateau et d'un moteur d'avion, était affecté à la lutte anti-sous-marine particulièrement à la détection des sous-marins soviétiques s'approchant des côtes canadiennes pendant la Guerre froide[21],[a 4]. Les coûts d'exploitation élevés du navire, les nombreux ajustements qu'on devait y apporter et l'amélioration de l'efficacité de l'aviation dans la détection des sous-marins feront en sorte que le projet sera abandonné en 1971.

Le NGCC Ernest Lapointe

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Le NGCC Ernest Lapointe.

On peut aussi y voir le brise-glace NGCC Ernest Lapointe, un ancien navire de la Garde côtière canadienne[a 4]. La construction du brise-glace a débuté en 1939 dans les chantiers navals de la Davie Shipbuilding (en) mais son lancement, qui devait avoir lieu au printemps de 1940, fut retardé, car le navire qui transportait les moteurs fut coulé lors de son voyage vers le Canada[22].

Son lancement a lieu en et il est alors affecté au chenal maritime entre Trois-Rivières et Montréal[23]. Entre 1942 et 1945, il effectue un séjour au Labrador pour aider au ravitaillement de la base aérienne des Forces canadiennes de Goose Bay pendant les opérations liées à la Seconde Guerre mondiale[22]. Après la fin de la guerre, il est alors réaffecté sur le fleuve Saint-Laurent où il effectue des opérations de déglaçage du chenal entre Trois-Rivières et Montréal[22].

La visite du brise-glace permet de mieux comprendre le fonctionnement du navire et de la navigation à vapeur grâce à la visite de la salle des machines et de la timonerie. On peut aussi se rendre compte du mode de vie des marins qui travaillaient à bord du brise-glace, en visitant la salle à manger des officiers et les cabines reconstituées[a 4].

Le J.E.Bernier II

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Le J.E.Bernier II.

Un autre navire, le petit voilier JE Bernier II est présent dans le parc[21]. Ce voilier, qui mesure à peine 11 mètres, et son équipage dirigé par le capitaine Réal Bouvier ont « réussi l'exploit » de franchir le passage du Nord-Ouest entre 1976 et 1978[24],[25]. Cette route maritime de plus de 3 800 milles nautiques est située dans l'Arctique et relie l'océan Atlantique à l'océan Pacifique[24]. Le JE Bernier II est le 15e voilier à effectuer ce trajet de circumnavigation de l'Amérique du Nord en entier. Le voyage du voilier a débuté à Lachine en et après avoir effectué une escale en à Vancouver, le voilier est de retour à Montréal en 1979[25].

En 2007, le musée a présenté une exposition intitulée 74° Nord racontant l'histoire de ce voyage[26]. Un documentaire du réalisateur Jacques Pettigrew intitulé Cap au Nord - L’aventure du J.E. Bernier II raconte aussi le voyage du voilier[27].

La collection

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La collection d'objets maritimes du musée est la plus importante au Québec[12]. Il possède une collection de 12 000 artefacts et documents anciens dont une importante collection de maquettes de bateaux de bois[12],[28]. Le musée met aussi en valeur une collection d'objets reliés à la carrière du capitaine Joseph-Elzéar Bernier et à ces expéditions dans l'Arctique canadien.

Le pavillon de la chalouperie permet de voir la collection de petites embarcations en bois, chaloupes, canots et barques, que possède le musée[12]. Plus de 80 % de ces petites embarcations sont authentiques et certaines ont une histoire particulière comme La Dresseuse, une barque ayant servi aux braconniers de la chasse aux oies[21]. Enfin le musée possède deux navires grandeurs natures, l'hydroptère HMCS Bras-d'Or 400 et le brise-glace NGCC Ernest Lapointe[12].

Certains objets de la collection du musée ont une valeur symbolique significative, notons entre autres qu'il possède une cloche ainsi que l'une des ancres de l’Empress of Ireland repechée de l'épave du navire qui a fait naufrage au large de Pointe-au-Père en 1914[3],[12]. Parmi les maquettes de navires du musée on retrouve l'unique réplique du Don de Dieu, un des trois navires affrétés par Samuel de Champlain en 1608[21],[3]. Le musée possède aussi la matrice utilisée pour graver la plaque commémorative de la prise de possession des territoires de l'Arctique canadien par le capitaine Bernier en 1909[3].

Impacts touristique et économique régionaux

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Le musée, qui a déjà accuelli 40 000 visiteurs en 1994-1995[4], a vu sa fréquentation diminuer depuis et accueillait environ 15 000 visiteurs en 2009[29]. Les retombées économiques régionales liées aux activités de l'organisme sont évaluées à environ 2 millions de dollars et une quinzaine de personnes y travaillent[29],[1].

Affiliation

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Le musée est membre de l'International Congress of Maritime Museums (en) (ICMM))[5],[30], une association qui organise des conférences sur le monde maritime et permet aux professionnels des musées maritimes de se créer un réseau[31]. L'organisme offre aussi de l'aide technique sur la conservation des navires ou d'autres artefacts maritimes, sur les échanges de collections et l'organisation d'exposition itinérante, la recherche et les programmes d'éducation[31].

Notes et références

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  1. Musée maritime du Québec, « Où nous trouver » (consulté le ).
  2. a b c d e f et g Musée maritime du Québec, « À propos du musée » (consulté le ).
  3. a b et c Musée maritime du Québec, « Parc Hydro-Québec » (consulté le ).
  4. a b c d e f et g Musée maritime du Québec, « Navires historiques à visiter et la chalouperie » (consulté le ).
  5. Musée maritime du Québec. Le futur Musée maritime du Québec en image
  6. Musée maritime du Québec, « Nos expositions - Capitaine Joseph-Elzéar Bernier 1852-1934 » (consulté le ).
  7. Musée maritime du Québec, « Bernier 2009 - Programme anniversaire du centenaire de la mission de 1908 » (consulté le ).
  8. Musée maritime du Québec, « Nos expositions - Gens du pays, gens du fleuve » (consulté le ).

Autres articles et ouvrages

  1. a b et c Sylvain Fournier, « Un chantier de 4,4 M $ au Musée maritime de L'Islet », Le Soleil,‎ (ISSN 0319-0730, lire en ligne)
  2. a et b André Croteau, Les musées du Québec - 400 musées à visiter, Saint-Laurent, Trécarré, , 272 p. (ISBN 2-89249-764-7), p. 37
  3. a b c d e et f Guy Boulizon, Les musées du Québec : La vieille capitale et l'est du Québec, vol. 2, Montréal, Fides, , 205 p. (ISBN 0-7755-0581-1, OCLC 715029312), p. 157-160
  4. a b c d et e Chassé 1995, p. 17-18
  5. a b c et d (en)« A bold endeavour for the Musée maritime du Québec », Canadian Sailings - Canada's weekly Transportation and Trade logistics magazine,‎ (ISSN 0821-5944, lire en ligne)
  6. a b et c Sylvie Ruel, « Le temps des chaloupes », Continuité, no 77,‎ , p. 10-13 (ISSN 0714-9476, lire en ligne)
  7. a et b Gouvernement du Québec, « Grands Prix du tourisme québécois - Lauréats nationaux 2001 », sur Ministère du tourisme du Québec (consulté le ).
  8. a et b Gouvernement du Québec, « La ministre Line Beauchamp accorde plus de 1,3 M$ au Musée maritime du Québec », sur Ministère de la culture, communications et condition féminine (consulté le ).
  9. Gouvernement du Canada, « Le gouvernement du Canada appuie le Musée maritime du Québec », sur Patrimoine canadien (consulté le ).
  10. a b et c Tommy Lavoie, « Un vieux musée tout neuf », Le Placoteux,‎ (lire en ligne)
  11. a b c et d Émélie Soucy, « Lancement des travaux de rénovation au Musée maritime du Québec », Tourisme Chaudière-Appalaches,‎ (lire en ligne)
  12. a b c d e et f Sylvain Fournier, « Musée maritime de l'Islet: cure de jeunesse complétée », Le Soleil,‎ (ISSN 0319-0730, lire en ligne)
  13. « Fin des travaux au Musée maritime du Québec », Le Placoteux,‎ (lire en ligne)
  14. a b c et d Gouvernement du Québec, « Aide financière de 500 000 $ pour soutenir l’exposition permanente du Musée maritime du Québec », sur Ministère de la culture, communications et condition féminine (consulté le ).
  15. a et b Maurice Gagnon, « Une aide financière de 500 000 $ à l’exposition permanente du Musée maritime », Le Placoteux,‎ (lire en ligne)
  16. Virginie Guibert, « Le musée maritime du Québec prépare une nouvelle exposition permanente », Le Placoteux,‎ (lire en ligne)
  17. Virginie Guibert, « Le musée maritime du Québec prépare une nouvelle exposition permanente », Le Placoteux,‎ (lire en ligne)
  18. Michel Chassé, « Le Musée maritime inaugure ses nouveaux locaux », L'Oie blanche,‎ (lire en ligne)
  19. Paul Cauchon, « Héros des mers glacées », Le Devoir,‎ (ISSN 0319-0722, lire en ligne)
  20. (en) Northwest Territories Education, Culture and Employment, Gazetteer of the Northwest Territories, , 200 p. (lire en ligne), p. 136
  21. a b c d et e Nicole Pons, « Musée maritime du Québec - Une remise en beauté », Le Devoir,‎ (ISSN 0319-0722, lire en ligne)
  22. a b et c Franck 1995, p. 4-5
  23. Thomas E Appleton, Usque ad mare : historique de la Garde côtière canadienne et des Services de la Marine, Ottawa, Ministère des transports du Canada, , 349 p. (OCLC 319827743), p. 106-107
  24. a et b Éric Trottier, « L'ultime voyage du capitaine Réal Bouvier », La Presse,‎ (ISSN 0317-9249)
  25. a et b Ville de Longueuil - Sogerive, « Un accès privilégié au fleuve pour les touristes et les citoyens de Longueuil - Le port de plaisance Réal-Bouvier » (consulté le ).
  26. Nicole Pons, « Chaudière-Appalaches - Moments choisis au fil du fleuve », Le Devoir,‎ (ISSN 0319-0722, lire en ligne)
  27. D.J. Turner et Micheline Morriset, Index des films canadiens de long métrage, 1913-1985, Ottawa, « Archives nationales du film, de la télévision et de l'enregistrement sonore du Canada », , 816 p. (ISBN 0660533642), p. 279
  28. Société des musées québécois (SMQ), « L'expérience musée pour découvrir le Saint-Laurent - Musée maritime du Québec » (consulté le ).
  29. a et b Pierre Perreault, « Cure de rajeunissement de 4,4 M$ au Musée maritime à L ’Islet » (consulté le )[PDF].
  30. InformeAffaires, « Le musée maritime le plus complet au Canada », sur InformeAffaires, Le média des décideurs de la Rive-Sud (consulté le )[PDF].
  31. a et b (en) « International Congress of Maritime Museums - About us », sur International Congress of Maritime Museums (consulté le ).

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Alain Franck, Le Ernest Lapointe, brise-glace du Saint-Laurent, L'Islet-sur-Mer, Musée maritime Bernier, , 17 p. (ISBN 2-9800323-3-6)
  • Sonia Chassé, « Le patrimoine maritime...une longue tradition », dans Louise Éliane Gravel (dir.), La Vie maritime dans L'Islet, Saint-Jean-Port-Joli, Québec, Publications du Saint-Laurent, , 20 p. (ISBN 2-9803620-3-4, OCLC 35933543)

Articles connexes

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Liens externes

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