Maxime à Vyborg

film sorti en 1939

Maxime à Vyborg (en russe : Выборгская сторона), connu aussi sous le titre Les Faubourgs de Viborg[1], est un film soviétique en noir et blanc réalisé par Grigori Kozintsev et Leonid Trauberg, sorti en 1938 et produit par la société de production cinématographique Lenfilm[2].

Maxime à Vyborg

Titre québécois Les Faubourgs de Viborg
Titre original Выборгская сторона
Réalisation Grigori Kozintsev
Leonid Trauberg
Scénario Grigori Kozintsev
Leonid Trauberg
Acteurs principaux
Sociétés de production Lenfilm
Pays de production Drapeau de l'URSS Union soviétique
Genre Drame
Durée 121 minutes
Sortie 1938

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Ce film est la dernière partie de la trilogie sur la vie de Maxime, jeune ouvrier d'usine. Il est également sorti aux États-Unis sous le titre New Horizons.

Synopsis modifier

Les événements se déroulent à Vyborg, la partie historique de Saint-Pétersbourg située sur la rive droite de la Neva et de la Grande Nevka.

Après la révolution, Maxime est nommé commissaire, responsable de la banque de Petrograd. Il se présente tout d'abord auprès des anciens employés pour régler les choses à l'amiable, mais le personnel quitte les lieux en laissant les documents en désordre.

Pendant ce temps, son amie Natacha, commissaire elle aussi, préside la réunion du Comité révolutionnaire de Vyborg. Une foule de femmes avec enfants fait irruption dans les locaux alors qu'on y discute l'instauration des cartes d'approvisionnement. Natacha réussit à calmer les manifestants quand un couple d'ouvriers se présente, en lui demandant de baptiser leur nouveau-né, le pope refusant ses services aux partisans du nouveau régime. On organise une cérémonie improvisée à laquelle participe Maxime qui vient d'arriver. La joie générale est interrompue par la nouvelle de l'incendie des entrepôts. Le saboteur attrapé réussit à blesser Natacha qui s'apprêtait à l’interroger.

On réprime la tentative de pillage des entrepôts d'alcool organisé par l'anarchiste Platon Dymba. Parmi les pilleurs jugés se retrouve Yevdokia Kozlova, femme d'un soldat, mère de deux enfants. Elle est graciée, on lui attribue un nouveau logement. Touchée par l'indulgence des bolcheviks, elle dénonce les instigateurs des troubles, qui préparaient déjà un complot beaucoup plus important.

Maxime relève le défi de relancer le fonctionnement de la banque quand déjà il est mobilisé pour aller combattre les Allemands. Il fait ses adieux à Natacha et à Vyborg.

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Notes et références modifier

  1. a et b « Les Faubourgs de Viborg (1938) musique du film réalisé par Grigori Kozintsev et Léonid Trauberg, pour orchestre », sur ircam.fr (consulté le )
  2. Jay Leyda, Kino Histoire du cinéma russe et soviétique, L'Âge d'Homme, (ISBN 978-2-8251-3354-5, lire en ligne), p. 374

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