Max Bilen

journaliste, écrivain, poète et professeur de littérature française

Max Bilen, né le à Thessalonique en Grèce et mort en 1995[1], est un journaliste, écrivain, poète et professeur de littérature française.

Max Bilen
Max Bilen.
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Biographie modifier

Après le lycée de Galatasaray, Max Bilen poursuit des études supérieures en philosophie (Prof. Hans Reichenbach) et en lettres françaises (Prof. Erich Auerbach) à la Faculté des lettres de l'université d'Istanbul.

Il commence sa carrière littéraire comme journaliste, traducteur au Journal d'Orient à Istanbul (il publie un florilège de poésie turque (en) dans le Journal des Poètes de Bruxelles) et fréquente le milieu littéraire de l'ancienne capitale ottomane. Il est alors directeur du lycée juif d'Istanbul (tr) (1947-1949) et professeur de français. Il sera ensuite directeur du bureau de presse de la légation d'Israël en Turquie (1951-1958) et conseiller de presse près l'Union des chambres de commerce et d'industrie de Turquie (en).

Arrivé en Israël dans les années 1960, après avoir été conseiller culturel auprès de l’ambassade de Turquie, il entame sur le tard une carrière universitaire marquée par la triple recherche sur l'écriture du mythe dans la littérature moderne, l'ontologie du poétique et la francophonie. Il sera professeur de langue et littérature turques à l'Institut des langues orientales (1962) de l'université de Tel Aviv puis professeur de littérature française aux universités de Tel Aviv (depuis 1965) et de Haïfa (depuis 1973).

Il est docteur en littérature française de l'université Paris X en 1967, et docteur ès lettres (docteur d'État) de la même université en 1975.

Si l'œuvre critique est abondante, peu d'œuvres de fiction publiées en livres, sinon poèmes et récits, dispersées en revues (Cahiers de Jérusalem, Keshet (he), Poésie Toute, Levant, Ariel). On peut se demander si chez Max Bilen il existe encore des frontières entre les genres, tant les questions qui le hantent s'originent au même terreau ontologique désigné comme « l'écho du poème perdu. »

Exégète de Jabès, de Bataille, de Blanchot et de Kafka dont ses récits prennent souvent l'allégorisme, il évoque un monde où l'angoisse et la cruauté souvent abstraite ont la fonction démoniaque ou tragique de provoquer et de ramener à l'humain.

Il participe de 1983 à 1988 à la rédaction de la revue Approches (cahiers israéliens de poésie et de critique) qui publient sous sa signature les premières études sur la littérature israélienne francophone.

Bibliographie modifier

Essais et publications modifier

Études, articles et récits modifier

Poésie et prose modifier

  • Quatre poèmes traduits du turc (Un demi-siècle de poésie, Bruxelles, 1963).
  • Le gouffre (traduit en hébreu). Tel Aviv, revue Keshet (he), 1964
  • Poèmes. (Poésie Toute, Toulouse, 1980).
  • La porte. (Poésie Toute, Toulouse, 1980).
  • Le toit. Paris-Tel Aviv, Revue Levant, 1991.
  • Les caisses. Jérusalem, Revue Ariel, 1992.

Sources modifier

Notes et références modifier

  1. Gary D. Mole, Les intellectuels français et Israël, Paris, Éditions de l'Éclat, , 249 p. (ISBN 978-2-84162-201-6, lire en ligne), p. 111-119

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