Martin Helme

homme politique estonien

Martin Helme (né le à Tallinn est un homme politique estonien d’extrême-droite, dirigeant du Parti populaire conservateur d'Estonie (EKRE). De 2019 à 2021, il est ministre des Finances au sein du gouvernement Ratas II.

Martin Helme
Illustration.
Fonctions
Président du Parti populaire conservateur d'Estonie
En fonction depuis le
(4 ans, 5 mois et 6 jours)
Prédécesseur Mart Helme
Ministre des Finances

(1 an, 8 mois et 23 jours)
Premier ministre Jüri Ratas
Gouvernement Ratas II
Prédécesseur Toomas Tõniste
Successeur Keit Pentus-Rosimannus
Biographie
Date de naissance (48 ans)
Lieu de naissance Tallinn (Estonie)
Nationalité Estonienne
Parti politique EKRE (depuis 2012)
Père Mart Helme
Diplômé de Université de Tartu
Profession Journaliste

Biographie

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Martin Helme est le fils de Mart Helme, lui-même homme politique et fondateur du Parti populaire conservateur estonien[1].

Dans la ligne du parti, Helme assume des positions souverainistes[2], racistes[3], anti-immigration (notamment autour de la théorie du grand remplacement[2]) et homophobes[2]. Il est aussi résolument antirusse[4]. Considéré comme proche du suprémacisme blanc, il affirme : « si vous êtes noirs, repartez » ou encore « je veux une Estonie blanche »[5].

En , Martin Helme entre au gouvernement de coalition composé par Juri Ratas comme ministre des Finances, son père devenant simultanément ministre de l’Intérieur[1].

Le , il succède à son père comme président du Parti populaire conservateur.

Notes et références

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  1. a et b Jan M. Olsen et Jari Tanner, « Nationalist party enters Estonia's government », sur AP NEWS, (consulté le )
  2. a b et c (en-GB) Deutsche Welle (www.dw.com), « Far-right party deputy: 'We are the mainstream in Estonia' », sur dw.com, Deutsche Welle, (consulté le )
  3. (en) ERR, « Conservative Politician: If You're Black, Go Back », sur ERR, (consulté le )
  4. Veronika Dorman, « L’Estonie touchée à son tour par la percée de l’extrême droite », sur Libération.fr,
  5. « Au Parlement européen, les drôles d’alliés de Marine Le Pen, loin de la stratégie de dédiabolisation », sur leparisien.fr,

Liens externes

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