Marius Girard

félibre provençal (1838-1906)

Marius Girard est un écrivain français de Provence, né le à Saint-Rémy-de-Provence (Bouches-du-Rhône), mort le .

Marius Girard
Marius Girard vers 1900.
Fonction
Majoral du Félibrige
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
Pseudonyme
Gui de JounquieroloVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Poète, architecte, félibre, secrétaire de mairieVoir et modifier les données sur Wikidata
Rédacteur à
Armana Prouvençau (d), L'AiòliVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Membre de

Biographie modifier

Marius Girard fut félibre de Saint-Rémy-de-Provence. Il est élu majoral (cigale des Alpilles) en 1881. Il est le père de la félibresse et écrivain Marie Gasquet.

En 1880, il rejoint sa femme à Sommières où elle est nommée receveuse des postes[1].

Publications modifier

  • L'Album de Jeanne d'Arc !, paroles de René Girard, musique de Marius Girard, Paris, chez l'auteur, 1867 (OCLC 844274717)
  • (oc) Lis Aupiho, poésies et légendes provençales (avec traduction française), Avignon, Joseph Roumanille libraire-éditeur, 1877 ; lire en ligne sur Gallica
  • Fernand Beissier, Marius Girard, Paul Margueritte, Tems dis amour (Temps des amours), mélodie provençale, poésie de Marius Girard, traduction française de Paul Margueritte, Paris, J. Hiélard, 1882 (OCLC 844012279)
  • (oc) Vilo d'A-z-ais. Assemblado generalo de la mantenènço de Prouvènço e jo flourau de 1893. Paraulo dóu sendi en Marius Girard, Avignon, J. Roumanille, 1893
  • (oc) La Crau, poésies et légendes provençales 1879-1889 (avec traduction française en regard du texte), Avignon, Veuve Roumanille, 1894

Citation modifier

« M. Marius Girard, né vers 1840 à Saint-Rémy, ville natale de Roumanille, Félibre majoral, maître-ès-jeux floraux pour avoir remporté trois joio ou premiers prix, dans les concours, président de l'École du Florège d'Avignon, chevalier de l'ordre royal et distingué de Charles III d'Espagne, officier d'académie etc., a publié un recueil de poésies intitulé: Lis Aupiho (les Alpilles), nom de la chaîne inférieure des Alpes qui domine Saint-Rémy, et prépare un second volume qui portera le titre de La Crau. Il fut l'un des principaux organisateurs des fêtes littéraires internationales célébrées à Saint-Rémy en 1868, où assistèrent les plus grands poètes catalans, et où Mistral dit pour la première fois son immortel poème, du Tambour d'Arcole[2]. »

— Les Fleurs félibresques, poésies provençales et languedociennes modernes, Union générale de la librairie, Paris, 1883

Notes et références modifier

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • « Girard (Marius) », dans Ivan Gaussen (préf. André Chamson), Poètes et prosateurs du Gard en langue d'oc : depuis les troubadours jusqu'à nos jours, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Amis de la langue d'oc », (BNF 33021783), p. 75.

Liens externes modifier